Cette statistique de l’Insee montre pourquoi les prix immobiliers pourraient chuter de 37%.

Maintenant que la baisse des prix de l’immobilier est entamée, maisons et appartements pourraient encore perdre plus d’un tiers de leur valeur dans les années à venir. C’est l’Insee qui le montre.

Les prix de l’immobilier chutent de plus en plus en France. Maisons, appartements, studios… L’ensemble des logements sont affectés et les causes sont connues : l’inflation a engendré une perte de pouvoir d’achat pour les ménages et une envolée des taux d’intérêts. Le taux moyen des crédits immobiliers accordé aux acheteurs est ainsi passé de 2% fin 2022 à 4,05% en septembre 2023, selon la Banque de France.

Résultat, d’après la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), entre juillet 2022 et juillet 2023, un peu plus d’un million de ventes ont été réalisées, soit 12% de moins que l’année précédente. Les prévisions des professionnels ne sont pas davantage optimistes : le nombre de ventes devrait passer sous la barre symbolique du million pour atteindre 950 000 sur l’ensemble de l’année 2023. Or, la logique du marché est implacable : si le nombre de ventes baisse, alors les prix de l’immobilier diminuent. Ce n’est qu’une question de temps : dans l’incapacité de vendre leurs biens et donc de réaliser leurs projets, les propriétaires se résoudront à baisser leurs prix pour se rapprocher des moyens des acheteurs.

Ce mouvement est d’ailleurs déjà enclenché. Pour l’heure, la baisse des prix s’établit entre 1% et 5,5% selon les villes et les régions, mais elle pourrait être beaucoup plus importante à l’avenir. De nouveau, la cause est connue de (presque) tous. En effet, depuis le début des années 2000, les prix immobiliers ont tout simplement augmenté beaucoup plus vite que les revenus des ménages. Trop vite.

C’est ce que montre un graphique réalisé par le site MeilleursAgents.com : de 1963 au début des années 2000, l’évolution des prix immobiliers suit de près celle du revenu disponible des Français, à savoir la part du revenu destiné à l’investissement, aux loisirs ou à l’épargne. Donc l’argent qui peut servir à l’achat d’un bien immobilier.

 

Depuis 20 ans, on observe donc bien une bulle des prix immobiliers, c’est-à-dire une envolée excessive des prix par rapport à la tendance normale. C’est l’éclatement de cette bulle qui justement permettrait de revenir à une situation normale. Un éclatement qui correspond à une baisse des prix de 37%. Un coup dur pour les propriétaires, mais une bonne nouvelle pour les futurs acquéreurs.

Le même phénomène va se produire en Israël, avec une intensité plus forte encore. Les promoteurs essaient de faire bonne figure, pour ne pas montrer leur réelle situation, quitte à faire passer dans les médias l’idée que la crise est minime et passagère. Mais, la réalité est tout autre. Rien ne justifie à ce jour qu’à Bat-Yam ou Netanya voire Tel-Aviv des appartements qui seraient jugés invivables, vaudraient plus cher que dans les beaux quartiers de Paris ou de New York. Le réveil va être très dur. L’état aura été le plus grand profiteur de cette situation, car c’est lui qui a vendu à prix d’or les terrains. Songez qu’à Jérusalem l’état a vendu un terrain à 545 Millions de Shekels à un promoteur qui ne construira que 534 logements. Sans rien faire, l’État a pris 1 M de NIS par appartement via son administration domaniale. En 2022, l’état détenteur des terres a vendu pour 23 milliards de shekels la terre qui appartient aux citoyens.

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Asher Cohen

Déjà à l’époque Chirac je soutenais que les entreprises françaises étaient globalement surévaluées d’au moins 40%, car non compétitives. En d’autres termes, si la France sortait de l’Euro, la monnaie française serait dévaluée de 40%. On y retrouve donc, sans surprise, la surévaluation immobilière spéculative de 37%. De plus, ce chiffre d’un million de ventes immobilières est curieux pour une population de 67 millions d’habitants, et très flou car on n’en connaît pas la part grand public, ni la part entreprises, ni la part achetée par des clients étrangers, etc.. Quand la bulle immobilière va exploser, les valeurs de toutes les filières rattachées vont chuter aussi, d’autant que l’économie entière peut chuter de 40%, aggravés notamment par la perte des revenus africains, et les salaires des entreprises chuteront gravement. Nous sommes un peu dans le flou car personne ne précise les circonstances macroéconomiques de l’inflation actuelle qui persiste dangereusement.

Il faudrait voir ce qu’il se passe au niveau de la comptabilité nationale, mais nous sommes tous convaincus que Macron, grand économiste devant l’Éternel, va nous présenter un bilan comptable national équilibré, avec une dette publique archi maitrisée.

Une grande question est comment font 380 millions de personnes aux États-Unis pour produire un PIB 80% supérieur à celui de 520 millions d’Européens ? En travaillant sûrement plus et mieux que les français.

