Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, la confusion idéologique généralisée n’a jamais été aussi forte dans les médias. Chaque parti tire la couverture à lui, chaque analyste s’empresse de pointer du doigt ses ennemis habituels et de réitérer son sempiternel point de vue que les événements ne semblent jamais altérer. C’est ainsi que même avec une kalachnikov pointée sur le visage au cri de « Allah est le plus grand », il faut à tout prix proclamer l’innocence de l’islam et la culpabilité de l’occident. Un tel déni de réalité est le fruit d’un intellectualisme dévoyé — sans parler des intérêts stratégiques des partis politiques.

Par narcissisme et pour se donner le beau rôle de la colombe, un certain nombre d’irresponsables ne parlent ainsi que de fleurs, de paix, de hashtags symboliques… Cette compassion est la seule expression d’une population sous le choc, comme incapable de penser l’agression selon un autre paradigme que celui de sa propre culpabilité et de sa bonne volonté à aménager le « vivre ensemble ».

Un tour d’horizon des opinions autorisées laisse apparaître divers aveuglements. Cela va du déni à l’atténuation, de la théorie du complot à l’auto-culpabilisation. Il y a aussi des ennemis de la nation, ennemis de l’occident, dont le discours n’est rien moins qu’une justification du jihad. L’aveuglement principal consiste à ne pas vouloir reconnaître les fondements culturels et théologiques de l’islam, l’histoire de son irrédentisme anti-chrétien et anti-juif. Allons-nous continuer longtemps à considérer la moindre des actions occidentales comme responsable des atrocités de l’Etat Islamique ? Ce n’est pas l’occident qui pousse le monde musulman à pratiquer la lapidation, les exécutions au sabre, le pogrom anti-juif ou anti-chrétien ou à semer la terreur au Kenya ou au Mali, en Israël ou au Soudan. Mais comment attendre une réforme de l’islam par le volontarisme de ses fidèles quand l’occident, même agressé, est incapable de faire le constat lucide de cette violence ?

Dans un texte de Mediapart appelant à considérer la France et l’occident comme coupables et le Coran comme innocent, on trouve des niaiseries de ce style :

« A-t-on jamais résolu un conflit idéologique par la guerre ? Les flammes du nazisme, battu à plate-couture en 45, sont-elles éteintes aujourd’hui ? Une idéologie ne peut être étouffée que par un raisonnement, une pensée, une rhétorique profonde faite d’arguments et d’implications ontologiques, et nécessite que l’interlocuteur se sente concerné, impliqué dans l’expérience téléologique du sujet qu’il réfléchit. Le substantif bref pour résumer cette longue phrase ? L’éducation. »[1]

Avec la naïveté d’un enfant de 6 ans et le narcissisme d’un élève d’hypokhâgne qui croit à la toute puissance de son hochet rhétorique, ce discours brandit de pures abstractions et croit que connaître le sens du mot « téléologique » protège des balles de kalachnikov… Cette forme d’intellectualisme pacifique agit comme un talisman et on la retrouve dans nombre d’analyses : comme si faire assaut de finesse, démontrer une subtilité battant en brèche les évidences permettait de se hisser au-dessus de la violente radicalité du réel. Il paraît utile de rappeler que oui, le nazisme a été vaincu militairement et n’existe plus qu’à l’état résiduel — sauf, justement, dans le monde musulman où le Mufti Al-Husseini a répandu la parole nazie et où se sont réfugiés les nazis qui ont exporté leur savoir-faire antisémite et militaire. Cet article de Mediapart ne dit pas comment « éduquer » la multitude armée d’un texte, le Coran, qui exhorte à tuer les mécréants.

