Le Conseil des dirigeants de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté aujourd’hui une résolution accusant l’Iran de ne pas coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Le Premier ministre Naftali Bennett a fait référence à la décision du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) :  « Israël se félicite de la décision du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) adoptée ce soir. Il s’agit d’une décision importante qui révèle le vrai visage de l’Iran. La décision du Conseil des gouverneurs stipule que l’Iran ne coopère pas avec l’AIEA et n’obéit pas à ses instructions et ne permet donc pas à l’Agence de remplir son rôle important et de prendre des mesures contre les activités dans le domaine du nucléaire militaire. Les nombreux pays qui ont voté en faveur de la résolution ont travaillé ensemble pour bloquer et empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Le vote d’aujourd’hui à l’AIEA est un signal d’alarme clair pour l’Iran : « Si l’Iran continue à opérer, les pays dirigeants doivent ramener la question iranienne au Conseil de sécurité. »
Des caméras installées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour surveiller les activités nucléaires de l’Iran ont été débranchées

L’Iran avait annoncé mercredi avoir débranché des caméras installées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour surveiller ses activités nucléaires, après avoir été accusé par des pays européens, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, et les États-Unis d’un manque de coopération. »Plusieurs caméras de surveillance » ont été déconnectées sur des « sites nucléaires » du pays, a indiqué l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) dans un communiqué, sans préciser leur nombre, ni les sites en question. Cette décision a été prise en réaction à l’attitude des États-Unis et des trois pays européens, a déclaré Behrouz Kamalvandi. « Aujourd’hui, les autorités compétentes ont reçu pour instruction de couper les moniteurs d’enrichissement en ligne (OLEM) et les caméras des débitmètres de l’agence ». Ces deux types d’appareils « allaient au-delà des engagements de l’Iran dans le cadre de l’accord avec l’AIEA », a affirmé l’OIEA

Des avertissements préalables

L’annonce de l’arrêt de ces instruments de surveillance intervient alors que les Etats-Unis et les trois pays européens parties à l’accord (Royaume-Uni, France et Allemagne) ont déposé dans la nuit de lundi à mardi auprès de l’AIEA une résolution admonestant Téhéran pour son manque de coopération. La résolution doit être étudiée lors de la réunion du Conseil des Gouverneurs de l’agence onusienne entamée lundi à Vienne et qui doit se tenir jusqu’à vendredi. Elle exhorte l’Iran à « coopérer » avec l’AIEA, se focalisant notamment sur un rapport publié à la fin du mois dernier, dans lequel l’Agence a déclaré avoir encore des questions « non clarifiées » sur des traces d’uranium enrichi trouvées sur trois sites, que l’Iran n’avait pas déclarés comme ayant hébergé des activités nucléaires. « L’Iran n’a pas d’activités nucléaires cachées ni de sites non signalés. Il s’agit (de la part des Occidentaux) de maintenir une pression maximale » sur la République islamique, a démenti mercredi Mohammad Eslami, chef de l’OIEA, cité par l’agence officielle Irna.

Des activités  » sans justification civile crédible »

« Cette décision récente de trois pays européens et des États-Unis de présenter un projet de résolution contre l’Iran est politique », a-t-il poursuivi affirmant que « l’Iran a maintenu une coopération maximale avec l’AIEA ». La résolution adoptée par le Conseil des gouverneurs constitue le premier blâme contre l’Iran depuis juin 2020. Au cours des débats mardi à Vienne, Londres, Paris et Berlin (E3) ont dénoncé plus largement « un programme nucléaire avancé comme jamais auparavant », et des activités « sans justification civile crédible ». D’après les dernières estimations de l’AIEA, l’Iran aura bientôt amassé suffisamment d’uranium enrichi à 60% pour construire une bombe. « Nous appelons vivement l’Iran à cesser son escalade et à conclure d’urgence l’accord qui est sur la table », ont-ils insisté, en référence aux négociations pour ressusciter le pacte de 2015.

La Chine et la Russie apportent leur soutien à l’Iran

La Chine et la Russie, les deux autres États impliqués dans l’accord, ont fait part de leur opposition à la résolution blâmant l’Iran. Les négociations entamées il y a plus d’un an pour relancer l’accord nucléaire entre Téhéran et les puissances mondiales ont été suspendues en mars alors qu’une entente semblait à portée de main. L’un des principaux points de friction dans les négociations est la demande de Téhéran -rejetée par Washington- que les gardiens de la révolution, le bras idéologique de l’armée iranienne, soient retirés d’une liste noire du terrorisme américain.

JForum – Groupe Israël Eternel – diverses sources

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Nicole

Wouaouh quelle surprise LOL….
Z’ont vraiment fait des études ces gens, on se le demande….
Ce que le citoyen de base sait depuis longtemps ces politiques le découvrent aujourd’hui