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Le 29 juin 2015, la député Hanan Zoabi (de la Liste Arabe Unie) a publié un article dans le « Middle East Monitor » intitulé « il faut poursuivre les dirigeants israéliens devant les Cours Internationales de Justice ». A partir du rapport du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies sur la guerre menée contre le Hamas au cours de l’été 2014 (objet d’une résolution adoptée par l’Onu le 3 juillet 2015), celle qui se présente comme étant « la député palestinienne de la Knesset » a, une nouvelle fois, prêté serment d’allégeance à la Palestine.
Elle y débute son propos par une phrase de la culture victimaire palestinienne : « la victime honore toujours la vérité alors que le persécuteur l’élude » comme si « victime palestinienne » était associé à « vérité » et « persécuteur israélien » à « mensonge ». La députée palestinienne de la Knesset s’est alors appuyée sur le rapport mensonger et truffé de contre-vérités, pour lancer sa diatribe contre Israël.
Elle débute son propos par l’affirmation selon laquelle Israël « refuse d’accepter, de discuter ou de réfuter les conclusions tirées de l’étude de ses actions » (sic), et qu’il tient « des discours haineux à maudire et qu’il empêche les délégations des Nations Unies d’entrer dans la bande de Gaza ». Pour autant, elle considère n’avoir pas besoin de rapport pour savoir qu’Israël est « coupable de crimes de guerre contre notre peuple ».
Ainsi, l’élue de la Knesset (qui, en théorie, vote la mise en œuvre de la Loi israélienne pour le peuple juif), réaffirme son absence d’appartenance à l’Etat d’Israël et inversement, déclare appartenir à un autre peuple (les palestiniens) qui emploie son énergie à faire la guerre contre Israël sur les fronts, logistique, idéologique et médiatique.
La députée indique donc soutenir le rapport controversé « bien qu’il ne s’agisse pas d’un acte officiel d’accusation contre Israël », ni le « résultat d’une procédure judiciaire » mais qui peut servir de base pour le « dépôt d’une plainte et la demande d’une enquête devant la Cour Pénale Internationale à la Haye ».
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Rappelons qu’en matière de crime contre l’Humanité, Zoabi, il y a un an, soutenait le kidnapping d’adolescdents de 16 à 19 ans par ses amis terroristes du Hamas.
S’agissant de la position israélienne, elle indique qu’Israël affiche « un mépris pour ce rapport » et qu’il est « dans l’incapacité de traiter objectivement une étude qu’il qualifie de « rapport taché de sang » alors (qu’Israël) est « la raison d’être de ce rapport » (sic). Ainsi, pour Zoabi, Israël est seul responsable des évènements survenus à Gaza, non l’assassinat des trois jeunes juifs et la nécessité de détruire les tunnels de la mort creusés sous Israël pour s’en prendre aux juifs. 
La députée palestinienne confirme donc « nous ne sommes pas concernés par les réaction d’Israël » (ce qui est surprenant pour un membre de la Knesset) alors qu’elle est concernée «  par notre réaction et notre situation en tant que victime » avec un document qui sert de base légale pour « poursuivre les tueurs d’enfants » (sic). Ainsi, pour Hanan Zoabi, l’Etat qui lui a confié l’une des plus grandes responsabilités du pays (et qui la rémunère généreusement à ce titre), n’est rien d’autre qu’un régime de « tueurs d’enfants ».
Elle insiste alors : « la réponse palestinienne est que nous faisons un bon accueil de ce rapport sur les crimes commis » et « nous acceptons la recommandation d’engager une démarche devant la CPI pour crime de guerre » (sic). Inversement la députée palestinienne  conteste la responsabilité des groupes armés palestiniens dans la commission des crimes de guerres en justifiant son propos par la responsabilité entière d’Israël avec le « blocus sur Gaza », « la punition collective sur les palestiniens », le refus israélien de « coopérer avec le Conseil des Droits de l’Homme » (contrairement à « l’Autorité palestinienne »), « le niveau des destructions et le nombre de tués » et la conclusion du rapport : « le nombre de vies perdues et de blessés dans Gaza est à briser le cœur » (Zoabi est un être sensible).
