L’Irak a achevé la construction d’un mur de 400 km (sur 615) le long de la frontière syrienne

L’Irak partage une frontière de plus de 600 km de long avec son voisin syrien.

Le chef de la cellule médiatique de sécurité irakienne, le général Tahsin al-Khafaji, a annoncé l’achèvement de la construction de 400 kilomètres sur 615 kilomètres du mur de béton avec la Syrie, soulignant que les frontières occidentales de l’Irak avec la Syrie sont « fortifiées ».

Dans des déclarations rapportées par l’agence de presse irakienne « INA », Al-Khafaji a déclaré : « La frontière avec la Syrie est fortifiée et il a annoncé l’achèvement de la construction d’un mur de béton de 400 kilomètres entre les deux pays », indiquant que les travaux sont en cours pour achever le mur de 615 km de long à la frontière avec la Syrie.

Le responsable a expliqué que le mur irakien « sera achevé après la mi-2025 et achèvera la construction de l’ensemble du mur le long de la frontière ».

Al-Khafaji a déclaré: « Les ministères de l’Intérieur et de la Défense, le commandement des opérations conjointes et les forces de mobilisation populaire ont pris des mesures strictes qui nous ont permis de fortifier la frontière avec la partie syrienne pendant plus de 3 ans.

Il a souligné qu’« il y a une tendance à accroître la présence des forces de sécurité et des points dans cette zone, en plus du grand travail que les forces de sécurité accomplissent 24 heures sur 24 à travers les efforts de renseignement et la surveillance des cellules terroristes cachées, en plus aux travaux en cours. »

JForum.fr avec Nziv et BFMTV

עיראק השלימה בניית 400 ק”מ (מתוך 615) של חומה לאורך הגבול הסורי

Crédit : Syrie TV Crédit photo : Réseaux sociaux
Des-soldats-irakiens-surveillent-des-bus-transportant-des-familles-déplacees-du-camp-de-Habbaniyah-dans-la-province-dAnbar-en-Irak-le-10-novembre-2020

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Asher Cohen

Le problème kurde est crucial pour la géopolitique du Moyen-Orient. Le Kurdistan est plus grand que la France, en superficie comme en population, et s’étale sur au moins 4 pays, iran, Irak, Turquie, Syrie, ainsi que sur plusieurs pays du Caucase. En Syrie, les français ont créé, comme au Liban, une nation artificielle, avec leur manipulation du  » vivre ensemble  », eux bien sûr, se positionnant au-dessus de la mêlée, afin d’exploiter les peuples dits  » inférieurs  » par l’impérialisme colonial. Le problème est que les kurdes de Syrie, souvent venus de Turquie dans l’entre-deux-guerres, n’ont rien de syrien, et après la chute du dictateur syrien, je vois mal des peuples très différents les uns des autres, accepter de  » vivre ensemble  » dans la Syrie de Julani. La probabilité de fragmentation de l’ex-Syrie en plusieurs états est importante, mais si un état kurde indépendant nait du Rojava syrien, il agrègera nécessairement les zones adjacentes du Kurdistan global, iranien, irakien et turc. Erdogan d’abord cherchera à empêcher cette indépendance, les kurdes représentant plus du quart de la population de Turquie. Mais l’Irak est aussi concernée. Saddam Hussein n’a-t-il pas cherché, à plusieurs reprises, à exterminer les kurdes par un génocide ? L’on peut donc comprendre qu’elle ferme sa frontière avec la Syrie, dont une partie majoritaire se fait avec le Rojava, d’autant que le Kurdistan irakien est producteur de pétrole. L’Irak s’attend à une intervention militaire turque pour soumettre, ou détruire, le Rojava. Mais tout dépendra de la position que prendra Israël, indifférence au problème kurde ou confrontation avec la Turquie ? Israël reçoit du pétrole du Kurdistan irakien, qu’il soutient au moins depuis 1948, mais a aidé à livrer le leader du PKK, Ocalan, aux turcs, et est resté indifférent quand l’Irak a imposé son autorité impérialiste, sur les kurdes de ce pays. Affaire à suivre.