« L’évacuation doit avoir lieu avant le 25 décembre. Le tribunal rejette le report demandé par l’Etat », dit la Cour suprême dans son arrêt.
La Commission interministérielle des lois avait cependant approuvé dimanche à l’unanimité un projet de loi controversé visant à régulariser le statut de l’implantation, afin d’empêcher son évacuation pourtant déjà ordonnée par la Cour Suprême.
Netanyahou avait exprimé son opposition à cette loi plus tôt dimanche dans un discours officiel supposé « clarifier la situation » et tenté jusqu’au dernier moment de reporter le vote.
Il a expliqué que ce vote allait « porter atteinte » à la demande présentée à la Cour suprême de retarder de plusieurs mois l’évacuation d’Amona tout en soulignant que ce texte avait toute chance d’être retoqué par la haute instance judiciaire du pays.
« Je voudrais souligner que personne ne se soucie plus que nous des implantations », avait-il précisé.
Les trois juges ont décrété à l’unanimité de rejeter la demande de report, arguant du fait que « la décision de l’évacuation n’était pas une recommandation ou une option mais un élément essentiel du système judiciaire auquel doivent obéir les autorités de l’Etat ».
La Cour suprême a ordonné fin 2014 l’évacuation, d’ici à fin 2016, de cette implantation construite dans les années 90 sans autorisation sur des terres privées palestiniennes.
Situé sur une colline près de l’implantation d’Ofra au nord de Jérusalem, Amona a été établie en 1995 et est l’un des plus anciens avant-postes de Judée-Samarie habité par une cinquantaine de familles majoritairement ultra-orthodoxes, soit 300 personnes dont 200 sont des enfants.

Source I24News

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