La délégation des 185 patrons rennais a suivi avec attention les interventions qui ont ouvert les 19e Rencontres Internationales de l’UE35, à Tel Aviv. (Philippe Créhange)

L’Union des entreprises 35 est depuis ce samedi 13 octobre à Tel Aviv pour ses 19es Rencontres internationales. Les quelque 200 patrons bretons présents ont déjà pu mesurer le décalage entre l’image que l’on peut avoir d’Israël en France et la réalité d’un pays à la pointe de l’économie mondiale.

« Moïse s’est baladé pendant 40 ans dans le désert pour trouver le seul endroit où il n’y a pas de pétrole ! Mais ça a un avantage, nous sommes un pays de transformation. C’est ça l’économie israélienne ». C’est par ce trait d’humour que Dan Catarivas, directeur international de la Manufacturer’s Association of Israel, sorte de « Medef israélien », résume la situation d’un pays dont les richesses s’appuient d’abord et surtout sur la connaissance. Un tout petit territoire de 20 000 km² et 8 millions d’habitants, coincé entre la Méditerranée et des pays qui, euphémisme, sont loin d’être acquis à sa cause. De quoi en faire une sorte « d’île », comme le qualifie Bruno Cressard, vice-président de l’Union des Entreprises 35 et organisateur avec son délégué général Hervé Lejeune de ce voyage.

Des particularités qui ont sans doute forgé une culture de la gagne. « L’économie israélienne est petite. Nous sommes obligés d’exporter », souligne Dan Catarivas. Résultat : un PIB de 370 milliards de dollars, une croissance qui approchera les 4 % encore cette année et un chômage quasi nul. Avec une économie diversifiée contrairement aux idées reçues. Si son succès n’est plus à démontrer pour ce qui est de sa filière numérique – on a tous en tête la start-up Waze rachetée par Google – Israël a d’autres atouts. Grâce à ses usines de dessalinisation, le pays exporte par exemple de l’eau vers la Jordanie. Il développe également une expertise en matière de goutte-à-goutte pour l’alimentation des plantes. « Notre agriculture de pointe présente aussi le plus haut rendement de lait par vache, plus que les néerlandaises », décrit Dan Catarivas.

Une économie basée sur la matière grise

 

Autant d’exemples de réussites qui ont impressionné la délégation de patrons rennais venus découvrir Israël. « Pays de pionniers, de défricheurs et d’inventeurs », note Bruno Cressard. Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole également présent, ne dit pas autre chose. « Je suis impressionné par la nature de cette économie, basée sur la matière grise », confie-t-il au Télégramme. Et de souligner surtout le très haut niveau d’investissement public civil dans la recherche et l’innovation.

« C’est le double de ce qui est le nôtre et cela produit plusieurs années après des résultats sur l’économie digitale. Ça doit nous inspirer au plan national et local. »

L’élu rennais ne veut néanmoins pas se laisser éblouir totalement par un pays qui fait figure d’exception au Moyen-Orient. « C’est fascinant mais cela ne doit pas nous exonérer de réflexion sur la question géopolitique. C’est un pays prospère dans une région avec de très grandes disparités. » Sur ce point, l’intervention de Denis Charbit, professeur des sciences politiques à l’Université ouverte d’Israël, a permis d’apporter un éclairage certain dans un véritable tour de force puisqu’il a résumé 70 ans d’histoire politique en trente minutes.

Ici, le communautarisme n’est pas un gros mot. Nous sommes au Moyen-Orient. Il existe une nationalité israélienne, il n’existe pas de nation ou de peuple israélien

Avec 75 % de la population juive et 21 % arabe, Israël est en effet un pays contrasté aux multiples visages, fait de vagues d’immigrations, en particulier russe ces dernières décennies avec la fin de l’URSS. Pourtant, « ici, le communautarisme n’est pas un gros mot. Nous sommes au Moyen-Orient. Il existe une nationalité israélienne, il n’existe pas de nation ou de peuple israélien. Juifs et arabes sont convaincus qu’ils n’appartiennent pas au même peuple », souligne l’universitaire. Preuve en est le très faible taux de mariages mixtes. Des propos qui n’ont pas manqué de surprendre les Bretons. « En Israël, le multiculturalisme et le communautarisme ne sont pas du tout vécus comme on l’entend en France », réagit Hervé Kermarrec, président de l’UE35.

S’il ne nie pas la fragilité de l’édifice israélien, car toujours objet de contestation sur le plan régional comme international, Denis Charbit estime que « cette dimension s’atténue au profit d’un sentiment de puissance ». Au-delà de la force de frappe nucléaire qui reste un atout de poids dans le concert des nations, « Israël est aussi une puissance de renseignements indispensable à beaucoup d’États », souligne l’universitaire. Conséquence, alors que voilà encore quelques années l’Europe conditionnait ses relations bilatérales aux avancées du processus de paix, « aujourd’hui, ces relations en font abstraction ». Face à la vitalité et l’énergie de la « start-up nation », les économies vieillissantes ne font plus le poids.