Pour Israël, c’est une économie et un marché immobilier totalement différents de la France, et nous n’avons pas les données économiques, publiées en hébreu ou en anglais. Jforum devrait plutôt nous informer sur l’état actuel, notamment, de la comptabilité nationale israélienne, afin que nous puissions juger sur pièces.

marco darmon

LA SOLUTION POUR MOI EN ISRAEL EST DE CONSTRUIRE DES LOGEMENTS SOCIAUX HLM A BAS LOYERS POUR CONTRER LA CHERTE DES LOYERS DE STANDING …
JE NE COMPRENDS PAS POURQUOI EN ISRAEL AVEC LA VIE CHERE DE NOS JOURS ON NE VEUT PAS CONSTRUIRE DE HLM NEUFS A LOYER MODERE POUR CEUX QUI PEUVENT PAS SE PAYER LES PRIX FOUS D ISRAEL OU DES LOYERS FOUS D ISRAEL RESERVES QU AUX RICHES §§

C EST UNE HONTE QUE LES SPECULATEURS IMMOBILIERS VEULENT GAGNER DU FRIC DANS CE PETIT PAYS D ISRAEL AU LIEU QU ISRAEL CHANGE DE SOCIETE EN CREANT DE PARTOUT DES HLM A LOYERS TRES MODERES POUR PAS QU IL Y AIT DE SDF DORMANTS DANS LES RUES ET IL NE DEVRAIT PLUS AVOIR DE SDF DANS LA RUE QUI AURONT DROIT A SE LOGER A MOINDRE COUT §§

ISRAEL DOIT DEVENIR SOCIAL TRES SOCIAL TOUT EN ETANT A DROITE TOUTE ET POUR LE GRAND ISRAEL SANS ARABES .ET QUE LES GAUCHISTES SERONT MIS EN PRISON POUR VOULOIR SOUTENIR LMA CAUSE PALESTINIENNE QUE CELLE D ISRAEL ..

VIVE BEN GVIR PM D ISRAEL ET JE VOUS SOUHAITE A VOUS TOUS CHANATOVA UMETOUKA 5784 AVEC JOIE ET SANTE CHEZ VOUS TOUS ….

Asher Cohen

@marco darmon
Israël a toujours eu des problèmes de gestion de sa politique de logement, puisqu’en 1950 un israélien sur 10 vivait sous la tente.

Actuellement en France, des dizaines de milliers de Juifs vivent, souvent en HLM, dans des situations de misère ou proches de la misère. Ces Juifs peuvent être un investissement rapidement rentable pour Israël, s’il adopte une politique de construction de logements sociaux. S’il y a de l’argent à 0,25% pour construire de l’immobilier résidentiel de luxe, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas de l’argent à trés bas taux d’intérêt pour construire des HLM. La gestion économique de l’État Juif doit tenir compte de toutes ces diasporas juives en perdition dans le Monde, à récupérer, pour le bien d’Israël.

Asher Cohen


Merci pour votre post.
L’évaluation d’un bien immobilier est toujours nécessaire, non seulement pour établir un prix de vente, mais aussi pour en estimer les enprunts nécessaires, les taxes foncières, et même pour calculer les primes d’assurance.

Dans les états américains, ne sont autorisés à évaluer les biens immobiliers que des professionnels certifiés. Il y a plusieurs niveaux de qualifications, mais un évaluateur non limité par le niveau du bien, doit avoir suivi et validé 300 heures d’enseignement et 3000 heures d’expérience professionnelle sur 2,5 ans. Les américains ont été échaudés par la crise des subprimes de 2008, et ont établi de nombreuses lois encadrant les transactions immobilières, afin d’éviter la formation de bulles spéculatives. Des lois garantissent l’indépendance des évaluateurs de toute influence des préteurs ou de toute autre partie.

En général, c’est le prix de Marché, déterminé par l’offre et la demande, qui est retenu comme base, mais bien sûr, de nombreux facteurs sociaux, économiques, politiques et physiques, influencent la valeur réelle du bien. Bien sûr, la dépréciation, pour toutes raisons, curable ou incurable, doit être prise en compte. Tout ceci ne facilite pas le processus d’évaluation.

Au début des années 1990, j’ai un peu pratiqué, en France, la commercialisation d’immobilier résidentiel de défiscalisation, à effet d’investissement, et j’avais construit mes propres modèles économiques mathématiques, un peu influencé par les modèles d’évaluation d’entreprise, mais des policiers français haineux, jaloux et antijuifs, m’ont enlevé tous mes dossiers et archives d’entreprises.

Je le répète, je ne connais pas la situation macroéconomique israélienne actuelle, ni l’état des marchés de l’immobilier résidentiel, ni pourquoi les taux d’intérêt sont de 0,25%. J’étais plutôt axé sur l’immobilier d’entreprise.

Je pars toujours du principe que l’acheteur comme le vendeur, connaissent parfaitement la valeur réelle du bien immobilier qu’ils négocient. Aussi, je vois mal un acheteur sensé acheter un bien pour 1,2 millions d’euros, même financé par des emprunts à 0,25% d’intérêt, tout en se privant d’investir dans les honoraires d’un évaluateur compétent. Aussi, je vois mal un acheteur payer 1,2 million d’euros pour un 125 mètres carrés dans le quartier d’Auteuil, sachant pertinemment que ce bien est surévalué de 40%, soit près de 500.000 euros. Maintenant, il y eu les bourgeoisies venues d’Iran, du Liban, les arabes avec les pétrodollars, les noirs avec l’argent de la corruption africaine, etc…qui peuvent aligner 1,2 millions d’euros sans réfléchir.

Pour Israël, je ne vois pas ce que peuvent valoir les appartements dans ces tours penchées de Netanya, mais je pense que les nouveaux immigrants qui arrivent sont des proies pour les vautours et autres prédateurs.