« J’ai peur pour ceux que j’aime » : Enrico Macias fond en larmes sur le plateau de BFMTV
Par Gabrielle Dumon
VIDÉO – Invité du «9 à 10» sur l’antenne de la chaîne info, le chanteur a été bouleversé à la mention de la communauté juive en France depuis l’attaque du 7 octobre.
Une matinale sous le signe de l’émotion sur BFMTV. Enrico Macias, invité du «9 à 10» de Appoline de Malherbe ce vendredi, a partagé son ressenti sur le climat en France pour la communauté juive depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. «Vous savez, ce qui s’est passé pendant la Shoah, à la fin il y a eu le régime de Vichy en France, il y a eu beaucoup de choses dures, mais j’ai cru que tout cela allait s’arrêter», assure le chanteur, lui-même de confession juive.
«On disait “plus jamais ça”, et là, on retrouve encore des relents de tout ce qu’on a vécu dans ces années-là», livre Enrico Macias. «Je n’ai jamais peur pour moi, ce n’est pas pour moi que j’ai peur. J’ai peur pour ceux que j’aime, j’ai peur pour la collectivité, j’ai peur parce que je suis devenu un témoin de mon temps. Par mes chansons, dans les chansons que je chante.»
Il poursuit, évoquant le rôle qu’il endosse : «Je me dois d’être un ange gardien de tout ce que j’aime. N’oubliez pas que j’ai écrit une chanson en 1963 qui s’appelle Enfants de tous pays. Ce morceau, c’est essayer de voir la fraternité entre tout le monde. Quand j’ai écrit cette chanson, j’espérais ne pas la chanter tout le temps, parce que le rêve du poète que je suis arriverait peut être. En ce moment, ça n’arrive pas, mais mon idéal ne change pas !»
La journaliste Anna Cabana intervient. «Vous gardez la foi, vos mots le disent, vos yeux le disent.» Enrico Macias rebondit : «Quand je partirai, j’aimerais qu’on dise ça de moi. Cette foi, je ne veux pas la perdre, jusqu’à mon dernier souffle, parce que je suis écouté par beaucoup de gens. Et si je leur dis qu’il n’y a plus d’espoir, c’est trop dur.» Sa voix se brise alors, et l’artiste âgé de 86 ans peine à reprendre la parole.
La présentatrice Appoline de Malherbe se lève alors pour poser une main sur son épaule. «Enrico, vous êtes un homme qui dit toujours l’espoir», lui dit-elle, avant de lui faire une bise. «Pourquoi cette angoisse tout d’un coup, pourquoi ces larmes ?» Son invité sort un mouchoir pour sécher son visage. «Parce qu’on parlait d’espoir, et il faut toujours que j’en aie. Je fais tout pour le garder, je le garde», assure-t-il d’un ton décidé. «Pas pour moi mais pour tout le monde.»
Vient alors une question de la présentatrice liée à l’agression du rabbin d’Orléans en pleine rue, le samedi 23 mars dernier : «C’est dans ces moments-là que vous pleurez, mais qu’on ne le sait pas ?», demande la présentatrice. «Dans la vie, j’ai perdu mon beau-père, assassiné en Algérie», témoigne Enrico Macias. «Cheikh Raymond, qui était un grand représentant de la musique algérienne, andalouse. Et encore maintenant, je vois qu’il y a des choses terribles. Par exemple les otages, qui sont encore aux mains du Hamas… Certains reviennent dans des cercueils. C’est trop dur.»
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une honte cet homme
Pourquoi? C’est pas lui la honte, ce sont tous les gochos hypocrites.
N’est honteux que celui qui comme vous n’a pas de larme pour pleurer comme le fait Enrico Macias ,un homme de cœur . Votre pseudo déjà est une honte et vous ignorez vous même, imbécile ,ce qu’il veut dire .