Il est vrai que ce texte de Mediapart considère justement le Coran comme « un magnifique poème de spiritualité ». Soulignons que le « poème » en l’occurrence, est appliqué à la lettre depuis près de 1500 ans et qu’il comprend des injonctions auxquels les croyants obéissent souvent, comme « Tuez-les [les incrédules] partout où vous les rencontrerez » (2/191-193) ; « S’ils se détournent du chemin de Allah, saisissez-les, tuez-les partout où vous les trouverez! » (An-Nisa’, 4/89) ; « Ceux qui parmi les gens du Livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribut après s’être humiliés » (9/29).[2] Sur le plan politique et théologique, il faudrait considérer cela comme étant au moins un peu problématique. C’est même en niant cette réalité que l’on exempte l’islam de toute réforme et de tout retour sur la violence qu’il renferme — sauf à considérer que l’application de la charia et les conquêtes islamiques depuis 622 ne sont que de mauvaises lectures du texte d’origine, ce qui finit tout de même par concerner l’ensemble du monde musulman — et qui sommes nous pour décider de ce qu’est l’islam à la place des musulmans qui le pratiquent dans le monde ?[3]

Avec une candeur d’une innocence radicale, ce texte pose fielleusement que les conflits sont faits pour être résolus. Cela n’est vrai que dans le cadre d’une civilisation rationnelle où la guerre est « la continuation de la politique par d’autres moyens » pour reprendre l’axiome de Clausewitz. Or, aujourd’hui, la guerre contre le jihadisme est strictement existentielle. Il s’agit pour nous de survivre, pas de mettre un point final à une dissertation de philo en trois parties. Il ne s’agit pas de démontrer, d’avoir raison, de convaincre, mais de se donner les moyens (militaires — eh oui, pas de grandes valeurs humanistes sans la violence capable de les appliquer) de ne pas mourir et de faire prospérer une civilisation où l’on écrit des dissertations de philo.

Evidemment, la philo s’arrête là où commence la mauvaise foi car Mediapart, tout en incitant l’occident à se considérer éternellement coupable et responsable de toutes les barbaries, fait aussi de la publicité à l’imam de Brest[4] qui enseigne notamment aux enfants que la musique les transformera en singes ou en porcs et en fait des adorateurs du diable. C’est sans doute cela, l’islam modéré et républicain. Sauf que pendant que l’imam diffuse son venin anti-musical, la contrepartie armée de sa pensée prend d’assaut le Bataclan.

Simultanément, le NPA entonne le même air que les Indigènes de la République,[5] à savoir un renversement causal victimaire : selon eux, ce sont les musulmans qui sont victimes de racisme et d’agressions militaires et il est normal qu’ils réagissent. Avec toutes les arguties pseudo-philosophiques de la mauvaise foi, ils présentent un front crypto-islamique de fait, comparable au rôle que jouent les députés arabes de la Knesset en Israël, à savoir déstabiliser la nation et appeler au soulèvement. S’il faut penser la situation actuelle dans une logique de guerre, il s’agit assurément d’un front intérieur qui se revendique comme traitre à la nation.

Dans son communiqué, le PIR, par une figure de rhétorique éprouvée, ne peut s’empêcher de retourner complètement les faits : « Nous sommes bouleversés par ces actes terroristes que rien ne peut justifier mais… ». On note que la concession introduite par « mais » est justement le début d’une justification. Un tel contournement verbal possède un nom : il s’agit de la paralipse, figure de style des hypocrites consistant à affirmer une chose en feignant de ne pas la dire. Le PIR indique ainsi que « La France connait le retour de flamme d’une politique étrangère belliciste en Libye, au Mali, en Syrie, en Irak… motivée par la stratégie du « choc de civilisations » et son corrélat interne que sont le racisme et l’islamophobie d’État. Nous dénonçons ceux qui d’ores et déjà cherchent à instrumentaliser cette tragédie dans le sens de politiques répressives à l’encontre des musulmans, des réfugiés et de l’ensemble des foyers de résistances des quartiers populaires. »

