Comment Israël conduit-il ses opérations d’assassinats ?
Ismaïl Haniyé et Fouad Chokor faisaient partie de la liste des hommes à abattre pour Israël. Ils sont loin d’avoir été les seuls. En plus de soixante-dix ans d’existence, des milliers d’ennemis de l’État hébreu ont connu le même sort, peu importe où ils se trouvaient. Parmi les cas les plus connus, on se souvient de l’assassinat d’Ahmad Yassine, le chef spirituel du Hamas, tué en mars 2004 à Gaza ; ou encore de Imad Moughniyé, l’un des fondateurs du Hezbollah, assassiné dans l’explosion d’une voiture piégée en 2008 à Damas ; ou encore de Mohsen Fakhrizadeh, l’un des physiciens responsables du programme nucléaire iranien, assassiné en 2020 en Iran par une mitrailleuse télécommandée. Israël n’a pas revendiqué toutes ces attaques, mais peu de doutes subsistent aujourd’hui quant aux commanditaires.
Toutes ces opérations, ultraprofessionnelles, sont avant tout le fruit d’une collecte d’informations massive dans tous les pays de la région et d’opérations militaires parfois chirurgicales et loin de son territoire, conduites grâce à son arsenal militaire ou à ses commandos du Mossad. Souvent présentés comme des succès militaires, ces assassinats ciblés posent pourtant la question de leur efficacité politique sur le long terme.
En réalité ce qui stupéfait le monde et ce qui fait l’admiration d’Israël c’est l’intelligence hors du commun plus que la force qui est derrière toutes ces réussites.
Cette intelligence rare est insupportable pour certains. Israël est entouré d’ennemis, et de beaucoup de faux amis, qui ne lui veulent pas que du bien. Aussi alors que le pays est en guerre permanente pour sa survie, et que le monde entier soutien nos ennemis sous des prétextes humanitaires et l’UNWRA en est l’exemple parfait, des arguments fallacieux sont mis en avant. Arguments moraux, juridiques voire droit-de-l’hommiste, pour lier les mains d’Israël face à ses ennemis.
L’objectif n’est jamais la défense de nos ennemis, dont ils se foutent, mais la volonté insatiable de condamner Israël pour ce qu’il représente. Aucun de ces donneurs de leçons ne respecte les règles brandies face à Israël. Si leurs yeux sont tournés en permanence sur Israël, ils sont totalement aveugles en ce qui concerne les barbares qui cherchent sa mort, car c’est au fond là leur objectif.
Comment Israël conduit-il ses opérations d’assassinats ? On vous explique tout en vidéo.
Deux frappes contre des dirigeants militants à Beyrouth et à Téhéran ont aggravé les tensions dans une région déjà à cran et s’ajoutent à une longue liste d’assassinats ciblés attribués à Israël.
Le Hamas a déclaré qu’Israël était derrière l’assassinat de son chef suprême Ismail Haniyeh dans la capitale iranienne, bien qu’il n’y ait eu aucune reconnaissance de la part d’Israël. Israël a également revendiqué la responsabilité d’une frappe sur Fouad Shukur, un haut commandant du Hezbollah à Beyrouth, que l’armée a déclaré avoir tué.
Ces deux frappes risquent d’entraîner la région dans une conflagration plus vaste après près de dix mois de guerre à Gaza. Voici un aperçu des assassinats ciblés attribués à Israël au fil des ans :
Juillet 2024
Israël prend pour cible le commandant militaire du Hamas, Mohammed Deif, lors d’une attaque massive dans le sud de la bande de Gaza, une zone surpeuplée. L’attaque tue au moins 90 personnes, dont des enfants, selon les autorités sanitaires locales. Le sort de Deif reste inconnu.
Avril 2024
Deux généraux iraniens sont tués dans ce que l’Iran a qualifié d’attaque israélienne contre le consulat iranien en Syrie. Ces décès incitent l’Iran à lancer une attaque sans précédent contre le territoire israélien, en lançant 300 missiles et drones, dont la plupart sont interceptés.
Janvier 2024
Un drone israélien frappe Beyrouth et tue Saleh Arouri, un haut responsable du Hamas en exil, alors que les troupes israéliennes combattent le groupe militant à Gaza.
Décembre 2023
Seyed Razi Mousavi, conseiller de longue date des Gardiens de la révolution iraniens en Syrie, est tué lors d’une attaque de drone à l’extérieur de Damas. L’Iran accuse Israël.
2019
Une frappe aérienne israélienne touche la maison de Bahaa Abu el-Atta, un haut commandant du Jihad islamique dans la bande de Gaza, le tuant ainsi que sa femme.
2012
Ahmad Jabari, chef de la branche armée du Hamas, est tué lorsqu’une frappe aérienne vise sa voiture. Sa mort déclenche une guerre de huit jours entre le Hamas et Israël.
