La France Facilite l’Arrivée de Médicaments pour les Otages de Gaza : Un Rôle Clé dans l’Accord avec le Qatar
Selon le journal Le Parisien, cent jours après l’attaque du Hamas contre Israël, la France a joué un rôle crucial dans un accord avec le Qatar visant à faciliter la livraison de médicaments aux otages de Gaza, qu’ils soient malades ou blessés. Cette opération intervient dans un contexte marqué par l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre, ayant entraîné la perte de 1 140 vies. Le centième jour de captivité pour environ cent otages à Gaza sera commémoré par d’importantes manifestations en Israël ce dimanche.
Les familles des otages, regroupées notamment au sein du collectif « Ramenez-les à la maison maintenant », maintiennent la pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou. Celui-ci, malgré les contestations internes, poursuit sa campagne contre le mouvement islamiste palestinien en pilonnant la bande de Gaza. Depuis la trêve humanitaire entre Israël et le Hamas fin novembre-début décembre, qui avait permis la libération d’une centaine d’otages, le dossier semblait figé.
Contesté sur le plan intérieur, Netanyahou a récemment annoncé la prochaine livraison de médicaments pour les otages. Un rapport du collectif des familles indique qu’au moins un tiers des captifs souffrent de maladies chroniques nécessitant un traitement, tandis que d’autres ont été blessés lors de leur enlèvement. Dans ce contexte, la France aurait joué un rôle essentiel dans le déblocage de la situation, bien que Netanyahou n’ait pas officiellement reconnu cette contribution.
Des sources proches du dossier indiquent que les agents français, en collaboration avec le Qatar, ont mené un travail minutieux pour identifier les besoins médicaux spécifiques de chaque otage en fonction de sa pathologie. Les diplomates du Centre de crise et de soutien du Quai d’Orsay ont été particulièrement actifs, établissant des contacts avec les protagonistes et les familles des otages. Les premières opérations de livraison, coordonnées avec les autorités israéliennes, pourraient avoir lieu dès le 14 janvier ou le lundi suivant, bien que l’autorisation du Hamas reste cruciale.
Bien que des pourparlers aient été confirmés, leur issue reste incertaine, et des défis logistiques persistants dans une région étroite et en pleine guerre pourraient entraver le processus. Toutefois, une certitude demeure : l’urgence de soulager les otages qui endurent une situation difficile depuis cent jours.
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