Des pirates informatiques iraniens affirment avoir obtenu des fichiers sur les « projets nucléaires sales » de l’Iran

Le groupe a indiqué qu’afin de protéger les appareils personnels, il est préférable de vérifier les documents joints et téléchargés dans une Sandbox/VM sécurisée et hors ligne.

Le groupe de hackers iranien « Black Reward » a annoncé ce week-end qu’il avait piraté avec succès le système de messagerie interne de la société iranienne de production et de développement d’énergie nucléaire et qu’il diffusait 50 Go de fichiers sur le Web.

« Nous publierons les liens de téléchargement respectivement dans les prochaines heures après avoir téléchargé les informations dans le service de partage de fichiers en ligne de manière anonyme » à savoir anonfiles « , a écrit le groupe sur sa chaîne Instagram.

Les fichiers incluent « la version brute et les sauvegardes liées à la société iranienne de production et de développement de l’énergie atomique », « la version nettoyée et visible dans le navigateur avec environ 100 000 e-mails » et « la version séparée et triée des documents et des informations ».

Le groupe a indiqué qu’afin de protéger les appareils personnels, il est préférable de vérifier les documents joints et téléchargés dans une Sandbox/VM sécurisée et hors ligne.

Black Reward menace le régime iranien

Le groupe a menacé de divulguer le « sale projet nucléaire du régime des mollahs », comme il l’écrit, s’il ne libère pas les prisonniers politiques et les manifestants détenus lors des manifestations nationales en cours à travers la République islamique dans les 24 heures.

« 24 heures difficiles et importantes pour la République islamique ont commencé à partir de ce moment », a écrit le groupe de hackers sur Twitter.

Des manifestations anti-gouvernementales ont éclaté en Iran le mois dernier après la mort de Mahsa Amini , qui a été capturée par la « police de la pudeur » iranienne pour avoir porté un hijab de manière inappropriée.

Amnesty International a déclaré que les forces de sécurité avaient tué au moins 66 personnes lors d’une répression après la prière du vendredi à Zahedan, dans le sud-est, le 30 septembre, certains des troubles les plus meurtriers au cours des cinq semaines de manifestations déclenchées par la mort d’Amini.

Source : jpost.com