Ce point de vue est positivement islamiste puisqu’il considère que c’est l’islam qui est agressé et qu’il possède donc des raisons d’agir. C’est évidemment un mensonge factuel : il a bien fallu que l’EI existe et revendique de rétablir le Califat pour qu’on s’oppose à lui. Il s’agit de la part du PIR d’une véritable menace de soulèvement puisque « les foyers de résistance des quartiers populaires » sont d’emblée considérées comme des victimes, exonérés de responsabilité, et donc eux-mêmes appelés à réagir d’une manière similaire. Ce « parti » considère donc qu’une partie des citoyens français, les « Noirs, les Arabes et les musulmans », comme la base (victimisée, bien sûr) d’une force en sympathie avec les jihadistes. Là encore, la prétérition domine mais c’est bien ce qu’il y a à comprendre dans cet alignement politique. 

Libération a publié un papier abject qui rejoint ce positionnement : c’est la France qui a « nourri la rancœur et la radialisation au Proche-Orient ».[6] Comme si la politique de la France forçait l’EI à organiser des marchés aux esclaves et à pratiquer les supplices les plus atroces tels que des décapitations collectives, y compris de musulmans, devant une caméra… L’absurdité morale consistant à s’attribuer la responsabilité des actes d’autrui revient à en dédouaner les auteurs. L’« expert » qui écrit ce texte attribue à la « démission de l’Europe sur la question palestinienne » une responsabilité dans les attentats. Il fallait bien s’y attendre : c’est la faute d’Israël. Je n’ai pas envie ici de ressasser les preuves historique et politiques qui font de ce discours un fondement de l’antisémitisme obsessionnel consistant à toujours considérer les Juifs comme responsables de tout ce qui se passe dans le monde. J’ai suffisamment décrit par ailleurs le retournement moral consistant à transformer la victime en bourreau. Il s’agit une nouvelle fois d’un point de vue islamique qui victimise le jihadisme en noyant le poisson dans des causes circonstancielles malgré des siècles d’agressions anti-chrétiennes et antijuives dont l’islam est responsable.[7] Passons aussi sur le fait que la France et l’Union Européenne sont en réalité à la pointe des pressions envers Israël et qu’elles financent massivement l’Autorité Palestinienne. Des textes de cette nature cumulent le mensonge, la mauvaise foi, l’antisémitisme, sans parler du crétinisme logique. Tout ça dans un journal « de gauche » qui fait figure de bible pour les croyants bobos…

La France sait désormais ce qu’est une agression de civils par des jihadistes. On attend que la France fasse amende honorable dans son rapport à Israël, même si on peut en douter : en France, quand des Israéliens se font tuer dans des attentats, on ne met pas un filtre israélien sur sa photo de profil Facebook, on condamne la réaction disproportionnée…[8] Et puis l’Europe est occupée à étiqueter de l’étoile jaune du boycott les produits israéliens qui la dérangent — tout cela par soumission face à leurs partenaires islamiques. Cela ne sert à rien de sacrifier les Juifs : l’UE aura le déshonneur et la guerre. Dire que Paris venait de s’aplatir en accueillant en grande pompe le terroriste non repenti qu’est Mahmoud Abbas (financier des attentats de Munich, organisateur du massacre des enfants de Maaloth en 1994)… et en lui décernant une médaille ! Cette attitude s’est vue particulièrement développée dans les mairies communistes célébrant divers terroristes palestiniens : est-il étonnant que Saint Denis hisse le drapeau palestinien pendant les attentats au couteau en Israël et que les terroristes s’exprimant en France viennent y trouver refuge ?

Comme dans les prisons françaises, chez les supporters de football turcs ou bosniaques, on s’est beaucoup réjoui des attentats dans le monde arabe. Il faudra peut-être que les militants de la bien-pensance y songent la prochaine fois qu’ils voudront descendre dans la rue pour défendre les jihadistes palestiniens. Il faudra qu’ils soient conscients de l’hypocrisie antisémite de l’Autorité Palestinienne, qui encourage les attentats de civils israéliens tandis que le journal de l’Autorité Palestinienne, Al-Hayat Al-Jadida affirme : « Il est clair que le Mossad est derrière les attaques suicides de Beyrouth et de Paris » ![9]

Les pacifistes collaborateurs se sont exprimés[10] dans Mediapart pour considérer que le discours martial du président français était dangereux : « Vos tentatives de calmer la nation menacent la sécurité du monde. Votre recours à un vocabulaire énergique ne signale que la faiblesse. Il existe d’autres formes de fermeté que celle de la langue de la guerre » et réclamer « plus de démocratie, plus d’ouverture, plus de participation ».

