Guerre russo-ukrainienne : il est temps pour une paix négociée – Henry Kissinger

Kissinger a déclaré qu’il avait proposé en mai un cessez-le-feu en vertu duquel la Russie se retirerait sur les lignes de front avant l’invasion du 24 février, mais la Crimée ferait l’objet de « négociations ».

Le temps approche pour une paix négociée en Ukraine afin de réduire le risque d’une autre guerre mondiale dévastatrice, mais les rêves de briser la Russie pourraient déclencher un chaos nucléaire, a déclaré le diplomate américain vétéran Henry Kissinger.

Kissinger, architecte de la politique de détente de la guerre froide envers l’Union soviétique en tant que secrétaire d’État sous les présidents républicains Richard Nixon et Gerald Ford, a rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises depuis qu’il est devenu président en 2000.

Il n’y a pas de fin en vue au conflit déclenché par l’invasion de l’Ukraine par Poutine le 24 février , qui a tué des dizaines de milliers de personnes et chassé des millions de leurs foyers. La Russie contrôle désormais environ un cinquième de l’Ukraine.

Le Kremlin dit que Kiev doit reconnaître l’annexion par Moscou des régions du sud et de l’est . L’Ukraine dit que chaque soldat russe doit quitter son territoire, y compris la Crimée, que la Russie a annexée en 2014. Kiev a demandé à rejoindre l’OTAN après que Moscou a annoncé les annexions en septembre.

« Le moment approche de s’appuyer sur les changements stratégiques déjà accomplis et de les intégrer dans une nouvelle structure pour parvenir à la paix par la négociation. Un processus de paix devrait lier l’Ukraine à l’OTAN, quelle qu’en soit la formulation. L’alternative de la neutralité n’a plus de sens. . »

Henri Kissinger

« Un processus de paix devrait lier l’Ukraine à l’OTAN, quelle que soit sa formulation. L’alternative de la neutralité n’a plus de sens », a écrit Kissinger dans le magazine The Spectator dans un article intitulé « Comment éviter une autre guerre mondiale ».

Kissinger a déclaré qu’il avait proposé en mai un cessez-le-feu en vertu duquel la Russie se retirerait sur les lignes de front avant l’invasion du 24 février, mais la Crimée ferait l’objet de « négociations ».

Peut-on négocier avec la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine ?

Le conflit dans l’est de l’Ukraine a commencé en 2014 après le renversement d’un président pro-russe lors de la révolution ukrainienne de Maïdan et l’annexion de la Crimée par la Russie, les forces séparatistes soutenues par la Russie combattant les forces armées ukrainiennes dans l’est de l’Ukraine.

Le directeur de la CIA, William Burns, a déclaré dans une interview publiée samedi que si la plupart des conflits se terminaient par des négociations, l’évaluation de la CIA était que la Russie n’était pas encore sérieuse quant à une véritable négociation pour mettre fin à la guerre.

Kissinger, aujourd’hui âgé de 99 ans, a suggéré que s’il s’avérait impossible de revenir au statu quo établi en 2014, des référendums supervisés au niveau international sur un territoire revendiqué par la Russie pourraient être une option.

Poutine présente ce qu’il appelle « l’opération militaire spéciale » de la Russie comme un moment décisif où la Russie a finalement résisté à un bloc occidental, dirigé par les États-Unis, cherchant à tirer parti de la chute de l’Union soviétique en 1991 en détruisant la Russie.

L’Ukraine et l’Occident disent que Poutine n’a aucune justification pour ce qu’ils présentent comme une guerre d’occupation de style impérial.

Kissinger a averti que le désir de rendre la Russie « impuissante », ou même de rechercher la dissolution de la Russie, pourrait déclencher le chaos. Ni l’Ukraine ni aucun État occidental n’a préconisé l’une ou l’autre voie.