© Le Télégramme letelegramme.fr

Economie. Israël fait du charme aux patrons bretons

185 patrons bretons découvrent Israël, lors d’un voyage organisé par l’union des entreprises d’Ille-et-Vilaine.
185 patrons bretons découvrent Israël, lors d’un voyage organisé par l’union des entreprises d’Ille-et-Vilaine. | OUEST-FRANCE

185 entrepreneurs bretons partis de Rennes, samedi, voyagent jusqu’à mercredi, en Israël. La start-up nation leur ouvre grand les bras, se présentant comme un eldorado où investir et s’implanter.

« Quand on entend parler d’Israël, c’est souvent pour les guerres et conflits. Nous, on est ici pour parler économie », sourit Bruno Cressard, vice-président de l’union des entreprises d’Ille-et-Vilaine.

Partis de Rennes, 185 patrons bretons ont débarqué en Israël, samedi 13 octobre. À la découverte d’une jeune nation de seulement 20 000 km2, qui a fêté ses soixante-dix ans au Printemps dernier. « La plus jeune économie du Proche-Orient a été construite par des défricheurs. Il y a ici une culture du risque », poursuit Bruno Cressard.

Culture du risque

Une culture du risque, un dynamisme économique qui intriguent et impressionnent les entrepreneurs bretons. Avec 8,5 millions d’habitants, Israël compte environ 7 000 start-ups dans lesquelles 3 milliards d’euros ont été investis en 2015… contre 10 000 start-up en France (1,8 milliard d’investissement en 2015).

Le pays brille aussi avec 11 licornes (Taboola, IronSource, Outbrain…), ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars, quand a France ne peut en revendiquer que trois (OVH, BlaBlaCar et vente-privée.com).

« Notre matière première c’est la matière grise »

« Israël se porte pas mal du tout,  opine Dan Catarivas, directeur du service international Manufacturer’s Association of Israël (le Medef israélien). Moïse ayant décidé de s’implanter dans le seul pays du Moyen-Orient où n’y a pas de pétrole,  poursuit-il en souriant, notre matière première c’est la matière grise. »

Les espaces de coworking poussent partout. Les centres de recherche, dans lequel Israël investit plus de 4 % de son PIB, aussi. Les succès de Waze, application de trafic routier, fondée par un chercheur israélien en 2008 et rachetée 1,1 milliard de dollars par Google en 2013, ou de Mobileye (système anti-collision pour les voitures autonomes) rachetée par Intel pour 15 milliards de dollars l’an dernier, font tourner la tête du pays, où l’âge médian est de 30 ans.  « Ici, chacun veut être son patron. Cette idée de petits jeunes qui créent leur entreprise et la revendent à l’étranger, c’est le modèle actuel en Israël » , reconnaît le représentant du patronat du pays.

En déplacement comme à la maison, la Galaxy Tab S4 est la tablette idéale pour le multimédia mais aussi pour le multitâche.

Les jeunes Israéliens se challengent entre eux, en essayant de multiplier ces « Exit » : le nombre de rachat de start-up a explosé de 110 % en 2017.

Dan Catarivas, directeur du service international Manufacturer’s Association of Israël (le Medef israélien). | OUEST-FRANCE

Climat favorable… et obstacles psychologiques

« Il y a un climat d’innovation exceptionnel, avec un support de l’Etat qui participe au risque des entreprises » , souligne François Petit, chef du service économique de l’ambassade de France en Israël.  « Une culture business très forte, qui va droit au but, ajoute Florent Delavalle, son adjoint, un Nantais. C’est un marché à ne pas négliger. Entre 100 000 et 150 000 Français vivent en Israël. 6 000 PME françaises exportent ici dans le domaine du business traditionnel. »

Mais dans le domaine de l’innovation, les Français  « restent beaucoup moins visibles que les Américains, les Allemands, les Japonais… » En cause ?  « Les obstacles psychologiques, notamment autour des questions de sécurité, restent forts. »

Florent Delavalle, adjoint au chef du service économique de l’ambassade de France en Israël.  | OUEST-FRANCE

« Économie fluide »

Et pourtant,  « on est bel et bien dans une économie fluide » , reconnaît un des participants de la délégation bretonne, Maurice Bourrigaud, directeur général de la Banque populaire dans le Grand Ouest. Lui en est à son troisième séjour en Israël. Il n’oublie pas  « une certaine paupérisation en cours » , avec une économie à deux vitesses, scindée entre la high-tech (8 % du PIB) et le reste. Comme les autres patrons bretons, il est cependant agréablement surpris par la vie paisible et très consommatrice qui bruisse à Tel Aviv, avec ses airs de Barcelone, ses bars et restaurants, ses joggers en front de plage…