La députée palestinienne reprend ensuite les chiffres du rapport sur les opérations israéliennes soit « 18 000 maisons démolies », la destruction de « lignes électriques, de circuits d’approvisionnement en eau, de centres médicaux, d’ambulances, de locaux des Nations Unies, le statut de réfugié pour un demi-million d’habitants », et fait un parallèle entre les 6 000 frappes aériennes sur les zones résidentielles et les tirs palestiniens de « 4881 fusées artisanales et 1753 obus de mortier » (sic).
La députée palestinienne se plait alors à comparer les expressions choisies dans le rapport pour décrire la situation en Israël : « traumatisme psychologique », « crainte », « panique », « sens de la sécurité », « vie quotidienne interrompue » et « vie sous la menace persistante » alors que les mots sont différents s’agissant de la situation dans la bande de Gaza : « destruction complète », « ampleur déchirante de la perte de vies humaines et de blessés », « crise de sécurité » et « répétition systématique des violations de Droits de l’Homme »(sic)…
Le rapport fustige ainsi Israël pour avoir « délibérément bombardé des bâtiments habités pendant les repas de rupture du jeune du Ramadan ou les nuits quand tout le monde dormait », ce qui conduit Zoabi à affirmer qu’« il n’y a aucune excuse pour les crimes de guerre » (sic), d’autant que le rapport n’accorde aucun crédit aux prétentions d’Israël qui aurait averti les habitants de l’imminence des bombardements puisqu’il n’existe aucun lieu sûr, à proximité, pour s’abriter.
La députée palestinienne conclut son exposé ainsi : « Le rapport des Nations Unies présente au niveau international une occasion de juger Israël responsable, et une occasion pour que le peuple de Palestine et les officiels palestiniens exigent qu’Israël signe le Statut de Rome. Nous devons soumettre ce rapport devant la Cour Internationale de Justice, en étant déterminés à agir ainsi dans l’intérêt des luttes de notre peuple et de l’immuabilité héroïque de Gaza »…
Hanan Zoabi a parfaitement le droit de se considérer palestinienne, et de lutter pour ce qu’elle appelle les « droits des palestiniens ». Cela fait partie des libertés fondamentales de chaque individu. Le véritable problème se situe plutôt du côté de la frilosité israélienne quant à l’application des lois fondamentales du pays lorsque des palestiniens d’Israël sont concernés. Si Israël applique ses textes à valeur constitutionnelle,  Zoabi poursuivra ses déclarations…depuis la Bande de Gaza.
L’article 15 de la Loi fondamentale sur la Knesset du 12 février 1958, exige une parfaite loyauté des députés de la Knesset et les oblige à prêter allégeance à l’Etat d’Israël : « je promets de faire allégeance à l’Etat d’Israël et de m’acquitter loyalement de mon mandat ». L’article 16 de la Loi interdit à un député de jouir de ses prérogatives avant cette déclaration, et l’article 16 A interdit de déclarer allégeance à Israël si le député ne s’est pas libéré d’une autre allégeance. Hanan Zoabi ne doit plus profiter de la tribune que lui accorde Israël pour déclarer son allégeance à la Palestine.
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La députée doit donc être destituée de son mandat à la Knesset et bannie d’Israël pour rejoindre la Bande de Gaza (avant que Daesh n’en prenne le contrôle). Lorsque la guerre civile éclatera à Gaza entre les terroristes du Hamas et ceux de Daesh, elle regrettera de n’avoir pas suggérer au Hamas de faire la paix avec Israël et comprendra la portée du mot en Arabe « Falastine » qui se traduit  littéralement par « la faillite de la terre infertile »: les palestiniens sont cette terre infertile dont il ne sortira rien… en dehors de cette capacité de nuisance diplomatique.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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marc azran

quelle femme admirable,elle ne fait que defendre son peuple .
elle joue son role naturel .
les imbeciles ce sont nos gouvernements successifs,qui n ont jamais eu le courage de la prendre par la peau des fesses et la jeter hors d’Israel.
imaginez un instant un juif de nationnalite arabe vivant dans un pays arabe et parlant comme zoabi .C EST UN JUIF MORT
la democratie tue la democratie