2010
Mahmoud al-Mabhouh, haut responsable du Hamas, est tué dans une chambre d’hôtel de Dubaï lors d’une opération attribuée à l’agence d’espionnage Mossad, mais jamais reconnue par Israël. La plupart des 26 assassins présumés ont été filmés déguisés en touristes.
2008
Imad Mughniyeh, chef militaire du Hezbollah, est tué par l’explosion d’une bombe placée dans sa voiture à Damas. Mughniyeh était accusé d’avoir organisé des attentats suicides pendant la guerre civile au Liban et d’avoir planifié le détournement, en 1985, d’un avion de ligne de la TWA au cours duquel un plongeur de la marine américaine a trouvé la mort. Le Hezbollah a imputé son assassinat à Israël. Son fils Jihad Mughniyeh a été tué lors d’une frappe israélienne en 2015.
2004
Le chef spirituel du Hamas, Ahmed Yassine, est tué par un hélicoptère israélien alors qu’il était poussé dans son fauteuil roulant. Yassine, paralysé à la suite d’un accident survenu dans son enfance, était l’un des fondateurs du Hamas en 1987. Son successeur, Abdel Aziz Rantisi, est tué par une frappe aérienne israélienne moins d’un mois plus tard.
2002
Salah Shehadeh, commandant en second du Hamas, est tué par une bombe d’une tonne larguée sur un immeuble d’habitation de la ville de Gaza.
1997
Des agents du Mossad tentent de tuer Khaled Mechaal, alors chef du Hamas, à Amman, en Jordanie. Deux agents sont entrés en Jordanie avec de faux passeports canadiens et ont empoisonné Mashaal en plaçant un dispositif près de son oreille. Ils ont été capturés peu après. Le roi de Jordanie de l’époque, Hussein, a menacé d’annuler un accord de paix encore récent si Mashaal mourait. Israël a finalement envoyé un antidote et les agents israéliens ont été renvoyés chez eux. Mashaal reste une figure de proue du Hamas.
1996
Yahya Ayyash, surnommé « l’ingénieur » pour sa maîtrise de la fabrication de bombes pour le Hamas, est tué en répondant à un téléphone piégé à Gaza. Son assassinat déclenche une série d’attentats à la bombe meurtriers contre des bus en Israël.
1995
Le fondateur du Jihad islamique, Fathi Shikaki, est abattu d’une balle dans la tête à Malte dans un assassinat dont on pense généralement qu’il a été perpétré par Israël.
1988
Le chef militaire de l’Organisation de libération de la Palestine, Khalil al-Wazir, est tué en Tunisie. Plus connu sous le nom d’Abu Jihad, il était l’adjoint du chef de l’OLP, Yasser Arafat. En 2012, la censure militaire autorise un journal israélien à révéler pour la première fois les détails du raid israélien.
1973
Des commandos israéliens abattent plusieurs dirigeants de l’OLP dans leurs appartements à Beyrouth, lors d’un raid nocturne mené par Ehud Barak, qui deviendra plus tard le plus haut commandant de l’armée israélienne et le Premier ministre.
Son équipe tue Kamal Adwan, responsable des opérations de l’OLP en Cisjordanie occupée par Israël, Mohammed Youssef Najjar, membre du comité exécutif de l’OLP, et Kamal Nasser, porte-parole de l’OLP et écrivain et poète charismatique. L’opération faisait partie d’une série d’assassinats israéliens de dirigeants palestiniens en représailles à l’assassinat de 11 entraîneurs et athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich en 1972.
JForum.fr & LLJ
Israel a gagné la Médaille d’Or dans la catégorie Nettoyage Terroristique.
Aucun pays ne peut faire mieux.
Et surtout pas la France, qui a trop peur de sa Rue Arabe.
C’est stupéfiant !
Ainsi donc Ehoud BARAK, aujourd’hui l’un des meneurs le plus fanatique de la vermine gauchiste israélienne, a dirigé l’équipe qui a fait un gros carton chez les déchets de la tumeur initiale !
Pourquoi, une fois entrés en politique, tous ces glorieux soldats sont devenus des complices de fait des déchets ? Car BARAK n’est hélas pas le seul… A commencer par Moché DAYAN, le plus célèbre…
Il m’insupporte de lire le terme d’assassinats dans ces cas de figure, terme qui comprend une dose de haine et en partie gratuit. On préférera ici celui de bonne justice, et même si le procès aura été courcircuité devant l’urgence. Il s’agit d’éliminations ciblées de véritables assassins aux intentions génocidaires. C’est de la légitime défense et non des crimes de droit commun. Merci de rectifier vos dires.
Bien sûr, ça fait plaisir !
Mais, tout le monde constate que c’est très insuffisant.
En effet, les éliminations de qualité doivent toujours être complétées, par des éliminations massives de déchets ordinaires.
C’est logique : personne ne se rassasie en se contentant de goûter des choses exceptionnelles…