C’est aussi la position de Villepin, défenseur et collaborateur objectif du régime de Saddam Hussein, avocat d’un Qatar qui finance le Hamas[11] : « Faire croire que nous sommes en guerre est un piège. […] Ce n’est pas à nous d’engager le combat avec nos armées là-bas. Cette approche de ‘guerre’ contre le terrorisme n’est pas la bonne » (15 nov. Sur RTL). Venant d’une telle personnalité, une position d’apaisement envers les jihadistes représente un discours de collaborateur sournois.

Guidé par l’intérêt électoral, Claude Bartolone affirme de son côté : « Il ne faut pas qu’on établisse de lien entre les classes populaires, les banlieues populaires et ces terroristes qui n’ont rien à voir avec ces populations qui n’aspirent qu’à vivre normalement » (Europe 1, 18 novembre). Il reste donc encore à M. Bartolone à découvrir qu’il y a des islamistes à St Denis. Il faudrait pour cela qu’il prenne le RER de la région dont il brigue la présidence et qu’il se demande pourquoi les jihadistes se planquent dans le 93. En tout cas, il ne faut visiblement pas compter sur les populations qui aspirent à vivre « normalement » pour faire le ménage dans les mosquées et signaler les jihadistes. Après tout, l’imam de Brest compte 180 000 followers Facebook, ce qui ne semble pas prouver son isolement au sein de la communauté… D’ailleurs Tarek Oubrou, imam de Bordeaux membre de l’UOIF et proche des Frères Musulmans, au discours toujours faussement équilibré, considère qu’« Il y a de l’exagération sur la radicalisation de l’islam en France »[12] et qu’il faut que « la sanction soit individuelle. Elle ne doit concerner que l’imam, pas les fidèles »,[13] exonérant ainsi toute une population de son soutien idéologique aux extrémistes.

Malgré son incohérence, ce paysage discursif augure peut-être d’une recomposition des consciences. En effet, la population française ne s’est jamais autant sentie touchée par les attentats et leur caractère monstrueux. Le peuple se sent trahi par ses élites, coupables d’avoir laissé en liberté des tueurs, d’avoir laissé pourrir et grossir la question du fondamentalisme islamique, et, plus encore de ne pas appliquer la loi, ni les valeurs dites républicaines. Le peuple n’acceptera plus ces discours qui nient la réalité car la réalité se fait de plus en plus pressante et on peut se demander ce que sera la réaction des Français au prochain attentat. Les faux-fuyants rhétoriques ne tiendront plus longtemps. La compassion non plus.

Par Jean Szlamowicz, professeur des universités, auteur de Détrompez-vous ! Les étranges indignations de Stéphane Hessel décryptées.

 

 

Remerciements à Hélène Palma pour sa relecture.

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[1] http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-adrien-marciset/141115/ne-laissons-pas-sinstaller-lesprit-de-guerre

[2] Le Coran, par J Grosjean, traduction et notes de D. Masson, éd NRF, collection la Pléiade.

