Israël doit se maintenir sur les hauteurs du Golan « dans un futur proche » qui constituent une zone tampon pour se prémunir de l’instabilité de la Syrie.  Et c’est une évidence qui ne fait que se confirmer depuis que la  guerre civile fait rage en Syrie, a dit l’ancien candidat présidentiel républicain Marco Rubio (R-Fla.) lors d’une conférence à l’Hudson Institute mardi.

Rubio, qui venait de rentrer d’un voyage au Moyen-Orient, a donné son point de vue sur la guerre contre Daesh, l’avenir de la Syrie et de l’Irak, l’agression régionale de l’Iran, et le leadership mondial américain. Il a fait valoir que l’engagement américain après la Seconde Guerre mondiale était essentiel au maintien de la paix et de la prospérité mondiale, en particulier en Asie. Alors que la crise économique a amené  certains Américains à vouloir se désengager du monde, les conséquences qui en découlent finissent par menacer les États-Unis.

«Pour préserver la sécurité nationale des États-Unis, nous avons intérêt à garantir la stabilité en Syrie, et en Irak, parce qu’en l’absence de cette stabilité il y aura toujours davantage de groupes radicalisés qui vont être utilisés pour mener des opérations terroristes contre les États-Unis et ses intérêts « , a-t-il expliqué. Rubio a précisé que les «groupes radicalisés» comprennent non seulement Daesh, mais aussi l’Iran, qui a saisi désengagement américain dans la région comme une occasion d’étendre sa sphère d’influence et de menacer les alliés américains.

Rubio a été interrogé lors de l’audience sur l’avenir du Golan. « Je pense que sur le court terme, rien ne va changer concernant le Golan » a répondu Rubio. «Il va continuer à faire tampon et c’est important pour Israël, surtout compte tenu de ce que vous voyez maintenant sur le terrain. Je pense que, à plus long terme ce serait aussi une position à laquelle pour ma part je serais favorable. « Rubio a suggéré que les États-Unis devraient exiger la souveraineté israélienne comme condition préalable aux négociations sur l’avenir de la région, mais a souligné que« même si Israël demain décidait qu’il ne veulait plus le Golan, à qui exactement voudriez-vous le donner ? A l’Iran, qui contrôle déjà essentiellement Damas et le régime syrien? « Le contrôle israélien de ce territoire stratégique devra donc continuer » pour un avenir prévisible « comme un tampon contre l’instabilité accrue en Syrie, a-t-il dit, ainsi que pour faire obstacle aux proxies iraniens utilisant les zones syriennes comme rampe de lancement pour des attaques terroristes, qu’il a décrites comme « une plus grande menace encore pour Israël sur le long terme. » « Sur la question du Golan, il n’y a personne à qui remettre ce territoire … Dans le cadre d’un règlement permanent, «il est plus que probable que les hauteurs du Golan resteront sous contrôle israélien pendant longtemps, très longtemps. »

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Ixiane

Il n’est pas question de rendre le GOLAN, c’est quoi cette réflexion ??? Il a été annexé et c’est définitif ! A ce moment -là Israël peut offrir tout le pays aux arabes !!!

[…] The Tower  – Jforum.fr […]

André

Israël ne rendra jamais le Golan car il ne le peut pas pour raisons vitales de sécurité et d’intégrité de son territoire. De plus le Golan est la source du seul fleuve qui le traverse.

Alors qu’Israël annexe le Golan, quitte à faire un référendum auprès des population druzes qui, vu le merdier alentour, accepteront à 99%. Comme la France l’a fait à Mayotte pour ensuite l’annexer à son territoire, iles qui se trouvent pourtant à 8000 kilomètres…

Israël devrait donc prendre exemple sur la France. Celle-ci ne pourra pas le lui reprocher…