Préambule : 

La loi de la nationalité est enfin passée après des années de discussion et malgré l’opposition maladive de la gauche et des médias.

Cette loi, à l’origine déposée par Tsipi Livni et le parti Kadima, n’aurait pas dû causer la moindre polémique, elle ne fait qu’énoncer des évidences consensuelles: Israël est un Etat juif et démocratique, l’hébreu est sa langue nationale, il est ouvert à l’alya des Juifs du monde entier etc..

Alors pourquoi tant de colère à gauche ? C’est évidemment logique, bien que triste que l’opposition s’oppose à tout ce que le gouvernement propose, même les choses avec lesquelles elle est normalement d’accord. C’est de la politique. Cependant cela n’explique pas l’hystérie sur le sujet et les accusations de racisme ou de fascisme.


Ces dernières années, la gauche sombre petit à petit dans l’extrémisme et flirte de plus en plus ouvertement avec l’antisionisme. Le parti Meretz est devenu officiellement non-sioniste. En conséquence, la gauche ne cesse de baisser dans les sondages, ce qui ne fait que renforcer leur frustration, leur ressentiment, et donc leur extrémisme.


Si cette loi ne fait qu’énoncer des banalités, à quoi sert-elle ? Ce n’est pas une simple loi,  mais une loi fondamentale qui servira de base à la future constitution israélienne. Le fait que les principes énoncés n’était pas inscrits dans les règles constitutionnelles a permis à la cour suprême de les ignorer pendant trop longtemps et de prendre des décisions contraires à nos valeurs les plus basiques. C’est désormais fini.


C’est une grande victoire pour tous ceux qui souhaitent qu’Israel reste un Etat juif et démocratique et ne devienne pas un Etat « de tous ces citoyens », code pour dire Etat bi-national.

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UN PROJET DE LOI CONTROVERSÉ SUR L’ÉTAT-NATION, foyer national du peuple JUIF, EST ADOPTÉ

La loi est passée, après un débat houleux plein d’effet théâtral, qui s’est prolongé durant plus de huit heures.

 

Un projet de loi controversé sur les États-nations juifs est adopté

La Knesset vote le projet de loi sur l’Etat-nation, le 19 juillet 2018. (Crédit photo: MARC ISRAEL SELLEM)

Le projet de loi controversé sur l’État-nation juif est devenu la 14e loi fondamentale d’Israël, tôt jeudi matin après son adoption en séance plénière de la Knesset par 62 voix pour, 55 contre et 2 abstentions.

La loi est passée après un débat houleux plein d’effets théâtraux, qui s’est prolongé plus de huit heures.

Applaudissant le vote, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décrit la loi comme « un moment décisif de l’histoire du sionisme et de l’histoire de l’Etat d’Israël ». 122 ans après la publication de sa vision par Herzl, nous avons énoncé le principe fondamental de notre existence « .

Le président du comité spécial qui a légiféré sur le projet de loi, le député Amir Ohana (Likoud), a déclaré à la plénière que ce pourrait être la législation la plus importante de l’histoire de l’Etat. Il a déclaré que cette loi a été discutée plus qu’aucune autre des lois fondamentales qui ont été adoptées auparavant.

Avi Dichter, le parrain de la loi, le président du Comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, s’est tourné vers les députés arabes avant de voter et leur a dit : «Nous étions ici avant vous et nous serons ici après vous ». Mais il a dit que leurs droits en tant que minorités ne seraient pas lésés par la loi.

Les députés de la liste Arabe unifiée ont condamné la législation. Le chef du parti, Ayman Odeh, a agité un drapeau noir sur le podium de la Knesset et son collègue de faction, le député Jamal Zahalka, a déchiré le projet de loi. Il est, en outre, expulsé de l’enceinte durant un mois pour avoir traité l’initiateur de la loi, Avi Dichter, de « fasciste ».

« Nous assistons aujourd’hui avec stupéfaction à la mort de notre démocratie, qui meurt ces dernières années et souffre du racisme qui a atteint un nouveau sommet avec ce projet de loi », a déclaré le député de la Liste Arabe unifiée, Ahmed Tibi, -ancien conseiller personnel d’Arafat pour un Etat Arabe du Jourdain jusqu’à la Mer,- lors d’une réunion du comité d’Ohana, qui a légiféré sur le projet de loi et l’a approuvé par un vote de 8 contre 7 mercredi matin, en tenant compte des lignes de la coalition et de l’opposition.

Le projet de loi de l’État-nation du peuple juif est une loi fondamentale avec un poids constitutionnel qui déclare qu’Israël est l’État-nation du peuple juif. Il ancre dans la loi l’emblème de la ménorah de l’État, Jérusalem comme capitale d’Israël, les fêtes nationales et le droit de tous les résidents israéliens de préserver leur patrimoine sans tenir compte de la religion et de la nationalité.

Les deux articles les plus controversés du projet de loi ont été modifiés.

La clause Diaspora dit: « L’Etat va agir dans la diaspora pour maintenir la connexion entre l’Etat et le peuple juif. » La version originale disait que la connexion serait maintenue avec « le peuple juif, où qu’il se trouve. »

Une clause aurait pu permettre à un groupe religieux d’empêcher un autre de vivre au sein de sa communauté, mais a été remplacé par une autre, disant que « l’Etat considère le développement des implantations juives comme d’intérêt national et qu’il prendra des mesures pour encourager, promouvoir et mettre en œuvre cet intérêt ».

PAR GIL HOFFMAN
 19 JUILLET 2018 02:53
Adaptation : Marc Brzustowski

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Paulette uzan SFEZ

une tres bonnne chose de faite ! C’était logique,mais ,il y a toujours un « mais » attendons la suite

Jean Sarfati

Du moment que tous les citoyens israéliens sont traité à égalité quelle que soit leur couleur, origine, religion, croyance, philosophie, dans l’État juif, où est le problème ?
Dans les États musulmans les citoyens doivent en droit international être traités à égalité, non ? Donc dans l’État juif c’est pareil. Et comme partout en Démocratie la minorité doit être respectée.
Il y a un problème démographique ? Question de politique de l’administration. Une politique nataliste est impossible ? Pourquoi donc ? Les classes riches payent-elles suffisamment pour financer cette politique ou préfèrent-elles leur portefeuille comme d’habitude ? Beaucoup de questions dans le brouillard de l’évidence.

rachel

BRAVO; avec l’antisémitisme qui renaît en Europe, en particulier en France, et dans le monde entier avec des Etats qui ne le combattent pas ou si peu car tous ces pays seront encore tout à fait capables de signer de accords de Munich avec leurs minorités musulmanes, les Juifs ont besoin d’URGENCE d’un Etat-Nation Juif.

alexandra

Une bonne chose de faite, surtout pour ceux qui croyaient qu’une minorité pouvait dicter ses désidératas à une majorité dans un état souverain.

Jeanette Arad

Oui , une bonne chose de faite !!

chouika

BRAVO