Avertissement :

si le dispositif technique annoncé est intéressant comme mode de contrôle de la validité des informations, on trouve dans le listing suivant la liste quasi-complète des spécialistes de la désinformation, notamment sur les sujets sensibles comme l’Islam, le Moyen-Orient et Israël : AFP (Affaire du Tunnel sous la mosquée, 1996), Le Monde (Mise à l’isolement de la communauté juive, comme coresponsable des « tensions inter-communautaires » pendant l’intifada, soutien à l’UOIF par X.Ternisien dans « le monde des religions », chasse aux sorcières contre Alexandre Del Valle ), Libération (Affaire Tuvia Grossman, 2000), France-Télévisions (Affaire Mohammed al-Dura, 2000)… A tel point on peut avoir l’impression que cette mesure correspond à une de ces bonnes vieilles méthodes d’auto-amnistie (ou de damage-control) que savent si bien s’accorder les Parlementaires, par exemple… 

L’annonce en a été faite, lundi 6 février, par l’entreprise américaine, soumise à d’importantes pressions ces dernières semaines pour lutter davantage contre la prolifération de fake news, considérée par beaucoup comme un élément marquant de la dernière campagne électorale aux Etats-Unis.

Concrètement, le projet est de déployer prochainement en France un dispositif similaire à celui qui a été mis en place en décembre aux Etats-Unis avec le concours de cinq médias (ABC News, AP, FactCheck.org, Politifact et Snopes), et qui doit prochainement être lancé en Allemagne, avec la rédaction de Correctiv. En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP), BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes. Après la France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays.

Ce dispositif permet aux utilisateurs, grâce à une nouvelle catégorie de signalement, de « faire remonter » une information qu’ils pensent être fausse. Les liens signalés sont rassemblés au sein d’un portail, auquel les médias partenaires ont accès. Ceux-ci peuvent dès lors vérifier ces informations.

Si deux médias partenaires établissent que le contenu signalé est faux et proposent un lien qui en atteste, alors ce contenu apparaîtra aux utilisateurs avec un drapeau mentionnant que deux « fact-checkers » remettent en cause la véracité de cette information. Quand un utilisateur voudra partager ce contenu, une fenêtre s’ouvrira pour l’alerter.

 

Pour les liens signalés comme problématiques par les médias partenaires de Facebook, un panneau d’avertissement s’affichera lors du partage de ce lien sur le réseau social.

Pour les liens signalés comme problématiques par les médias partenaires de Facebook, un panneau d’avertissement s’affichera lors du partage de ce lien sur le réseau social. Facebook

Expérimentation

Ce contenu ne pourra pas donner lieu à une exploitation publicitaire sur Facebook. Quant à l’algorithme qui programme la distribution des contenus aux utilisateurs, il « pourra » réduire la circulation du « fake », selon les termes du communiqué de l’entreprise américaine.

« C’est cet élément qui nous a décidés, explique Jérôme Fenoglio, directeur du Monde. Pour la première fois, il serait possible d’agir sur un algorithme quand un contenu pose un problème éditorial. »

Avant ce déblocage, la décision de rejoindre ou non l’initiative de Facebook a suscité d’importantes hésitations au sein des médias. Le modèle proposé par le réseau social ne revient-il pas à faire à sa place le travail de chasse aux « fake news » ? L’accepter, n’est-ce pas permettre à un Facebook sous pression de montrer patte blanche et faciliter sa communication ?

Finalement, le pragmatisme l’a emporté et les titres concernés ont décidé d’avancer, tout en insistant sur le fait qu’il s’agit d’une expérimentation dont un premier bilan sera rapidement mené, dans deux mois. Le besoin de ne pas se désunir, pour discuter demain avec Facebook dans les meilleures conditions, a également joué. « On a tout intérêt à se serrer les coudes et à travailler ensemble sur ces questions », estime Michèle Léridon, directrice de l’information.

De chaque côté, on sait que si l’expérimentation devait se prolonger, la question des compensations pour le travail spécifique que les médias réaliseraient serait nécessairement posée. Même s’il ne s’agit dans un premier temps, de part et d’autre, que de tester et d’évaluer.

En parallèle, une autre plate-forme dont Google est partie prenante, et soutenue par Facebook, a également annoncé son lancement prochain : CrossCheck, au sein du projet First Draft. CrossCheck permettra au public de soumettre des questions et rassemblera les informations fournies par les seize médias français partenaires, dont à nouveau l’AFP, Le Monde, Libération, France Télévisions et France Médias Monde.

Le Monde

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Charles DALGER

VOUS N’AVEZ PAS HONTE DE REPRENDRE CE TITRE DE LA PROPAGANDE ANTIJUIVE DE FRANCEKIPU !

Si les « souchiens » français n’abattent pas en masse les propagandistes qui intoxiquent la population, la francekipu sera une déchèterie islamiste dans moins de cinq ans. Surtout avec l’énorme risque de bilal, ou l’autre marionnette fabriquée par les merdia…

La propagande, on la détruit, ou on l’ignore. On ne fait pas l’honneur d’en parler !

Jake

Je constate que tous ces médias sont de Gauche!!!!
Comme si la falsification venait exclusivement de la Droite!?Ne l’avez vous pas remarqué?????
Vous êtes complices ou nuls?
L’AFP EST une ordure et les autres pires encore!