Rima Abdul-Malak juge «inadmissibles» certains propos de Cyril Hanouna, la droite dénonce un risque de «censure»
La ministre de la Culture a dénoncé les propos de l’animateur de C8 à l’encontre du service public.
Halte à la «censure». Voilà ce que les opposants à la ministre de la Culture ont souhaité faire passer comme message, après son intervention sur France Inter. Invitée jeudi 9 février, Rima Abdul-Malak a jugé «inadmissibles» les propos tenus par Cyril Hanouna dans son émission Touche pas à mon poste le 16 janvier dernier. L’animateur y étrillait l’audiovisuel public, en dénonçant son budget annuel de 3,8 milliards d’euros et appelait à le «privatiser».
Le président des Républicains, Éric Ciotti, s’est ainsi ému de la réaction de la ministre, en l’accusant sur Twitter de vouloir «censurer C8 et CNews». «La ministre de la Culture s’érige en ministre de l’information», s’est-il indigné, avant d’évoquer une «dérive scandaleuse».
En voulant censurer C8 et Cnews, la ministre de la Culture s’érige en ministre de l’information !
Dérive scandaleuse !! https://t.co/K1urUvhtZJ
— Eric Ciotti (@ECiotti) February 9, 2023
Le maire LR de Saône-et-Loire, Gilles Platret, a également évoqué des «menaces ouvertement proférées» et «d’une extrême gravité quant au respect de la pluralité dans le paysage audiovisuel français (…) Et, par voie de conséquence, quant au débat démocratique lui-même.» Un message similaire porté par le maire RN de Perpignan (Pyrénées-Orientales), Louis Aliot, pour qui la parole doit être «libre dans un État démocratique (…), dans le privé comme dans la sphère publique».
De son côté, le groupe Canal + s’est exprimé par voie de communiqué, en se disant «profondément choqué». «Madame la ministre, garante de la liberté d’expression, porte non seulement atteinte à la crédibilité et à la probité de nos chaînes mais critique aussi le travail de nos équipes», peut-on lire dans ce courrier.
Par Dinah Cohen www.lefigaro.fr
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