[3] Pour une analyse des représentations pacifiques de l’islam dans les médias français : voir mon article « Historiens, journalistes, pédagogues face à l’islam : discours de l’occultation, de l’euphémisation et du révisionnisme » (Controverses n° 18). http://www.controverses.fr/pdf/n18/szlamovicz18.pdf

[4] « Rachid Abou Houdeyfa, l’imam des jeunes que les politiques boudent », 9 octobre 2015. On y apprend que « le prêcheur de Brest ringardise tous ceux qui l’ont précédé » avec ses « vannes bien senties ». L’imam explique aussi comment se soigner à l’aide d’urine de chamelle : https://www.youtube.com/watch?v=2e-RIgI8Ql8

[5] « Une nouvelle fois, les principaux responsables de ce déferlement de violence barbare appellent à l’union nationale. Ils tentent de retourner la situation dramatique à leur avantage pour étouffer l’indignation et la révolte. Ils ont pour cela un bouc émissaire tout trouvé, les musulmans. Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen. Nous dénonçons le racisme que distille l’État au nom de prétendues ‘valeurs de la république’ au moment même où, sous couvert de lutte contre le terrorisme, ce sont les droits démocratiques qui sont menacés. Nous demandons la levée de l’État d’urgence. » www.europe-israel.org/2015/11/le-parti-anti-israelien-npa-rend-responsable-letat-francais-des-attentats-et-demande-la-levee-de-letat-durgence/ et www.indigenes-republique.fr/attentats-de-paris-communique-du-pir/

[6] http://www.liberation.fr/debats/2015/11/15/le-retour-du-boomerang_1413552

[7] Andrew G. Bostom, The Legacy of Jihad (Prometheus Books, 2008) ; The Legacy of Islamic Antisemitism: From Sacred Texts to Solemn History (Prometheus Books, 2008).

[8] Un rescapé du Bataclan considère par exemple qu’il est justifié pour les « Palestiniens » de pratiquer la violence terroriste : « J’ai beaucoup de souffrance à me dire que des mecs qui viennent d’à côté de chez moi en soient venus là. Je n’en voudrai jamais à un pauvre gosse palestinien qui souffre depuis qu’il est né de se faire péter la gueule et de me faire péter avec. Par contre, là, ces mecs-là n’ont pas eu leur maison bombardée, ils avaient une carte Vitale, étaient soignés, avaient une couverture sociale, on a eu la même éducation… C’est une véritable aberration. ». En somme tuer des Juifs en Israël est justifié mais pas des Français à Paris. Un égoïsme aussi aveugle n’augure pas d’une compréhension du phénomène terroriste, ni du paysage politique d’aujourd’hui. « Louis, rescapé du Bataclan », France Info, 19 novembre.

[9] http://www.lemondejuif.info/2015/11/autorite-palestinienne-israel-est-derriere-les-attentats-de-paris/

[10] http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/151115/monsieur-le-president-vous-etes-tombe-dans-le-piege

[11] http://www.marianne.net/Ils-ont-livre-la-France-au-Qatar_a225524.html

[12] France Inter, le 29 septembre 2015.

[13] France 3, 18 novembre 2015.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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DANIEL

D’où vient cette certitude inébranlable des bobos- gauchos à propos de la culpabilité d’Israel?
Attention, n’allez surtout pas croire qu’ils sont antisémites. Il les adore les juifs, les meilleurs bien sûr, ceux qui critiquent systématiquement Israel, parce qu’ils s’estiment au-dessus du lot et méprisent leur communauté.
Des lâches et des conformistes.IL y en a toujours eu qui n’ont pas pu supporter cette identité encombrante et qui ont préféré rejoindre le plus grand nombre.
Certains benêts ne manquent pas de saluer leur courage.Ne prennent-ils pas d’énormes risques?

André

« L’« expert » [article dans Libé] qui écrit ce texte attribue à la « démission de l’Europe sur la question palestinienne » une responsabilité dans les attentats… Des textes de cette nature cumulent le mensonge, la mauvaise foi, l’antisémitisme, sans parler du crétinisme logique. »

Ça montre surtout qu’il a la pétoche ! Cet « expert » qui a les foies sait-il que les djihadistes « français » en Syrie ont posté sur les réseaux sociaux, après les attentats, des photos non pas de « pauvres enfants palestiniens » mais de la guerre d’Algérie ?…

André

« Je n’en voudrai jamais à un pauvre gosse palestinien qui souffre depuis qu’il est né de se faire péter la gueule et de me faire péter avec. » déclare un rescapé du Bataclan. Ce qui ne l’empêche pas d’être un sombre crétin à la cervelle lavée par la propagande islamo-gauchiste. Aujourd’hui les « pauvres gosses palestiniens » qui sont tout autant soignés et éduqués en Israël et alentours, souffrent surtout d’obésité pour 30% d’entre eux.

