KIBOUD AV VAEM : LE RESPECT DU AUX PARENTS

Comment, Jusqu’où?

Le Décalogue (ou les « Tables de la loi ») renferme ce que l’on appelle communément « les 10 Commandements », mais le terme d’origine grecque traduit de manière tout-à-fait exacte l’appellation hébraïque « Assereth HaDibrote » ou les 10 Paroles.

Les Sages se sont évertués, au long des siècles, à enseigner la dynamique incroyable renfermée dans ce texte et dans les « arrêtés » qu’il contient, dans les parallèles qu’il convient d’établir entre certains, mais, au sujet de la 5ème parole, la majorité des exégètes s’accorde à la considérer comme étant en quelque sorte la charnière entre les paroles concernant la Royauté Céleste et l’homme pour la simple et bonne raison que les Parents et HaShem sont « associés » dans la création d’un enfant.

Aussi, la Tora explique dans les moindres détails comment l’être humain doit s’y prendre afin de respecter ses parents de la meilleure façon possible. En fait, l’amour filial ne connaît point de limites et les exemples trouvés dans la littérature rabbinique ne manquent point.

Accueillir les paroles et les conseils des parents avec bonheur, les respecter puis, se préoccuper de leur santé, de leurs besoins en vieillissant et les entourer le plus possible lorsqu’ils vieillissent et que leurs conditions physiques et matérielles changent font aussi partie du respect dû aux parents mais là ne s’arrêtent pas nos devoirs.

L’amour filial va bien au-delà: nous avons aussi le devoir de mémoire en retransmettant leurs enseignements, leurs coutumes, et en rappelant leurs belles actions.

Et lorsque survient la date fatidique de la séparation d’avec eux nous avons encore des devoirs envers eux : de faire le Kaddish pour eux pendant les douze/treize mois (dans l’année embolismique) et de consacrer des études de Torah à leur mémoire. Dans le cas où le défunt n’a pas de fils, mais des filles, il est possible, a statué le Rav Ovadia zatsal, qu’une femme désirant dire Kaddish à la mémoire de ses parents pourra se joindre à un officiant qui dira kadish à la maison après une lecture de tehilim ou après un cours de Torah MAIS PAS DANS LA SYNAGOGUE (il s’agissait d’un psak dine du Rav en 2010.

En dehors de cela, pour tous les autres cas qui se présentent d’une impossibilité de dire le kaddish pour des Parents, il s’offre toujours la possibilité de faire réciter le kaddish à des dates précises par des personnes qui recevront un salaire pour cela. Je pense, entre autres à des personnes qui, pour diverses raisons (horaires, éloignement d’un lieu de prières ou autres) ne peuvent prier en minyane.

Les anniversaires de deuil ne doivent pas être négligés et, si l’on ne peut, pour une raison particulière, célébrer cet anniversaire à la date précise, on pourra l’avancer de quelques jours (moins d’une semaine).

Selon les coutumes, ces anniversaires au cours desquels on pourra réciter ou faire réciter une HASHKABA les textes des hashkaboth pour hommes ou pour femmes se trouvent dans tous les rituels de prières et souvent en phonétique.

N’omettez pas aussi d’allumer des bougies à la mémoire des disparus et d’offrir des fruits ou autres pour pouvoir prononcer des bénédictions également à la mémoire de ces personnes chères. Plus bas vous trouverez les détails concernant des aliments à offrir.

Si vous ne connaissez pas les dates hébraïques de décès il est possible aujourd’hui grâce à Internet de trouver toutes les dates voulues sur 500 ans au moins…

Autre chose, au terme de la Halakha on a coutume d’aller « rendre visite » au cimetière deux fois par an: le jour de l’anniversaire du décès et à la veille de Yom Kippour (pour demander miséricorde).

Ainsi que je l’ai souligné, les coutumes sont nombreuses et rien n’est critiquable tant que la halakha (la loi) est épargnée.

POUR L’ALLUMAGE DE BOUGIES A LA MÉMOIRE D’UN DISPARU ou avant de faire une berakha (bénédiction concernant un aliment) :
LE ILOUYE NISHMATH ………………….. BEN ou BATH…………………………….. SHENIFTAR/SHENIFTERA KEHAYOM HAZE SHAHAYOM PEKOUDAH SHENATO/SHENATA SHETIHYE NISHMATO/NISHMATA TSEROURA BETSROR HAHAYIM
LE ILOUYE NISHMATH ………………….. BEN ou BATH…………………………….. SHENIFTAR/SHENIFTERA KEHAYOM HAZE SHAHAYOM PEKOUDAH SHENATO/SHENATA SHETIHYE NISHMATO/NISHMATA TSEROURA BETSROR HAHAYIM
POUR LA COLLATION : IL CONVIENT DANS LA MESURE DU POSSIBLE de présenter
    1. MEZONOTH biscuits/gâteaux… bénédiction « boré miné mezonoth »
    2. GUEFEN vins ou jus de raisins
    3. DES « FRUITS D ISRAEL  » : RAISINS/GRENADES/OLIVES/FIGUES/DATTES ou autres fruits de l’arbre : pommes, poires et autres (la bénédiction est « boré peri haets »
    4. DES FRUITS DE LA TERRE : CACAHUETES (arachides), BANANES, ETC……(boré peri haadama)
    5. SHEHAKOL divers comme BOISSONS, POISSONS SALES, SAUCISSONS, ŒUFS….. (la bénédiction est shéhakol nihya bidvaro).

Ceci est important pour procurer des mitsvoth et un peu de repos à tous ceux qui ne sont plus là.

Caroline Elishéva REBOUH

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