États-Unis: Joe Biden face à l’échec afghan

Les derniers soldats américains ont quitté l’Afghanistan, lundi 30 août au soir, avec 24 heures d’avance, mettant fin à leur plus longue guerre et près de vingt années de présence américaine dans le pays. En partant, les troupes américaines ont détruit avions, véhicules et défenses aériennes. Un départ qualifié de désastre par une grande partie de la presse américaine, à quelques heures du discours très attendu du président américain, en difficulté face à son opinion publique.

La Maison Blanche, écrit notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin, a laissé au Pentagone le soin d’annoncer la fin de la plus longue guerre de l’Histoire des États-Unis. Et depuis l’entrée des talibans à Kaboul à la mi-août, le président américain est sous pression.

Les critiques émanent évidemment du camp républicain, dans lequel de nombreux élus réclament la démission du chef de l’État ou sa destitution. Mais les remarques sur le manque de préparation viennent aussi de son propre camp. De la chute de la capitale afghane jusqu’à ce départ nocturne sous la pression talibane, en passant par des évacuations chaotiques et incomplètes, rien ne s’est passé comme prévu. C’est, jusqu’ici, le moment le plus difficile de sa présidence et les conséquences politiques de ce qui aura du mal à apparaître comme un succès sont encore difficiles à évaluer.

« Un désastre moral », titre même le Washington Post qui revient dans son éditorial du jour sur les milliers de personnes abandonnées par les États-Unis avec ce départ précipité. Certes, 122 000 personnes ont été évacuées depuis la fin du mois de juillet, mais des milliers de personnes que le président Joe Biden jugeait « vulnérables » n’ont pu être évacué à temps.

La faute n’est pas imputable à l’armée américaine, ni au personnel diplomatique qui ont fait preuve de courage et de professionnalisme, estime le quotidien, mais aux erreurs stratégiques et tactiques du président Joe Biden et de son administration.

Un constat également partagé par le New York Times qui compare le départ des Soviétiques qui n’avaient laissé que des carcasses derrière eux à celui des Américains qui ont laissé des armes, des véhicules et tout un tas d’équipements qui serviront aux talibans durant les prochaines années.

Le quotidien USA Today s’inquiète pour les ressortissants américains encore présents sur le sol afghan et les Afghans qui ont aidé les Américains et qui n’ont pas pu quitter le pays. Désormais, seule la diplomatie pourra les sauver, maintenant que la puissance militaire américaine est partie. Un « désastre » qui restera ancré dans les mémoires pendant des années, estime le Washington Post.

Publié le : 

Le président américain, Joe Biden. SAUL LOEB AFP

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Damran

L’ordure Obama et sa clique ont organisé un coup d’Etat réussi contre TRUMP.
Le sénile Biden qui roupillait dans sa cave a été catapulté à la Maison Blanche avec comme mission, de finaliser tout ce que le crapuleux Obama n’avait pas réussi à faire durant ses deux mandats catastrophiques, avec en priorité, de quitter l’Afghanistan et de jeter Israël sous l’autobus, selon les propos de sa clique mafieuse.
Joe la marionnette ventriloque a provoqué un désastre inimaginable avec la débâcle et humiliante des Etats-Unis de l’Afghanistan, après qu’il eût injustement, accusé le grand TRUMP de son délirant coup de folie.
Comme si cela ne suffisait pas, Joe le pantin est allé jusqu’à affirmer qu’aucun pays au monde n’avait réussi pareil exploit de retrait réussi, alors que des images montrant des talibans qui défilent avec le matériel militaire abandonné durant cette débandade historique.
Peu de jours plus tard, Joe le grabataire a offert un café au traître Bennett de qui il a exigé de nombreux gestes favorables envers les palestiRIENS et au gâteux de Ramallah.
Encore mieux, malgré les émeutes quotidiennes et la mort du garde frontière, Israël n’a même pas bombardé des ruines sans intérêt à Gaza, rien de rien, walou.
Au contraire, des mesures d’allègement pour faciliter la vie aux dirigeants terroristes ont été instaurées, avec, cerise sur le gâteau, l’autorisation accordée à 5.000 arabes de venir s’installer en Israël, dans le cadre du rapprochement familial !!!
La coalition de traîtres et de pieds nickelés ne bougera pas, elle est entièrement dévouée à Barak Obiden qui peut demander ce qu’il veut, rien ne lui sera refusé.
La preuve c’est que même Lapid a déclaré de façon claire et nette, et pour bien enfoncer le clou, qu’il était en faveur de la « solution à « deux Etats ».
Quand on pense que Bibi avait fait le voyage aux Etats-Unis pour aller cracher à la gueule de l’ordure Obama avec qui il était en désaccord total, on ne peut que constater la situation dramatique dans laquelle se trouve Israël, entre les mains de pieds nickelés dangereux….