Le 17 novembre, de violents affrontements ont éclaté entre les Forces démocratiques syriennes (SDF), soutenues par les États-Unis, et l’Etat islamique autour de la ville stratégique de Hajin, dans la vallée centrale de l’Euphrate. Les affrontements ont probablement été causés par une nouvelle tentative d’attaque du groupe terroriste.
Le centre de presse des FDS a déclaré que des combattants soutenus par les Etats-Unis avaient tué 37 éléments de l’Etat islamique (en deux jours) au cours des affrontements. Un engin explosif improvisé transmis par un véhicule suicide (SVBIED) et un véhicule du groupe terroriste ont également été détruits.
Les avions de guerre de la coalition dirigée par les États-Unis ont soutenu les combattants du FDS et effectuer plus de 16 frappes aériennes dans la vallée de l’Euphrate. Le centre des médias des FDS a affirmé que les frappes aériennes de la coalition prenaient pour cibles des dépôts de munitions, des positions et des routes d’approvisionnement de l’Etat islamique.
« Les avions de guerre ont réussi à détruire deux dépôts d’armes et de munitions et ont bloqué une route clé utilisée pour approvisionner et soutenir les terroristes », a déclaré le centre de presse FDS dans son communiqué de presse quotidien.
Le 16 novembre, les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis ont publié une déclaration affirmant que 17 membres de l’Etat islamique avaient été tués lors des récents affrontements dans la région de Hajin, dans la province de Deir Ezzor. Selon le communiqué, le FDS a également détruit 7 entrepôts, 24 véhicules, un centre de sécurité et plusieurs autres positions et installations appartenant à Daesh.
Hajin reste le plus grand bastion de l’Etat islamique en Syrie.
sdf-press.com
Les forces soutenues par les États-Unis ramènent plus de 1 700 combattants dans l’offensive anti-Daesh dans l’est de la Syrie : observatoire
DEIR AL-ZOR (Kurdistan 24) – Les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les Kurdes et les États-Unis, ont envoyé plus de 1 700 combattants pour renforcer l’offensive contre l’État islamique dans la province de Deir al-Zor, dans l’est de la Syrie, a déclaré un organe observateur vendredi.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni a déclaré que les FDS avaient envoyé davantage de renforts militaires dans la dernière poche de l’est de la Syrie détenue par l’EI, connue sous le nom de Hajin.
Le déploiement comprenait de nombreuses factions venues des zones contrôlées par les FDS dans le nord-est de la Syrie, notamment Jaysh al-Thuwar, la police interne et les forces de sécurité connues sous le nom de Asayish, a ajouté l’Observatoire.
Tandis que les FDS préparaient, ces derniers jours, une attaque terrestre contre les zones restées sous contrôle de l’Etat islamique, ils ont utilisé des pilonnages au sol et des bombardements d’artillerie, avec le soutien des frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis.
Les bombardements se sont intensifiés vendredi, ciblant les positions de Daesh dans les champs pétrolifères de Hajin, Susah et Tanak, faisant 22 victimes, dont un commandant local du groupe terroriste, a indiqué l’observatoire.
CHRONOLOGIE
Le 11 septembre, le SDF et la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont annoncé le début de leur opération visant à s’emparer de la dernière ville de Hajin, toujours contrôlée par l’Etat islamique, dans l’est de la Syrie, située sur les rives de l’Euphrate, en plus des villages environnants. de Baghoz, Susah et Shafa ‘.
En octobre, les SDF ont pris le contrôle de Baghoz et de Susah, jusque-là détenus par les militants de l’EI au cours de la dernière semaine du mois.
Le 31 octobre, le SDF a annoncé sa décision d’arrêter temporairement sa campagne contre le groupe djihadiste jusqu’à ce que la Turquie mette fin à son attaque sur le nord-est de la Syrie.
Le 11 novembre, après d’intenses discussions avec la coalition dirigée par les États-Unis, le commandement général des Forces démocratiques syriennes (FDS) a annoncé la reprise des opérations militaires contre l’Etat islamique dans la région.
Édité par John J. Catherine