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L’ambassadeur d’Iran facilitateur d’évasion terroriste (Kenya)

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L’ambassadeur iranien au Kenya est soupçonné de comploter pour libérer les membres de la Force Qods de la détention dans le pays

Hadi Farajvand, ambassadeur d’Iran au Kenya, est soupçonné de comploter pour libérer deux membres de la force Qods, qui ont été arrêtés en 2012 pour avoir introduit clandestinement des explosifs dans le pays en se présentant comme des touristes. Les deux hommes sont en prisons au Kenya depuis cette période.

L’ambassadeur iranien au Kenya a été soumis à une enquête criminelle sur une opération audacieuse visant à libérer deux suspects de terrorisme emprisonnés. Vendredi, des détectives de la commission d’enquête criminelle ont arrêté deux suspects – Wesley Kiptanui Kipkemoi et Shemgrant Agyei – après qu’ils se soient présentés comme des responsables du ministère de l’Intérieur (kenyan) venus libérer deux citoyens iraniens, Ahmad Abolfathi Mohammed et Sayed Mansour Mousavi. Les deux attendent la décision du tribunal kényan.

Selon la publication de theeastafrican.co.ke, les deux hommes ont été embauchés par l’ambassadeur iranien au Kenya pour libérer deux Iraniens appartenant à la force Qods et emprisonnés dans le pays. Les deux hommes auraient fait passer en fraude environ 15 kilogrammes d’explosifs RDX au Kenya en 2012 dans le cadre d’une tentative d’attentat à Nairobi cette année-là contre des cibles systémiques, y compris les institutions et bâtiments liés à Israël.

israeldefense.co.il en hébreu.


L’envoyé iranien dans un complot raté visant à libérer des suspects au Kenya

L'Iranien Sayed Mansour Mousavi (à gauche) et Ahmad

L’Iranien Sayed Mansour Mousavi (à gauche) et Ahmad Abolfathi Mohammed après avoir été condamnés à la prison à vie à Nairobi pour des accusations liées au terrorisme, le 6 mai 2013. Ils ont interjeté appel du jugement devant la Haute Cour. DOSSIER | NATION MEDIA GROUP 

By DAILY NATION 
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L’ambassadeur iranien au Kenya est impliqué dans une enquête criminelle sur un complot audacieux visant à libérer deux suspects de terrorisme de leur centre d’emprisonnement,. Cette affaire est susceptibles de déclencher un conflit diplomatique.

Vendredi, des détectives de la Direction des enquêtes criminelles (DCI) ont arrêté deux suspects soupçonnés d’avoir escroqué l’ambassadeur Hadi Farajvand d’un montant inconnu, – ou au contraire, d’avoir agi sous ses ordres – après s’être présentés comme de hauts responsables du ministère de l’Intérieur, susceptibles de garantir la libération des ressortissants iraniens Ahmad Abolfathi Mohammed et Sayed Mansour Mousavi qui sont en garde à vue dans l’attente d’une décision de la Cour suprême sur leur libération ou leur maintien en détention.

La police enquête sur MM. Wesley Kiptanui Kipkemoi et Shemgrant Agyei pour leur rôle présumé dans le plan élaboré, digne d’un film d’espionnage. Les deux personnes, qui passent le week-end en garde à vue après avoir été interrogées par des détectives de DCI, devraient être traduites en justice lundi.

Une unité d’élite

Des sources policières ont affirmé que l’ambassadeur recherchait des contacts de haut niveau au sein du gouvernement susceptibles de l’aider à obtenir illégalement la libération de M. Mohammed et de M. Mousavi et à les faire sortir clandestinement du Kenya. Des sources de sécurité soupçonnent les deux ressortissants iraniens d’être eux-mêmes membres de la Force Qods, une unité d’élite du garde révolutionnaire iranien qui effectue des missions secrètes à l’étranger, y compris des attaques terroristes.

Dans la saga qui dure depuis 2012, les deux hommes ont affirmé être venus dans le pays en tant que touristes lors de leur arrestation. Cependant, ils ont été reliés à la possession d’un explosif mortel identifié comme le RDX et ont été accusés d’avoir planifié un attentat terroriste. Un tribunal de Nairobi les a condamnés à la réclusion à perpétuité.

La peine a ensuite été réduite à 15 ans d’emprisonnement, après qu’ils aient interjeté appel devant la Haute Cour. Lorsqu’ils sesont présentés devant la Cour d’appel, trois juges ont annulé la peine et les ont libérés. Mais le directeur des poursuites pénales (DPP) s’est adressé à la Cour suprême pour contester leur libération, les juges permettant à la police de garder les suspects en détention jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur leur sort.

Efforts intensifiés

La police pense que c’est cette détermination à obtenir leur libération qui a intensifié les efforts pour trouver d’autres moyens de les libérer de leur détention et de les rapatrier en Iran.

Les enquêteurs ont à cœur de découvrir le rôle de M. Kipkemoi, qui aurait notamment offert de collaborer avec un haut responsable du ministère de l’Intérieur qui contribuerait à la libération.

Il s’agirait de M. Agyei, de nationalité ghanéenne.

On ne sait pas quel plan ils auraient vendu à M. Farajvand ni combien il les a payés, mais il est évident que l’ambassadeur iranien était si confiant que les deux suspects terroristes seraient en quelque sorte libérés de leur garde à vue qu’il est allé le 8 février dans un bureau de la compagnie aérienne sur Riverside Drive, avec un assistant, pour réserver trois billets – les siens, ceux de M. Mohammed et ceux de M. Mousavi – et quitter Nairobi par l’aéroport international Jomo Kenyatta.

Les images de vidéosurveillance obtenues par les enquêteurs le montrent entrant et sortant du bureau de réservation. Mais ces plans se sont effondrées après que M. Farajvand s’est rendu compte que ce n’était pas le cas et a annulé les billets.

Les détectives disent qu’il a également contacté des représentants du gouvernement pour s’enquérir des deux personnes avec lesquelles il avait eu affaire. C’est à ce moment-là que la DCI a été alertée et a ouvert l’enquête qui a conduit à l’arrestation de MM. Kipkemoi et Agyei.

DIMANCHE 24 FÉVRIER 2019

theeastafrican.co.ke

en Anglais.

Adaptations : Marc Brzustowski

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Bonaparte

Malheureusement il existe dans ce pays une corruption qui dépasse l’entendement .

Tout s’achète .

Le peuple en souffre terriblement .

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