Le Premier ministre français Edouard Philippe au Gala du Consistoire de France à l’occasion du 210e anniversaire de l’institution, à l’Hôtel de Ville de Paris, le 4 juin 2018. (Crédit : capture d’écran Facebook)

Le Premier ministre Edouard Philippe a célébré lundi soir à Paris le 210e anniversaire du Consistoire, faisant l’éloge de la « vitalité » et de la « détermination » de la première communauté juive d’Europe « malgré les difficultés » liées à l’antisémitisme.

Invité au gala de l’instance de représentation du culte juif, créée en 1808 par Napoléon, le chef du gouvernement a salué ses projets immobiliers, « qui témoignent de la vitalité, de la détermination aussi, de la communauté juive de France ».

« Malgré les difficultés, malgré les évolutions de la démographie de la communauté juive, le Consistoire a fait le choix de ne pas fermer de lieux de culte. Et il fait mieux que cela : il les entretient, il les rénove, il les sécurise », a poursuivi Edouard Philippe lors d’un discours dans les salons de l’hôtel de ville de Paris.

L’Agence juive a estimé à 45 000 – un dixième de la communauté – le nombre de juifs de France ayant fait leur « aliyah », l’émigration vers Israël, en une décennie, même si un recul a été constaté ces deux dernières années. Ces chiffres ne prennent pas en compte les départs vers d’autres pays, comme le Canada ou les Etats-Unis.

Le Premier ministre a aussi évoqué le déménagement de milliers de familles, souvent de l’est vers l’ouest de Paris, en quête de quartiers plus sûrs. « Il y a un terme pudique et qui à vrai dire me glace, c’est celui d »aliyah intérieure’ pour désigner ces juifs qui changent de quartiers parce qu’ils ne se sentent plus en sécurité là où ils vivaient depuis des années », a-t-il lancé.

Edouard Philippe a redit son « absolue détermination à lutter contre l’antisémitisme sous toutes ses formes, sur tous les fronts, sans faiblesse et sans répit, parce que nous ne pouvons pas nous résoudre à ce que la construction d’une synagogue devienne presque un acte de résistance ».

AFP

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Rosa SAHSAN

Comment le consistoire as-t-il donné la parole à cet ordure, qui à annulé sa visite en ISRAEL. Ces gens n’ont plus aucune fierté. Se sont des juifs de cour comme le CRIF;
ROSA

rachel

Encore une fois du blablabla bien organisé et marketing. Edouard a dit : « Il y a un terme pudique qui, à vrai dire me glace, celui d' »alyah » intérieure … » Le glace ??? Laissez-moi rire et chanter « Paroles, paroles et paroles ». Je vous dis que les juifs français n’ont pas fini d’attendre le dégel avec la mollesse avec laquelle les dirigeants français actuels combattent le nouvel antisémitisme dans les cités de France qu’ils ne veulent pas combattre d’ailleurs parce que leurs électeurs sont ceux qui habitent ces mêmes cités : ils ne sont pas fous pour se tirer une balle dans le pied. Pour continuer à parler de glace, cette « alyah » intérieure et extérieure pourrait durer moins d’années que la Guerre Froide, c’est-à-dire 70 ans car dans un demi-siècle, il n’y aura plus un seul juif en France mais personne ne le saura car les statistiques ethniques et religieuses sont interdites en France : ouf ! l’honneur est sauf pour vous Monsieur Philippe , pour votre chef et pour vos successeurs.

PS : Alyah est d’ailleurs un terme totalement inexact et sert à cacher l’innommable pour ce gouvernement : il faudrait dire exil intérieur ou nettoyage ethnique mais jamais Philippe, son chef et ses pairs au gouvernement n’auront assez de tripes pour dire cela; ils n’auront jamais le courage et la bravoure des 300 signataires du Manifeste contre le nouvel antisémitisme.
C’est vrai qu’on oublie l’exil extérieur vers l’Amérique du Nord dans ce décompte : il est supérieur, chaque année, à celle de l’alyah vers Israël.