Des manifestations de masse à Gaza contre le Hamas en pleine crise des coupures d’électricité
Des coupures fréquentes et sévères d’électricité à Gaza donnent l’énergie nécessaire à des milliers de Gazaouis pour descendre dans les rues du Nord de la Bande de Gaza, déclenchant des arrestations par dizaines et provoquant les tirs à balles réelles (pour le moment, en l’air) des gardes terroristes du Hamas. Les résidents ne bénéficient actuellement que de 3à 4 heures d’électricité par jour, dans un contexte de conflit politique entrez l’organisation terroriste le régime dictatorial et non-élu de Ramallah, soutenu par la France ; Israël continue de porter le poids de la plus importante centrale électrique.
« Nous vivons comme des rats », se lamente Mazen Abu Reyala, un pêcheur au chômage, père de cinq enfants, assis près d’un poêle primitif qu’il utilise pour chauffer sa maison. « Est-ce que je dois encore attendre, jusqu’à ce qu’il y ait un incendie? Ou est-ce que je dois attendre et voir mes enfants brûler parce qu’ils ont allumé des chandelles? »
La Cause de cette pénurie et, à la fois simple et compliquée, certains citoyens accusant le Hamas, le groupe islamiste qui dirige Gaza, alors que les dirigeants du Hamas accuse l’Autorité Palestinienne rivale, basée à Ramallah et d’autres encore, trop heureux de pointer un doigt accusateur sur Israël.
L’explication simple est que Gaza a besoin de 450-500 mégawatts de puissance électrique chaque jour, mais n’en reçoit à peine qu’un tiers. Environ 30MW produit par sa propre centrale électrique usagée, 30 MW importés d’Egypte et l’essentiel -120 MW étant fournis par Israël.
Avec des températures chutant de 4 à 5 centigrades la nuit, les gens cherchent à faire fonctionner du charge électrique et des radiateurs, faisant ainsi grimper la demande d’électricité.
La centrale d’énergie locale – qui a lourdement été endommagée par les bombardements israéliens au cours de la guerre de 2006 qui faisait suite à un tir de barrage de roquettes tirées de Gaza – qui ne conserve qu’environ la moitié de sa capacité potentielle, pourrait en produire un peu plus, mais il n’y a plus assez de trésorerie (après les achats d’armes et la construction des tunnels) pour acheter le carburant nécessaire pour activer la production.
Avec des factures de consommateurs impayées de plus de 1 milliard de $, la compagnie d’électricité n’est pas en position d’obtenir de crédits supplémentaires. Les responsables disent avoir besoin de 500 millions de $ pour réparer le réseau énergétique. Mais Israël et l’Egypte maintenant blocus serré, à cause de la transformation des matières premières destinées aux civils en armement militaire ensuite utilisé contre Israël ou l’armée égyptienne, obtenir des pièces de rechange n’est pas aussi évident.
L’Autorité Palestinienne, qui paie pour les fournitures d’électricité provenant d’Egypte et d’Israël, transfert normalement le carburant nécessaire à Gaza et l’exempte de la majeure partie des impôts. Mais à cause de ses propres restrictions budgétaires, elle ne compense plus tous les impôts, provoquant la colère du Hamas.
Le Porte-Parole Fawzi Barhoum a déclaré que le Hamas serait ouvert à des solutions et accuse l’Autorité Palestinienne de manipuler la crise comme un moyen « de porter atteinte à l’image du Hamas et de sanctionner le peuple de Gaza ».
Malgré le fait que l’Etat hébreu fournit l’essentiel de l’électricité, la compagnie d’électricité d’Israël pourrait livrer plus d’électricité encore et à des réserves mises en place pour le faire, mais elle n’a pas été payée pour toute l’électricité fournie par le passé et elle veut des garanties financières avant d’en livrer plus.
La population de Gaza, forte de 2 millions d’habitants, est de plus en en colère. Il vient d’y avoir de nombreuses manifestations et bien d’autres sont prévues. Adel Al-Mashwakhy, un comédien local, est détenu depuis mercredi, quelques heures après avoir posté un message Facebook critiquant le Hamas comme responsable des coupures. Cette vidéo a été visionnée par plus de 180.000 visiteurs.
« Il n’y a pas de travail, pas de passages (en Egypte), pas de nourriture,pas d’eau à boire et, par-dessus le marché, pas d’électricité! » dit-il dans sa vidéo.
« Y en a marre du Hamas. Assez, assez, assez. Nous voulons de l’électricité, Nous voulons de l’électricité, Nous voulons de l’électricité ».
La nuit, Gaza est dans le noir complet, sans lumières dans les rue ni d’électricité dans la plupart des maisons. Aux coins des rues, on peut apercevoir des feux mis au point par les habitants, de petites foules se rassemblant autour pour obtenir un peu de chaleur.
Le bruit des générateurs peut s’entendre depuis certaines usines et des foyers plus opulents, mais la plupart ne peut pas se permettre de tourner des générateurs au diesel 20 heures par jour.
Le propriétaire d’une boulangerie, Haitham Badra dit avoir subi de lourdes pertes à cause du fait qu’il devait acheter du carburant au générateur.
« Nous avions l’habitude d’acheter 1.500 litres de diesel par semaine. Maintenant, on doit en acheter 4.000 litres à un coût de 20.000 shekels par semaine », d’après Badra. « Si la crise se poursuit plus longtemps, toutes les boulangeries et les restaurant de Gaza vont s’effondrer et fermer ».
Tareq Lubbad, porte-parole de la compagnie d’électricité, déclare que normalement Gaza a besoin de 450 MW par jour. Mais cela a augmenté du fait de la forte demande de l’hiver. Il met en garde contre des coupures encore plus profondes et plus longues à venir.
« Si aucune solution viable n’est trouvée, cette crise va s’amplifier et les heures sans électricité augmenter », dit-il.
Averti des difficultés à Gaza, qui sont les conséquences des guerres lancées par le Hamas contre son voisin, le Ministre de de la Défense d’Israël Avigdor Lieberman a récemment fait référence au calme dans la région, en disant : « Si le calme à la frontière avec la Bande de Gaza se poursuit, nous autoriserons le passage d’une aide humanitaire accrue ».
En outre, Ynet a appris que, pour la première fois, une décision a été prise d’établir un système de transport pour le transfert de carburant et des matériaux de base dans la construction, depuis le barrage terminal d’Erez, vers le nord de la Bande de Gaza.
Matan Tzuri a contribué à ce reportage.
Adaptation : Marc Brzustowski
C est aux francouillons d alimenter gaza ( gratuitement ) en petrole , apres tout ils en ont pliein !
Comment les franchouillards, et les pays arabes complices de la France , ne financent plus leur amis à gaza..c’est le monde à l’envers….lol…faut leur proposer un allé simple en Europe ….