Un été sans ailes avec EasyJet pour les Israéliens
La compagnie aérienne low-cost britannique EasyJet vient d’asséner un coup dur aux voyageurs israéliens. Après l’annulation soudaine des vols vers les destinations européennes populaires jusqu’à fin avril, forçant des milliers de clients à renoncer à leurs projets de vacances de Pâques, la compagnie a annoncé mardi la suspension de tous ses vols à destination de Tel-Aviv jusqu’au 27 octobre prochain.
Cette décision radicale, justifiée par « la situation actuelle et évolutive en Israël », prive des dizaines de milliers d’Israéliens non seulement de leurs vacances de Pâques, mais également de leurs congés estivaux tant attendus. Un véritable cauchemar pour les familles qui avaient déjà réservé leurs billets d’avion, leurs hôtels et leur location de voiture.
Face à cette défection d’EasyJet, la seule alternative fiable pour les Israéliens semble être la compagnie nationale El Al, malgré ses tarifs souvent jugés excessifs. Mais comme le souligne un expert du secteur touristique, « ce n’est pas une alternative si coûteuse si vous vous y prenez suffisamment à l’avance, lorsque les billets sont encore abordables ».
Les compagnies low-cost, si attrayantes soient-elles avec leurs prix alléchants, s’avèrent être un pari risqué en période d’instabilité. EasyJet en est la parfaite illustration, avec ses annulations répétées de vols au départ d’Israël, laissant des milliers de passagers sur le carreau.
Pour les Israéliens, cette suspension prolongée des vols d’EasyJet est un véritable coup de massue. Après avoir surmonté les affres de la guerre à Gaza, qui avait déjà contraint la compagnie à interrompre ses activités pendant un temps, ils se voient une nouvelle fois privés de leurs projets de voyages tant espérés.
Si EasyJet promet un remboursement complet aux clients concernés, cela ne suffira pas à compenser les désagréments et les déceptions engendrés par cette décision unilatérale. Une fois de plus, la fiabilité et la constance l’emportent sur les tarifs séduisants dans un contexte aussi mouvementé.
Jforum.fr
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Vrai si on s’y prend plus de 6 mois a l’avance, le tarif des Cies régulières équivaut à celui d’un lowcost de dernière minute. Mais dans le cas présent il est impossible de remplacer le vol annulé en dernière minute par un vol El-Al si proche du départ, 2 à 3 fois le prix initial. A supposer qu’il reste des places ailleurs. Il n’y a qu’à renoncer à ses déplacements et perdre éventuellement ses réservations d’hôtels ou autres. Pour easyJet, il faut envisager un Brexit….