ASIE-PACIFIQUE
La Chine se prépare à une éventuelle invasion par des jets de l’armée de l’air indienne dirigés par des Su-30 MKI et des Rafales
Se préparant à une attaque aérienne de l’armée de l’air indienne (IAF) sur ses bases aériennes, la Chine aurait commencé à planifier des exercices militaires dans sa ville himalayenne de Lhassa, qui sert également de capitale administrative de la région autonome du Tibet (TAR).
Les tensions se sont intensifiées entre les armées de New Delhi et de Pékin, depuis l’affrontement de juin dans la vallée de Galwan et malgré la haute diplomatie des deux pays parvenus à un consensus en cinq points, la situation dans la vallée est toujours restée fragile, les deux pays se préparant pour un conflit potentiel.
Avec des rapports que l’Indian Air Force déploie des chasseurs Su-30, MKI, Jaguar et Mirage 2000 dans la région du Ladakh, bientôt rejoints par les Rafales français nouvellement acquis, la Chine a intensifié ses efforts pour se préparer à une attaque aérienne et selon un Bureau d’État chinois, Pékin organisera un exercice comprenant des raids aériens dans la ville de Lhassa samedi 19 septembre.
Selon le Quotidien du Peuple, l’exercice aérien aura lieu «afin d’améliorer le concept de défense nationale du grand public et la sensibilisation à la défense aérienne civile».
Comme indiqué, le gouvernement chinois déclare que les sirènes de l’exercice qui retentiront samedi seront de trois types différents d’une durée totale de 3 minutes chacune.
La première sirène sonnera de 12h à 12h03, retentissant pendant 36 secondes avec un intervalle de 24 secondes, qui sera suivie par la deuxième sirène de 12h06 à 12h09, retentissant pendant six secondes avec un intervalle de six secondes, ce qui se terminera par la dernière sirène qui sera une alarme continue de 12h12 à 12h15.
Le Quotidien du Peuple, tout en réitérant que l’exercice n’interrompra pas la vie normale et les activités quotidiennes, a appelé «tous les citoyens, les agences gouvernementales, les entreprises, les institutions et le personnel des organisations sociales» à faire attention aux alarmes.
Bien qu’aucune information spécifique n’ait pas été publiée publiquement sur les alarmes par l’administration chinoise, il est rapporté que la première sirène est une sirène pré-raid, imposant d’éteindre les lumières, la deuxième sirène signalant aux gens de se déplacer vers les abris anti-aériens, avec le sirène finale indiquant le point culminant du raid, après quoi ont indique aux gens de reprendre leur travail de routine en toute sécurité.
Ces derniers temps, la Chine a modernisé l’infrastructure de son aéroport de Lhassa Gonggar, qui sert de base à la PLA Air Force (PLAAF), et cherche maintenant à la protéger d’une incursion aérienne de New Delhi.
Située près de la région de Doklam au Bhoutan, il y a eu une construction d’abris en dur dans la base afin que la Chine puisse déployer plus d’avions de combat qu’auparavant, les nouveaux abris pour avions protégeant également ses chasseurs des missiles et bombes ennemis.
La Chine se méfie de la menace que la flotte aérienne indienne nouvellement modifiée de l’IAF peut poser avec les Rafale français de 4,5 génération qui affichent déjà un bilan incroyable pour leur déploiement réussi en Afghanistan, en Libye, au Mali, en République centrafricaine, en Irak et en Syrie.
L’exercice à Lhassa n’est pas le premier, et l’Armée populaire de libération (APL) aurait organisé une série d’exercices dans la ville en juin, et maintenant l’APL organise plusieurs exercices de raid aérien dans les grandes villes chinoises, y compris Pékin et Shanghai pour marquer la journée annuelle d’éducation de la Défense nationale.
Un responsable de l’armée indienne à la retraite, le colonel Vinayak Bhat, tout en écrivant une chronique pour une publication indienne, India Today, estime cependant que le calendrier des exercices soulève plusieurs points d’interrogation, les derniers exercices chinois pour marquer l’occasion à Lhassa étant réalisés en 2009.
«Dans la situation actuelle de frictions frontalières entre la Chine et l’Inde, cela ressemble à la tactique de guerre psychologique de Pékin pour créer un climat de peur parmi les Tibétains locaux», a déclaré Bhat.
Comme indiqué précédemment, la Chine a réactivé ses chasseurs furtifs J-20 de cinquième génération, qui, lors de récents exercices de simulation, ont éliminé 17 avions de combat ennemis, supposés être des Su-30 et des Rafale indiens, tout en évitant tous les tirs de retour.