François Hollande : « La vérité si je mens »

 Et ses collaborateurs essayent de le cacher.

Cachez ce « elle »…

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François Hollande : "La vérité si je mens"

Il y a une taupe à l’Elysée. Un agent de l’ennemi. Un réactionnaire infiltré. Cet odieux personnage a balancé au Figaro. Et ce qu’il a balancé fait frémir.

D’après le quotidien de Serge Dassault (un adversaire politique avec lequel Hollande communie quand même dans l’amour des Rafales) les collaborateurs des archives présidentielles ont soigneusement effacé un mot des retranscriptions écrites des interviews du président de la République. Ce mot tabou, ce mot interdit c’est « elle » !

Tout le monde sait que François Hollande est un fervent adorateur du doublement du sujet. Certaines de ses phrases sont restées fameuses. « La croissance elle est-là », « la reprise elle est là mais insuffisante ». Sur le fond le chef de l’Etat se fourre évidemment le doigt dans l’œil. Mais c’est la forme qui énerve certains. Le plus virulent d’entre eux : Alain Finkielkraut choqué de voir un président « parler comme un enfant ». C’est assez méchant. Mais on ne peut ignorer que le philosophe académicien est un puriste des plus farouches de la langue française.

On s’interroge sur les origines de ce tic, de cette manie langagière. Et nous avons trouvé. Le président de la République est manifestement influencé par le film La vérité si je mens avec des personnages campés dans le Sentier. Pour eux, le doublement du sujet est une deuxième nature à peu près aussi forte que leur frénésie pour les fringues.

Il est également envisageable que François Hollande ait succombé aux charmes d’un autre film très connu. Le plus célèbre des de Funès. Avec quelques répliques cultes comme « Rabbi Jacob il va danser ». C’est le Sentier aussi. Mais celui d’avant avec l’accent yiddish plus émouvant à mes yeux que l’accent pied-noir qui lui a succédé.

Une grande partie de la gauche étant pro-arabe et pro-palestinienne on comprend pourquoi à l’Elysée on cherche à effacer toute trace qui pourrait mener à la race maudite ! Maintenant, l’échéance de 2017 approchant, on peut être certain que le chef de l’Etat sera d’une vigilance extrême concernant le doublement du sujet. Sauf une exception : « mon quinquennat il était bon ». Il ne pourra pas s’en empêcher.

Benoît Rayski

Benoit Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Source : atlantico.fr

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