« Israël est aujourd’hui un État très stable, avec un mouvement de balancier à droite, mais pas pire qu’en Pologne ou en Hongrie. Mieux vaut s’interdire de juger ici. Il n’y a pas de situation plus complexe au monde. »

« C’est l’endroit rêvé »

Julia Neustadt, country manager chez Yves Rocher, essaie de communiquer son enthousiasme aux patrons bretons. L’entreprise bretonne de cosmétiques s’est installée en Israël il y a trois ans.  « Il y a une monnaie stable, une population très jeune, avec une grande appétence pour la cosmétique. C’est l’endroit rêvé. »

Même discours très positif de Franck Meloull, ancien conseiller du Premier ministre Dominique de Villepin et aujourd’hui président d’i24News, dont les studios sont installés à Jaffa. Cette chaîne d’information internationale,  « née d’un rêve de Patrick Drahi » , le tycoon des médias et des télécoms, affiche une ligne éditoriale  « anti-anxiogène » décomplexée et assumée.  « On ne veut plus voir le Moyen-Orient comme un problème, mais comme une solution. »

Quitte à se voir taxé de propagande ?  « Si on était une chaîne de propagande, on aurait été diffusé d’abord en Israël… or c’est le dernier pays où on a été diffusé ( I24News n’a été autorisé que fin mai 2018 par le Parlement israélien à être diffusée sur l’ensemble du territoire israélien, NDLR).  »

« Venez, ici, il n’y a pas de limite »

Alors ?  « C’est un État qui fonctionne comme une entreprise,  se dit Julien Chainay, avocat rennais, associé du cabinet Efficia. Ils sont beaucoup plus agiles. Il n’y a pas de peur de l’échec… » Mais l’entrepreneur rennais constate quand même un décalage :  « Alors qu’on se demande en France comment produire moins, eux se demandent comment produire plus. »

Les Israéliens multiplient en tout cas les appels du pied aux patrons bretons. Amiram Appelbaum, responsable scientifique au ministère de l’économie et de l’industrie, confie  « être très impressionné » par la taille inédite de la délégation. Et ouvre grand les bras :  « Venez. Ici, il n’y a pas de limite. »

Yann-Armel HUET.

Modifié le 

ouest-france.fr


L’ambassadrice de France en Israël a le cœur en Bretagne

Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël.
Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël. | OUEST-FRANCE

Elle occupe un poste compliqué. Hélène Le Gal est ambassadrice de France en Israël. Pour souffler, elle retourne à Lorient, chaque été, où vivent ses parents.

Son nom trahit ses origines bretonnes. Si elle est née à Paris, l’ambassadrice de France en Israël, Hélène Le Gal, a le cœur en Bretagne, et plus particulièrement à Lorient, où elle se rend chaque été.  « Mon père est d’Hennebont, ma mère de Bubry. Tous deux habitent encore aujourd’hui Lorient. Comme beaucoup de Bretons, ils sont montés à Paris dans les années 50, avant de revenir chez eux à la retraite. »

Sa bretonnitude déteint-elle sur elle ? Hélène Le Gal, 51 ans, n’est en tout cas pas ce genre de diplomate collet-monté, verbe feutré et port aristocratique, qu’on rencontre encore dans les services du ministère des affaires étrangères.

Elle détonne plutôt pas sa simplicité, un parler aussi franc et direct que possible, surtout pour ce poste délicat en Israël, et en refusant le titre de Madame l’ambassadeur habituellement donné aux femmes qui exerce cette fonction.

« Elle veut qu’on l’appelle Madame l’ambassadrice, au nom de la féminisation de la profession » , confie une employée de l’ambassade… et tant pis si, dans les vieilles traditions dépassées, ambassadrice désigne l’épouse de l’ambassadeur.

« Une relation sur le fil du rasoir »

Hélène Le Gal a démarré sa carrière diplomatique comme deuxième secrétaire à l’ambassade de France à Ouagadougou. Puis gravit les échelons, enchaînant les postes en France, mais aussi à Tel Aviv, Madrid, Bruxelles, avant de devenir en 2009 consul générale de France à Québec, puis conseillère Afrique à la Présidence de la République en 2012, et, enfin, ambassadrice de France en Israël il y a deux ans.