Ils ne se prennent des coups que quand ils poignardent des juifs dans le dos pour « libérer » une terre qui ne leur a jamais appartenu, eux qui sont majoritairement les descendants d’ égyptiens-turcs-serbes-arabes-syriens et même maghrébins immigrants en Palestine juive tout au long du 20è siècle…

Gabriel Taieb Favre

Comme tout cela est vrai, c’est cette merde de gauchistes-pacifistes qui a permis à Hitler de régner sur l’Allemagne. Les Chamberlain et autres poules mouillées « libre-penseurs » ont pavé la route du pouvoir au nazisme au nom de la compréhension et de l’entente des peuples. Ici, je me dois d’ouvrir une parenthèse spéciale. Je fais parti de ceuix qui ont lu Mein Kampf (en allemand) et je dis ici que c’est un livre vraiment édifiant, la première partie retrace l’adolescence du Chef ainsi que ses paris (plutôt bluffs) politiques. Il raconte, que si la france ou la Grande Bretagne étaient intervenues à la remilitarisation de la Rhénanie, il aurait immédiatement fait retirer ses troupes. Rebelotte pour l’annexion des Sudètes, il était prêt à arrêter l’opération, mais ajouta-t-il  » ces hommes d’états sont des faibles et des lâches minés par un pacifisme béat » Qu’il est triste de donner raison à Hitler! Cette situation, toutefois, se retrouve de nos jours en copie conforme: on retrouve le conquérant et fanatisés, les prêches antisémites, les assassinats de civils et en face les dicours légnifiant et douçâtre des intello-gauchistes qui effectivement ne comprendront jamais rien à la vie réelle. Le nazisme a été brisé par la force et non pas par une réeducation pacifique qui ne servira jamais à rien. Il en va de même pour le nazislamisme, seule sa destruction « à la Berlin » en viendra à bout.

André

Je reviens à ce stupide blogueur de Médiapart qui, influencé par son vécu exclusivement scolaire, pense que les idéologies sont faites uniquement pour les livres et débattues avec force commentaires et notes en bas de pages…

Le même déclare encore : « Une idéologie ne peut être étouffée que par un raisonnement…et nécessite que l’interlocuteur se sente concerné, impliqué dans l’expérience téléologique du sujet qu’il réfléchit. »

C’est bien là tout votre problème, avoir un « interlocuteur qui se sente concerné » par votre jargon de khâgneux ! Mais ça n’est pas à nous qu’il faut prêcher votre bonne parole, il vous faut aller la prêcher plutôt dans les pays musulmans, à la source, vous ne croyez pas ?…

André

Il est vrai que ce texte de Mediapart considère justement le Coran comme « un magnifique poème de spiritualité ».

Personnellement chaque fois que j’ouvre une page du Coran, non seulement je n’y trouve guère de « spiritualité » et je me mets rapidement à bailler aux corneilles mais en plus, comme Houellebecq, je suis plutôt effondré par ce que je lis.

Passons sur l’abyssale connerie du nazisme vaincu, au fond, par une « rhétorique profonde » faite d’ « arguments et d’implications ontologiques ». Ainsi ce serait en raisonnant et en éduquant les nazis que leurs adversaires les auraient vaincus…

Sombre guignol qui, à mon avis, n’a jamais rien connu d’autre dans la vie que les bancs de l’école et n’a toujours pas compris, malgré ses nombreuses lectures et l’histoire du 20è siècle, que les idéologies s’affrontent aussi dans la pratique, sur le terrain et pas seulement en paroles, que ça lui plaise ou non.