Le pronom « Iel », contraction woke des pronoms il et elle, a fait désormais son entrée dans le Petit Robert. Avant-hier, c’était Jean-Luc Mélenchon qui voulait inscrire la liberté du choix du « genre » dans la Constitution ! Hélas ! Trois fois hélas !

C’est une énième concession à toutes les idéologies de déconstruction qui se retrouve dans les entrées du Petit Robert, le dictionnaire utilisée par des générations de Français. Une concession dénoncée par le Ministre de l’Education, alors que la langue est par essence un élément-clé d’assimilation et de concorde sociale. La langue française qui n’en avait vraiment pas besoin en ressort encore amoindrie et l’idéologie woke (éveillée) biberonnée à la bêtise crasse  s’en trouve renforcée.

 

Dans sa sélection de nouveaux mots, le dictionnaire «Le Petit Robert» a décidé d’intégrer le néo-pronom neutre «Iel», contradiction de «il» et de «elle». Un choix qui a fait bondir certains politiques, dont le ministre de l’Education nationale.

«C’est un pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. L’usage du pronom iel dans la communication inclusive», a expliqué Le Petit Robert.

Chaque mois, les lexicographes du dictionnaire y ajoutent des mots et expressions. Si «antivax» ou «passe sanitaire» n’ont pas fait réagir, le nouveau pronom à caractère inclusif a fait bondir certains politiques.

François Jolivet, député LREM de l’Indre a déploré cette «initiative malheureuse» du Petit Robert et l’a fait savoir sur Twitter. L’élu a également demandé l’avis de l’Académie française via une lettre manuscrite partagée sur ses réseaux sociaux, dénonçant notamment «une intrusion idéologique manifeste qui porte atteinte à notre langue commune et à son rayonnement».

François Jolivet a, une petite heure plus tard, obtenu le soutien de Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l’Education nationale a, lui aussi, regretté ce nouveau pronom, ajoutant que l’écriture inclusive «n’était pas l’avenir de la langue française».

 

Jean-Luc Mélenchon veut inscrire la liberté du choix du « genre » dans la Constitution.

Mais où va Jean-Luc Mélenchon ? Ce lundi 15 novembre, devant les étudiants de l’université de Lille, le chef de la France Insoumise a dévoilé une nouvelle mesure étonnante : l’inscription du choix du « genre »… dans la Constitution française !

Devant un amphithéâtre d’étudiants de l’université de Lille, Jean-Luc Mélenchon s’est livré ce lundi 15 novembre, à un plaidoyer vibrant pour les études sur le genre. Il a tout d’abord plaidé pour inscrire dans la constitution la liberté du choix du genre. Évoquant « l’aliénation du genre masculin » — les hommes seraient éduqués dans la violence dès leur plus jeune âge — il a appelé à « déconstruire le faux genre masculin ». L’homme serait violent par construction et il faudrait selon le chef de la France Insoumise, s’appuyer sur les études de genre « un travail de sociologue, d’anthropologue de psychologue », face aux « ignorants grossiers ». Enfin, il a conclu par la nécessité de « former les prof (esseurs) pour qu’ils fassent face à quelque chose qui va à rebrousse-poil de la construction genrée de la société telle que nous la connaissons aujourd’hui ».

La conférence de Jean-Luc Mélenchon avait lieu à Lille, sur les terres de Sandrine Rousseau, candidate mise en échec à la primaire d’EELV et désormais égérie du wokisme politique. Est-ce un hasard de voir Jean-Luc Mélenchon qui se vante d’entretenir de bon rapport avec elle, aller sur le terrain des idées LGBT compatible ? L’inscription dans la Constitution de la liberté du choix du genre est une nouveauté programmatique de la France Insoumise. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon le rappelle lui-même, « c’est ce qu’il se passe d’ores et déjà en France, vous pouvez changer de genre, ça ne veut pas dire changer de corps ».

Le droit de changer de genre est pourtant déjà acquis

C’est en effet le cas. Le site gouvernemental qui explique les démarches nécessaires à un changement de sexe sur l’État civil précise bien qu’il « n’est pas nécessaire d’avoir suivi un traitement médical ou d’avoir été opéré. Vous devez démontrer que le sexe indiqué sur votre état civil ne correspond pas à celui de votre vie sociale ». Mais alors, pourquoi inscrire ce droit dans la Constitution ? Jean-Luc Mélenchon le rappelle « Ça ne concerne pas des milliers de gens, il n’y a pas des centaines de milliers de gens qui sont torturés par cette question », mais, « ceux qui le sont souffrent, ils souffrent beaucoup, une souffrance qui a une origine purement administrative ». Alors le député des Bouches-du-Rhône en tire une conclusion : « Vous avez déjà le droit [de changer administrativement de sexe], mais si vous avez en plus un droit dans la Constitution, la liberté individuelle sera garantie ».

Mais quelle mouche a donc pu piquer Jean-Luc Mélenchon ? Au fond, il reprend là le raisonnement qu’il tient depuis plus de cinq ans sur l’avortement. Récemment, estimant qu’Éric Zemmour voulait l’interdire — ce qu’a nié l’ancien polémiste de CNews — le candidat FI à la présidentielle 2022 a rappelé qu’il ne s’agit pas d’un droit constitutionnel, et qu’il faudrait le protéger en l’y inscrivant. L’avortement concerne plus de 200 000 opérations chaque année. Bien loin du probable (le nombre officiel est inconnu) nombre de demandes de changement de sexe évoqué par Jean-Luc Mélenchon.

Mélenchon drague les partisans de Sandrine Rousseau

S’il faut inscrire les changements de genre dans la Constitution sous prétexte de la peine de milliers de personnes, combien de souffrances bien plus importantes en nombre pourraient l’être alors ? Le raisonnement tourne vite à l’absurde, et il convient d’analyser la proposition de Jean-Luc Mélenchon pour ce qu’elle est : du pur clientélisme destiné à récupérer quelques voix chez les partisans d’EELV déçus de ne pas avoir pour candidate Sandrine Rousseau.

Jean-Luc Mélenchon est décidément atypique. Celui qui se voyait en Jean Jaurès du 21e siècle se fourvoie depuis cinq ans en cédant petit à petit à sa frange « progressiste » et intersectionnelle. Lui l’amoureux de l’histoire, le tribun au lyrisme parfois impeccable — comme ce jour où il fallut rendre hommage à la députée du Modem, Marielle de Sarnez, décédée le 13 janvier 2021 — a cédé aux sirènes de l’écriture prétendument inclusive et de son point médian, outil d’exclusion et de massacre de la langue française. Il a cédé au camp de Clémentine Autain, Éric Coquerel, pour délaisser la gauche « Ruffin », plus préoccupée du sort des petits salaires que des questions de genre. Au vu des sondages, pas dit que cette stratégie porte ses fruits.

 

Source : CNews  &  Front Populaire

 

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Moses

Melenchon n’a aucune conviction. Une seule chose l’interesse : faire parler de lui et se faire élire là où il peut pour continuer à vivre aux frais de l’état

Cherk

La France part vraiment en couilles