Si l'on se fie à la conversation rapportée par "Valeurs actuelles", Gérard Collomb se montre beaucoup plus disert une fois les micros coupés...

Si l’on se fie à la conversation rapportée par « Valeurs actuelles », Gérard Collomb se montre beaucoup plus disert une fois les micros coupés… – Sarah ALCALAY/SIPA
C’était « off »

Gérard Collomb se lâche dans « Valeurs actuelles » sur le vivre-ensemble et l’immigration

L’hebdomadaire de la droite dure rapporte une conversation « off » avec l’ex-ministre de l’Intérieur, tenue lorsqu’il était encore en poste place Beauvau. Gérard Collomb y parle à coeur ouvert, jugeant qu’il reste « peu de temps » avant une « sécession » entre communautés…

Le 3 octobre dernier, sur le perron de l’hôtel Beauvau, Gérard Collomb prononce son discours de sortie : après une année et demi au gouvernement, il quitte son poste de ministre de l’Intérieur pour briguer à nouveau la mairie de Lyon. L’air grave, le septuagénaire lâche alors une phrase en guise d’alerte solennelle sur la situation des quartiers, où « la loi du plus fort » s’imposerait devant celle de la République. « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face« , lance Gérard Collomb devant un Edouard Philippe stoïque.

Souvent polémique en « on », micros ouverts, il semble que l’ancien ministre de l’Intérieur se montrait encore plus offensif en « off », lors de ces conversations informelles avec les journalistes qui ne sont pas censées se retrouver couchées sur le papier. Dans son dernier numéro, à paraître ce jeudi 1er novembre, l’hebdomadaire très droitier Valeurs Actuelles choisit de dévoiler un dialogue « off », dans le cadre d’un dossier sur « l’intensification de la brutalité de notre société« . Un journaliste du magazine affirme s’être entretenu en tête-à-tête avec Gérard Collomb le 13 février dernier, dans « une antichambre de la préfecture du Loiret« . La conversation s’oriente vite vers « la situation sécuritaire en France« .

Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…

Gérard CollombEx-ministre de l’Intérieur

Celui qui était alors ministre de l’Intérieur ne prend pas de gants, d’après les propos rapportés par nos confrères : « C’est très inquiétant. Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble… » Le réflexe du journaliste Valeurs Actuelles est immédiat : « Quelle est la part de responsabilité de l’immigration ? » « Enorme, lui répond Collomb. C’est pour ça qu’avec Emmanuel Macron nous avons voulu faire changer la loi« . L’ancien socialiste fait ici référence à la loi Asile-immigration, qui a créé des remous jusque dans la majorité macroniste, dont une partie la jugeait trop répressive. Le journaliste de Valeurs lui reproche plutôt de ne s’attaquer « qu’à l’immigration illégale« , alors que « la légale permet de faire entrer plus de 200.000 personnes sur le territoire chaque année« . »On fait étape par étape. Mais ça reste un problème…« , lui rétorque alors Gérard Collomb, décidément plus radical en privé qu’en public sur le sujet.

Cinq ans pour « éviter le pire » d’après Gérard Collomb

Le reporter pousse son avantage, demandant au ministre s’il estime « qu’on n’a plus besoin d’immigration en France« . Réponse positive de Gérard Collomb, qui décrit un « vivre-ensemble » fortement endommagé : « Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent… » Lorsque son interlocuteur l’interroge pour savoir s’il craint « une partition » ou « une sécession« , le ministre admet que « c’est ce qui [le] préoccupe« , sans étayer davantage. Combien de temps « avant qu’il ne soit trop tard« , s’enquiert le journaliste de Valeurs Actuelles ? « C’est difficile à estimer, mais je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible, estime Gérard Collomb sans étayer son estimation. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après…« Si certains trouvaient l’ancien ministre trop clivant lorsqu’il était en place à l’Intérieur, il faut savoir qu’il retenait ses coups !

marianne.net

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Bonaparte

Un constat effrayant : Comment les Anglais ont succombé passivement à l’invasion
> > musulmane
> > « Quand vous laissez la porte du poulailler grande ouverte,
> > ne venez pas vous plaindre si le renard a mangé les poules… »
> >
> > Maire de Londres ? Musulman !
> > Maire de Birmingham ? Musulman !
> > Maire de Leeds ? Musulman !
> > Maire de Blackburn ? Musulman !
> > Maire de Sheffield ? Musulman !
> > Maire d’Oxford ? Musulman !
> > Maire de Luton ? Musulman !
> > Maire de Oldham ? Musulman !
> > Maire de Rochdale ? Musulman !
> > Plus de 3.000 Mosquées
> >
> > Plus 130 tribunaux appliquant la sharia islamique…..
> > comme au bled !!!
> >
> > Femmes musulmanes : 78% ne travaillent pas et bénéficient des allocations
> >
> > Hommes musulmans : 63% ne travaillent pas et bénéficient des allocations
> >
> > Familles musulmanes : 6-8 enfants bénéficient des allocations
> >
> > aujourd’hui toutes les écoles du Royaume Uni ne servent QUE de la viande HALAL !
> >
> > Tout cela pour 4 millions de musulmans sur une population de 66 millions
> >

Bonaparte

Il aurait dû rester au gouvernement et se battre.

galil308

J’admire Mr l’ancien ministre, il a su dire non à l’angélisme, au « politiquement correct »..
Lui seul a osé dire la vérité.. !
Une seule étincelle via face de bouc a failli hier allumer, incendier la France, cette France devenue une poudrière..
Le point de non retour est largement dépassé, l’erreur de cette vague d’immigration de travail, puis de regroupement familial, et de peuplement pour finir, est aujourd’hui évidente pour qui ose regarder en face.
Ce n’est plus dans cinq ans, c’est aujourd’hui qu’il faut « rappeler » nos armées dispersées dans d’utopiques croisades « démocratiques » aux quatre coins de la planète, c’est ici que la démocratie est en danger !!!