Pas de répit en vue dans le conflit avec le Hamas selon le chef d’état-major israélien
À l’occasion du 6ème mois de la guerre la plus longue qu’Israël ait connue depuis le premier conflit au Liban, le général Herzi Halevi, chef d’état-major de Tsahal, a tenu un point presse musclé. Ses propos reflètent la détermination de l’armée israélienne à poursuivre les opérations contre le Hamas, groupe qualifié de « terroriste », et à faire front face aux menaces extérieures.
Selon le général Halevi, ce conflit armé est d’une nature inédite et s’inscrit dans la durée. « Cette guerre diffère de toutes les précédentes par son caractère atypique. Il s’agit désormais d’une longue guerre à intensité variable » a-t-il martelé. Si une apparente normalité règne parfois, le haut-gradé met en garde contre tout relâchement : « Il n’y a aucune raison de paniquer, mais l’heure n’est pas à la complaisance. Nous devons rester conscients de la situation et toujours prêts. »
S’exprimant sur l’hypothèse d’une trêve, envisagée pour permettre la libération d’otages, M. Halevi assure que Tsahal serait « prête à payer ce prix » par obligation morale. Toutefois, l’armée resterait opérationnelle sur tous les fronts, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, au Liban et au-delà.
Revenant sur le récent retrait de la 98e division de Khan Yunis, dans la bande de Gaza, le chef d’état-major a tenu à clarifier : « Tsahal n’a pas quitté le secteur, de nombreux combattants y sont encore présents. » Puis d’avertir : « La guerre continue à Gaza et nous sommes loin d’en avoir terminé avec le Hamas dont les chefs restent chassés. »
L’Iran, qualifié de « plus grand problème mondial », représente une autre priorité. Sans entrer dans les détails, M. Halevi a affirmé la volonté d’Israël de contrer toute attaque de Téhéran.
Enfin, concernant les civils évacués du Nord, le général promet un retour « seulement dans des conditions de sécurité », sans avancer de délai précis, reconnaissant que « cela prendra encore du temps. »
Ce point presse soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Est-ce que Tsahal se retire du sud de la bande de Gaza sous la pression américaine, suite au décès des 7 travailleurs humanitaires ? Ou s’agit-il d’un retrait stratégique pour permettre aux troupes de se reposer avant la bataille de Rafah ? Quel rôle joue l’Iran dans cette situation, après l’élimination d’officiers supérieurs des Gardiens de la révolution iraniens ? Enfin, les négociations pour la libération des otages piétinent depuis plusieurs semaines. La situation est bien compliquée, espérons qu’elle s’éclaircisse dans les prochaines semaines.
Jforum.fr
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Nous en avons plus que marre de ce flot de déclarations émis par les responsables militaires israéliens que nous avons de plus en plus de mal à déchiffrer.
Il faudra leur dire que si il n’y a rien de fondamental à déclarer, il vaut mieux fermer sa gueule, comme dit le dicton :
Le silence est d’or, et la parole est d’argent…..