La réunion de Paris, dans le cadre de « l’initiative pour la paix » française, se tiendra dans un pays plongé dans une contestation tous azimuts


La « vingtaine de participants » annoncés par le gouvernement français pour sa réunion de Paris du 3 juin 2016, censée établir un calendrier, officiellement pour « rapprocher les Israéliens et les Palestiniens…rétablir la possibilité de négociations de paix », peineront peut-être à répondre présent car la France est plongée depuis quelque temps dans des manifestations et autres grèves devant lesquelles le gouvernement reste impuissant. Dès lors, cette insistance pour régler les problèmes des autres, est assez cocasse. Le Premier ministre israélien, directement concerné, multiplie les gestes de refus de cette « initiative ».

Une France plongée dans la chienlit qui veut régler un conflit centenaire ne la concernant pas

Qui viendra donc, le 3 juin 2016, à « cette réunion ministérielle, première étape de l’initiative que porte – la France – pour la paix au Proche-Orient » ? Réponse assez vague du Quai d’Orsay : « une vingtaine de participants, dont notamment les membres permanents du conseil de sécurité des Nations unies, les membres du « Quartet », la Ligue arabe ainsi que des partenaires internationaux impliqués en faveur du processus de paix, notamment européens et arabes ».


Il est vrai qu’en temps de grèves et de blocages divers, avec coupures d’électricité, trains ne circulant pas, et d’inondations préoccupantes, il est difficile de garantir la présence de quiconque, hormis, peut-être, celles du Président de la République qui ouvrira cette réunion et du ministre des Affaires étrangères qui la présidera.


Sans doute très important à leurs yeux étant donné que l’acharnement dont ils ont fait preuve pour organiser une réunion sans que soient conviés les intéressés, eux-mêmes, et alors qu’Israël a maintes fois signifié son opposition pure et simple, a un indéniable côté opération de communication à destination des électeurs musulmans et de gauche s’inscrivant sur les échéances électorales de 2017.

Par ailleurs, l’impartialité de la France, puissance invitante, est loin d’être garantie, on le sait…. Une France qui continue aujourd’hui à cofinancer les salaires payés par l’Autorité palestinienne aux terroristes jugés et condamnés par Israël.

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La Ligue arabe et ses délires anti-israéliens

L’une des parties invitées, la Ligue arabe, vient de tenir une réunion extraordinaire au Caire. Le 28 mai 2016, Nabil al-Arabi, qui présidecette organisation regroupant vingt et un États arabes, dont « la Palestine »,, déclarait qu’Israël est « vraiment devenu aujourd’hui le dernier bastion dans le monde du fascisme, du colonialisme et de la discrimination raciale ». Quant à Mahmoud Abbas, président non élu de l’Autorité palestinienne, présent à cette réunion et qui sera donc aussi présent, sans l’être, lors de la rencontre de Paris, il accusait une fois de plus Israël d’être entièrement responsable du blocage des négociations, en dépit d’une soi-disant bonne volonté palestinienne.

Jérusalem et le conseil des ministres israéliens pour marquer la Journée de Jérusalem

La réunion du Cabinet ministériel israélien festif du 2 juin pour marquer la Journée de Jérusalem, s’est tenue à ciel ouvert près de « la source d’un ruisseau, source », notait le Premier ministre israélien, « de notre peuple et de notre héritage, lieu dont les eaux vives nous ont nourri pendant des milliers d’années. » Lors de cette réunion, en présence de deux nouveaux ministres, Avigdor Liberman – Défense – et Sofa Landver – Immigration et Absorption – et du Maire de Jérusalem, Benyamin Netanyahu évoquait un investissement de « près d’un milliard de shekels pour le développement de Jérusalem, de technologie et de compagnies. » Il ajoutait : « Le visage de Jérusalem change. Il y a un développement technologique intéressant. De Sion s’élancera la Torah, et elle part des yeshivot ; de Sion s’élanceront les logiciels ( tocha en hébreu ) et ils le font depuis de nouvelles compagnies que nous cultivons ici. » Il parlait ensuite de la beauté de Jérusalem, ville universitaire, « capitale humaine, nationale et internationale » et de « ses parcs merveilleux », rappelant que « les premiers plans pour le développement de Jérusalem furent ceux du roi David et après lui du roi Salomon ».

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Une réponse claire à ceux qui entendront le 3 juin décider du partage de Jérusalem et de frontières, diktats rejetés par Israël.


Fin de la réunion ministérielle sur l’initiative pour la paix au Proche Orient
Des têtes des mauvais jours !!!

Par Hélène Keller-Lind

 

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martin54

En ce jour, je ferai de Jérusalem une pierre lourde à soulever pour toutes les nations; tous ceux qui voudront la soulever s’écorcheront cruellement. Cependant tous les peuples de la terre se réuniront contre elle.