Les Israéliens prennent des vacances électorales avant de se réveiller face aux nouvelles réalités du Moyen-Orient

Pendant un mois, les Israéliens et leurs médias étaient trop plongés dans une campagne électorale féroce, entre les candidats qui doivent diriger le prochain gouvernement lors du vote du 9 avril, pour prendre acte des réalités critiques en cours dans la région. Le Premier ministre Binyamin Netanyahu luttait pour sa survie et un cinquième mandat sans précédent contre l’ancien général Benny Gantz et son offre de changement attrayante. Aucun problème du Moyen-Orient n’a figuré dans leurs campagnes. Mais mercredi matin, le vainqueur qui sort de cette furieuse compétition devra faire face à quatre changements cruciaux qui rattrapent le voisinage immédiat d’Israël, tandis que chaque homme politique israélien est préoccupé par sa survie personnelle et par la destitution de ses rivaux.

  1. Le président américain Donald Trump réserve encore plein de surprises. Quatre mois après avoir annoncé le retrait des troupes américaines venues de Syrie et deux semaines après avoir reconnu la souveraineté d’Israël sur le Golan, il a décidé, après tout, que les troupes américaines resteraient en Syrie. Ses deuxième et troisième décisions mettent gravement Israël au centre stratégique de la région, après une longue période de stagnation.
  2. On ne peut pas s’attendre à ce que Téhéran et son commandant suprême des Brigades Al Qods au Moyen-Orient, se tiennent calmes et dociles, après que l’administration Trump ait désigné les Gardiens de la révolution comme une organisation terroriste. Après tout, les brigades Al Qods sont le bras externe du CGRI. Quiconque y aura prêté attention aura constaté des changements dans les déploiements nord et côtiers de l’armée israélienne et parmi les forces américaines stationnées en Israël.
  3. Avec la fin du conflit syrien, en dehors des poches de rebelles à Idlib et dans le nord, le conflit militaire entre les États-Unis et l’Iran en Syrie et dans l’ouest de l’Irak ne fait que commencer. Le président russe Vladimir Poutine s’interroge toujours sur sa position dans le conflit, comme l’a découvert Binyamin Netanyahou lors de son voyage à Moscou, le 4 avril pour assister à une cérémonie du ministère de la Défense russe, en l’honneur du soldat des Forces de défense israéliennes disparu Zachary Baumel. Dans peu de temps, il devra se rendre à Moscou pour discuter de nouveaux arrangements à la lumière de la nouvelle situation, même si le prochain Premier ministre israélien risque de ne pas prendre les choses en main avant que des semaines ou des mois ne soient consacrés aux négociations avec les partenaires de la coalition.
  4. Bien que Tripoli, la capitale libyenne, se trouve à plus de 2 000 km de Jérusalem, le nouveeau relent de guerre dans ce pays touche certainement Israël. Les souverains arabes les plus amis de l’État juif, le roi saoudien Salman, le président égyptien Abdel-Fatteh El-Sisi et le dirigeant des Émirats arabes unis Cheikh Muhammed bin Ziyad se sont joints au président Poutine pour soutenir l’armée nationale libyenne du général Khalifa Haftar qui se bat pour conquérir Tripoli ecore entre les mains du gouvernement approuvé par l’ONU. Si Haftar, avec le soutien russo-arabe s’empare de la côte méditerranéenne libyenne, cela affectera les dispositions et l’état d’esprit sur les rives de la bande de Gaza. Le Hamas palestinien est sensible à cette interrealation. Le 9 avril, ses dirigeants ont condamné la désignation par les États-Unis de la Garde iranienne en tant qu’organisation terroriste, afin de manifester leur solidarité avec Téhéran.

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Adaptation : Marc Brzustowski

Israelis take election holiday before waking up to changed Mid-East realities

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Élie de Paris

On reste avec l’équipe qui gagne.
Qui gagne la confiance du peuple Ysraelien. Car au fur et à mesure qu’on dépouille le vote de l’unique démocratie du moyen Orient, le Likoud se détache et prend de l’avance, laissant loin derrière les Dathan et Aviram qui s’y croyaient déjà, à une hypothétique gérance « bipolaire » et peu crédible du pays promis…
Une montagne aura accouché d’une souris.
Bibi reste aux commandes, fort heureusement, formé pour ces prochains enjeux évoqués au-dessus.
Fort heureusement.

LACHKAR Norbert

UN SEUL HOMME POUR CELA,BENJAMIN NATHANYAOUH

Yohanan

Le lendemain des élections les israéliens et le monde découvriront le vainqueur
Mais en Israël le vainqueur ne sera pas forcément le futur premier ministre
Pour cela ça peut eux prendre 30 jours de marchandages ….
Puis ce sera le président Rivlin qui n apprécie pas Nataniahou ni sa politique qui aura le dernier mot …
Les palestiniens eux aussi vont voter et dans 45 jours les équipes des 2 cotes seront désignées et viendrai le moment du deal du siècle !Avec peux être des hommes neufs!!!!
A moins que entre temps l iran se sentant asphyxié par les sanctions ne prennent des initiatives dangereuses qui mènerons la Région dans un conflit global ..ce que désirent les mollah c est cette confrontation dans un moment d instabilité
Ils sont capable de tirer et couler un bâtiment de guerre Americain !!!!
La réaction du Président Trump sera redoutable et spontanée et Israël avec tout ce qui le lie côté défense aux usa entera de plein pieds dans le conflit * la question c est l UE les anglais les allemands la france et l Italie !!!!
Un conflit global ..c est le rêve des mollahs
Entraînerai aux calenques greques le deal du siècle …la Syrie tenterai d investir le Golan ..le Hamas avec ses organisations terroristes toutes tendances se manifesteront puis le Hezbollah ne restera pas les bras crises il tentera d occuper même temporairement le nord d Israël une pousse cote Sinaï vers éilat pourrait perturber la région egypte israélienne la Jordanie du petit roi de verrai sous pression populaire anti israélienne de reagir !!! L iran serai de presque tous les théâtres il fera des pousses en Irak au Yémen et en Arabie seoudite
Il faudra alors à Israël un homme Très fort et une coalition gouvernementale pour affronter cette nouvelle situation géographique ….