Impact limité du 1 sur les géants mondiaux : Les actions montent malgré les appels au boycott

Le mouvement de boycott visant les produits de sociétés accusées de soutenir Israël gagne en ampleur, principalement dans le monde islamique. Cependant, une analyse approfondie des performances boursières de ces entreprises révèle un scénario inattendu. Certaines entreprises ont vu leurs actions augmenter plutôt que de diminuer depuis le début des campagnes de boycott.

Des actions en hausse malgré les appels au boycott Depuis le 6 octobre dernier, les actions de grandes entreprises telles que McDonald’s ont connu une augmentation significative de 18 %, atteignant 296,25 dollars à la fin de l’année. De même, PepsiCo a enregistré une augmentation de 5,43 % à 169 dollars à la clôture de la dernière séance de bourse en 2023. Unilever a observé une légère hausse de 0,21 % à 48,32 dollars, et Coca-Cola a connu une augmentation de 10,54 % à 58,74 dollars depuis le début de la guerre israélienne dans la bande de Gaza.

Selon l’analyste des marchés financiers, Moatasem Al-Shahidi, la présence d’influences politiques sur les marchés est courante, mais il souligne que, jusqu’à présent, il n’y a pas de preuve que ces interventions aient eu un impact direct sur la performance des entreprises soumises au boycott.

Stratégies d’attente et de compensation L’intervention politique sur les marchés financiers est fréquente, notamment par des entités détenant une licence de « market maker », visant à maintenir la stabilité du marché. Cependant, l’absence de preuves tangibles suggère que l’impact sur les actions des entreprises soumises au boycott est peut-être temporaire.

Pour compenser l’effet négatif du boycott, certaines entreprises ont même relevé leurs prévisions de ventes au quatrième trimestre. Par exemple, PepsiCo a révisé à la hausse ses prévisions de bénéfices annuels pour la troisième fois en 2023, enregistrant un chiffre d’affaires net de 23,5 milliards de dollars au troisième trimestre.

Stratégies futures et acquisitions Bien que l’effet du boycott puisse être temporaire, les analystes suggèrent qu’une vague d’acquisitions par des sociétés étrangères d’entreprises arabes pourrait survenir après la fin de la guerre israélienne contre Gaza. Cette stratégie viserait à éviter les effets futurs des tensions géopolitiques et à renforcer leur présence sur des marchés abritant plus de 430 millions de consommateurs.

Le phénomène du boycott est-il temporaire ? Selon l’analyste des marchés financiers, Samir Raouf, le boycott actuel est un phénomène temporaire. Même s’il peut avoir un impact sur les titres, il représente une opportunité pour les fonds et les capitaux de parier sur la fin du boycott, entraînant une reprise des actions et des bénéfices.

En conclusion, bien que le boycott ait suscité des inquiétudes initiales, les performances des entreprises ciblées sur les marchés boursiers suggèrent une résilience surprenante. L’effet à long terme du boycott reste incertain, et les entreprises semblent adopter des stratégies pour atténuer l’impact négatif tout en explorant de nouvelles opportunités sur le marché mondial.

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KIGEM

Il ne faut pas croire QU il y que le marché arabe dans le monde de la consommation c est pour cette excellente raison que le BDS patauge dans la semoule( couscous raté)