« Un poste difficile, ne cache-t-elle pas. La relation entre Israël et La France est toujours sur le fil du rasoir. On est le pays qui les a soutenus le plus. Puis on est passé par une phase de désamour, avant de revenir actuellement à une certaine normalité. On tient à une neutralité entre Israël et la Palestine. Ça provoque des tensions. »

Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël, a reçu une délégation de 185 patrons bretons à Tel Aviv. | OUEST-FRANCE

VRP assumée

Une partie de son boulot ? Rassurer les entrepreneurs Français et les inciter à se risquer en Israël.  « C’est un marché sûr, fiscalement et économiquement… mais encore peu connu » … malgré la présence, tout de même de 6 000 PME françaises et de 150 000 ressortissants français :  « Israël est le 7e pays au monde en nombre de Français. »

Hélène Le Gal, qui parle l’Anglais, l’espagnol, et a des notions d’hébreu, s’efforce aussi de  « susciter l’intérêt des acteurs israéliens pour l’innovation en France, alors qu’avec le brexit, nous sommes désormais la porte d’entrée en Europe. »

En VRP assumée, elle met en avant les filières et territoires français, surfant sur une certaine côte que le pays conserve auprès des Israéliens :  « La demande pour des produits de qualités comme nous savons le faire en France est forte. » Cinéma, littérature…  « Après l’anglais, le français reste aussi la 2e langue traduite en hébreu. »

Pour porter haut les couleurs bleu blanc rouge, Hélène Le Gal vient  « d’ouvrir une saison croisée France – Israël » . Le 1er novembre, l’ambassade organise aussi un salon d’université et de grandes écoles  « pour promouvoir l’excellence française auprès des étudiants israéliens » .

Avec les patrons bretons…

Ce jour-là, le dimanche 14 octobre, dans le jardin de la résidence de France, à l’angle des rues Toulouse et Mendès-France à Tel Aviv, elle reçoit une délégation de 185 patrons de  « cette région chère à [son] cœur » . Jamais encore, elle n’avait accueilli un groupe aussi important d’un seul territoire ». L’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine a vu les choses en grand.  « Nous sommes ici pour percer les savoir-faire d’une start-up nation et enrichir notre business plan breton » , lui explique son président, Hervé Kermarrec.

Depuis l’installation à Pleumeur-Bodou d’un radôme de transmissions satellitaires transatlantiques et de l’invention du minitel à Rennes, la Bretagne a continué  « de se projeter dans les activités de révolution numérique. Si Israël est une start-up nation, nous avons tout, nous, pour devenir une start-up région » , estime le patron du Medef bretillien.

Madame l’ambassadrice acquiesce :  « La Bretagne est une terre entreprenante et ça correspond bien à l’esprit d’Israël. Les levées de fonds des 7 000 start-ups israéliennes pèsent cinq milliards par an, presque le double de l’investissement en France… avec, qui plus est, des financements entièrement privés, ce qui est intéressant à observer. Avec les Israéliens il faut aller très vite, et ils peuvent être très cash en affaires. Les Bretons peuvent être aussi un peu comme ça : ça peut donc bien marcher. »

Hélène Le Gal avec l’impressionnante délégation des patrons bretons.. | OUEST-FRANCE

Inspirée par ses années africaines

À quelques kilomètres de l’ambassade se trouve la bande de Gaza. Pas son secteur : Hélène Le Gal ne représente pas la France dans les Territoires palestiniens. Ce rôle est dévolu au consul général à Jérusalem.  « Nous avons évidemment des liens constants, on partage nos analyses. On vit des réalités très différentes. Il a ses interlocuteurs palestiniens, j’ai mes interlocuteurs israéliens. Quand les ministres viennent, ils visitent les deux. C’est une gymnastique assez complexe » , reconnaît-elle.

De la souplesse, la Française en a à revendre. Hélène Le Gall a vécu ce jour tragique du 14 mai 2018, avec plus de 50 Palestiniens tués par l’armée israélienne, et des milliers de blessés, lors de la marche organisée par les Palestiniens le jour du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem.  « Ce transfert a été une mauvaise décision,  assure-t-elle. Les USA avaient annoncé travailler sur un plan de paix et ils ont braqué les Palestiniens. »Incompréhensible pour cette diplomate :  « Un médiateur doit rester neutre. »

Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël. | OUEST-FRANCE

Hélène Le Gal reste inspirée par ses années africaines et son ancienne fonction de « Madame Afrique » auprès de François Hollande :  « Avec les Israéliens, il y a plein de sujets sur lesquels on est en désaccord. Il faut tenir. Une bonne manière de se faire accepter est de tisser des liens d’amitié. En Afrique, c’est exactement pareil : beaucoup de choses reposent avant tout sur les liens personnels. » Madame l’ambassadrice est la femme de la situation.

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Mireille Mechoullam

D’apres toutes les nations il n’y aura jamais le moment d’etre d’accord qu’Israel decide ou avoir sa capitale. Tous les pays du monde peuvent decider mais pas ISRAEL. En ce qui me concerne Jerusalem etait et restera la capitale. Jerusalem est mentionne 700 fois dans la bible PAS une fois dans le Coran. Le monde peut ignorer ce qui est ecrit dans la BIBLE mais pas l’Etat d’Israel.