Jusqu’à 10 000 soldats participeront à ces exercices, dans le but d’améliorer l’interopérabilité et de se protéger contre les drones et les missiles de croisière en cas d’attaque contre des villes, des aéroports ou des ports situés sur les côtes des pays de l’OTAN.
Crédit : Armée allemande
L’idée de l’exercice a été lancée en 2018 en réponse à l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, bien qu’elle ne soit dirigée contre « aucune partie » en particulier, a déclaré le général Ingo Gerharts, commandant de l’armée de l’air allemande, lors de la présentation de l’exercice.
Il a souligné que les États membres de l’OTAN sont déterminés à protéger « chaque centimètre » de leurs terres, ajoutant : « Nous sommes une alliance défensive et ces manœuvres ont été planifiées sur cette base ».
Mais ces manœuvres visent également à envoyer un message, en particulier à la Russie, a déclaré à la presse l’ambassadrice américaine en Allemagne, Amy Guttman.
« Je serais très surprise qu’aucun dirigeant mondial ne remarque ce que cela montre en termes d’esprit de cette alliance et ce que signifie la force de cette alliance, et cela inclut Poutine », a-t-elle déclaré, faisant référence au président russe.
« Quand nous sommes ensemble, nous doublons nos forces », a-t-elle ajouté.
La Finlande et la Suède, qui ont longtemps maintenu une neutralité officielle pour éviter tout conflit avec Moscou, ont demandé à rejoindre l’OTAN après l’invasion russe le 24 février 2022.
Les manœuvres comprendront un entraînement opérationnel et tactique, principalement en Allemagne, ainsi qu’en République tchèque, en Estonie et en Lettonie.
Jforum avec Nziv
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Crédit : Alhora Crédit pour le sergent : Armée de l’air allemande
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