On sait qu’une origine juive de Brooklyn ne fait pas le printemps d’un Démocrate pur jus et que les vieilles histoires Yiddishes de son grand oncle Moïshele, tailleur sur la V-ème avenue, ne suffiront pas à réorienter la barque d’un parti tiraillé par les harpies de l’extrémisme pro-BDS. Pire, cette proximité s’avère souvent un piège pour passer de la pommade à des personnalités plus engagées et les dissuader de poursuivre leur lutte vers la vérité, face au terrorisme intellectuel ambiant ou cette fameuse Cancel culture du dénigrement et du boycott. Si Kamala a un avenir politique, voire présidentiel, elle devra relancer la barre vers le centre, et ne pas céder aux sirènes de l’extrémisme, pour lesquelles l’exemple britannique de Jérémy Corbyn, totalement désavoué par son propre parti et vagabond de la politique devrait inspirer quelques réflexions bien senties… Les réalités au Moyen-Orient sont ce qu’elles sont et les promesses de campagne aussi : bonnes pour ceux qui les écoutent. Une nouvelle ère va se prolonger entre les Emirats et Israël, l’Iran va harceler le nouveau pouvoir pour le faire céder, les Palestiniens ne peuvent se réconcilier à moins de s’entre-trucider entre Ramallah et Gaza… A l’impossible nul n’est tenu, et même l’Administration Trump a eu son plan de paix resté dans les starting-blocks, s’il n’avait été repris par les Etats du Golfe pour mieux redessiner les enjeux. 

Marc Brzustowski

 

Présidentielle américaine : Doug Emhoff, le mari de Kamala Harris, « si fier » de son succès historique

ETATS-UNIS Doug Emhoff est le mari de Kamala Harris, première femme (mais également première personne noire) à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis. Cet avocat a assuré durant la campagne qu’il travaillerait à la Maison Blanche

F.H. avec AFP

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Kamala Harris et son mari Doug Emhoff, à Philadelphie, le 2 novembre 2020.
Kamala Harris et son mari Doug Emhoff, à Philadelphie, le 2 novembre 2020. — Michael Perez/AP/SIPA

Une « famille moderne » pour soutenir la vice-présidente Kamala Harras. Son mari, Doug Emhoff, a tweeté sa fierté après la victoire de sa femme aux côtés de Joe Biden. D’ailleurs sur le réseau social, le premier « Second Gentleman » se présente comme, « papa, mari de Kamala Harris, avocat, aspirant golfeur, défenseur de la justice et de l’égalité ».

A 56 ans, comme son épouse, Doug Emhoff a sillonné le pays et participé activement – sur Zoom ou en personne – à la campagne démocrate, multipliant les déplacements quand Joe Biden était confiné chez lui, à Wilmington, en raison de la pandémie de coronavirus. Il a notamment passé la soirée précédant l’élection à Philadelphie, dans l’Etat-clé de Pennsylvanie, avec le chanteur John Legend. Pendant la campagne, il a assuré qu’il travaillerait à la Maison Blanche sur les questions d’accès à la justice pour les plus défavorisés.

Né le 13 octobre 1964 dans le quartier de Brooklyn dans une famille juive à New York avant de déménager en Californie, Douglas Emhoff a fait des études de droit à l’Université d’Etat de Californie. Cet avocat spécialisé dans le droit du divertissement a pris un congé sans solde fin août, quand Joe Biden a nommé Kamala Harris comme sa colistière. Il travaillait jusque-là pour la firme DLA Piper, basée à Los Angeles.

Ils se rencontrent lors d’une « blind date »

Il a deux enfants d’un premier mariage, Cole (26 ans) et Ella (21 ans). Il a divorcé en 2008 de sa première femme avec qui il est resté en très bons termes. En 2013, il rencontre Kamala Harris, alors procureure générale de Californie, lors d’une « blind date » organisée par une amie de celle-ci. Ils se marient l’année suivante.

Le couple et leurs deux enfants forment une « famille moderne », a dit Kamala Harris, en racontant que Cole et Ella, ses beaux-enfants l’appelaient « Momala ». Le couple est très soudé et Doug Emhoff donne l’image d’un mari entièrement dévoué à son épouse. En juin 2019, lors de la convention des démocrates de Californie, il n’avait pas hésité à sauter sur la scène pour protéger Kamala Harris d’un activiste qui lui avait pris le micro des mains.

Ce sportif accompli – tennis, base-ball – a récemment raconté que son épouse l’avait poussé à prendre l’habitude de faire du sport tous les jours. « Kamala et moi, on aime faire des marches en parlant, une dizaine de kilomètres, et quand on voit des escaliers, on les monte en courant », a-t-il dit au magazine Men’s Health.

20minutes.fr/

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Match ly

Ce n’est pas parce qu’elle est mariée à un juif qu’elle fera plus de concession à Israël, je pense même le contraire,quand elle se déplace on voit l’ombre d’Obama !!

Fabrizio

Sous Obama, des millions de dollars virent versés en faveur de Tsahal.