« La dissolution de la Russie ou la destruction de sa capacité de politique stratégique pourrait transformer son territoire englobant 11 fuseaux horaires en un vide contesté. »

Henri Kissinger

« Ses sociétés concurrentes pourraient décider de régler leurs différends par la violence. D’autres pays pourraient chercher à étendre leurs revendications par la force. Tous ces dangers seraient aggravés par la présence de milliers d’armes nucléaires qui font de la Russie l’une des deux plus grandes puissances nucléaires du monde. « 

Source : jpost.com

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ISRAEL

Si ces « Ukrainiens » avec son chef Zelenski cherchent à provoqué une confrontation nucléaire entre la Russie et l’Europe de l’ouest, celà vas dire que, ces « Ukrainiens » sont des vrais débiles ou des vrais nazis démons ou, leurs serveaux sont radiés encore par cette catastrophe nucléaire de Tchernobyl…ou, tous ces trois cas en même temps… En résumé ils ne cherche par ça aussi, qu’à extermination de 6 millions d’habitants civiles a Paris et sa région !

ISRAEL

l’OTAN est toujours en guerre contre la Roussie « Sovietique »…Cela vas dire, que l’OTAN n’a pas gagné cette Guerre froide, ni par sa « Grande gueule de loup » ! Mais la Roussie a bien réunie, récupérer toutes ses forces et ses armées nucléaires ! En plus, en ses débarrassant des tous les « poids lourds » pays des Slaves trop faibles et donc sacrifiés mises au premier ligne d’attaques nucléaires !

Asher Cohen

Cette guerre est un sac de nœuds où les ukrainiens ne sont que des pions. Kissinger ne fait que confirmer ce que j’ai d’emblée écrit en février dernier : les Démocrates américains veulent éliminer la Fédération de Russie de la scène internationale.

Le problème est qu’après une année de guerre, les russes n’ont perdu que 100.000 hommes. C’est sans commune mesure avec les 22 millions d’hommes qu’a perdus Staline, en seulement 4 ans, face à l’Opération Barbarossa du Reich allemand. Manifestement l’armée ukrainienne, ukronazie selon Poutine, n’est pas la Wermarcht allemande, et au rythme de 100.000 hommes perdus par an, les russes peuvent mener cette guerre durant des décennies. D’ailleurs ne remettent-t-ils pas le couvert en massant 200.000 à 500.000 hommes à la frontière nord, pour une offensive bis?

Les ukrainiens sont de grands enfants. Ils ne pourront pas gagner la guerre tant qu’ils n’ auront-pas bombardé et détruit les infrastructures ennemies sur le territoire russe, faute de quoi, même expulsés d’Ukraine, les russes ne cesseront pas de tirer de Russie des missiles à longue portée, comme ils le font actuellement. C’est comme si Israël se laissait bombarder par le Hamas ou le hizbulah, sans contre attaquer en frappant la bande d’ Haza et le Liban. La libération totale de l’Ukraine est insuffisante pour gagner cette guerre, et même pour cet objectif ils ne se sont pas préparés. Ils n’ont pas de missiles à longue portée, pas de chars modernes, pas d’aviation suffisante, et pourront difficilement s’en sortir sans l’intervention des force de l’OTAN. Jeff Stoltenberg, le directeur de l’OTAN affirme que l’Ukraine ne peut pas perdre. Cela signifie-t-il qu’au final l’OTAN interviendra directement pour achever la Russie? Qui vivra, verra.

Alex E. MÉRALI

Elle est encore vivante, cette répugnante momie « first américan » ?

Alex E. MÉRALI

Elle vit encore, cette répugnante momie ?

CeQueJePense

Poutine ne doit pas s en sortir par un chantage nucléaire.Il sait très bien qu’il n’est pas à l’abri dune attaque nucléaire car il n’est pas le seule à en posséder.Il devrait être tenu responsable et payer les dommages qu’il a causé à lUkraine qu’il a voulu annexer par la force .Il ne faut en aucun cas qu’il tire un profit de son agression car cela lui donnerait raison de son agression .Le monde devrait faire un blocus total avec la Russie et ses alliés pour signifier à ces peuplades que le temps des dictateurs est révolu et il commence à être temps qu’ils s’en libèrent au prix de souffrir de froid l hiver

Asher Cohen

Si comme les russes, vous étiez entouré de bases nucléaires, à l’Est comme à l’Ouest, comment réagiriez-vous? Poutine sait pertinemment que les ukrainiens cherchent à provoquer une frappe nucléaire russe, pour impliquer l’ Occident clairement.