Les croiseurs de la marine se retrouvent en mer à travailler en face à face et des dizaines de navires de guerre de tous bords sillonnent les eaux internationales de la Méditerranée.
Les navires d’un large éventail de pays ont renforcé leur présence en Méditerranée au cours des derniers mois en raison en partie de la guerre civile syrienne en cours. Les navires s’en tiennent pour l’heure à maintenir civilités et respect mutuel, mais parfois, les rencontres frisent la catastrophe.
La semaine dernière, un navire de guerre turc s’est approché d’un missile de la marine israélienne dans les eaux internationales de la Méditerranée, à quelques kilomètres des côtes d’Israël. En dépit des tensions qui se déchaînent entre les pays, la position adoptée dans de telles situations est généralement de conjuguer « respect et méfiance ». Les marins avaient déjà une vue claire de leurs homologues quand tout à coup, le navire turc a pris une position qui aurait pu facilement être interprétée comme menaçante. Cependant, après quelques minutes de silence radio tendu, les Turcs ont continué leur chemin, et la friction a été évitée.
Les marins sur ces navires de guerre chargés de missiles se sont habitués à de tels événements. Au cours des derniers mois, ils se sont heurtés à un nombre croissant de présence de douzaines de navires de guerre sur leurs d’écrans, dont des destroyers et des porte-avions des puissances militaires mondiales, qui naviguent le long des rives du Liban et de la Syrie. Ce renforcement de leurs positions dans ces eaux méditeranéennes, sont le résultat de l’implication croissante de la Russie et des États-Unis dans la guerre civile syrienne.
La présence accrue de navires de guerre israéliens parmi ces navires de guerre américains, russes, français, turcs, britanniques, italiens et grecs est intentionnelle. Un manque de présence en ces temps cruciaux, dans une zone qui est d’une importance stratégique pour Israël, rendrait beaucoup plus difficile de requérir plus tard à la force.
« Au cours de la dernière année et demie, nous avons commencé à reprendre un rôle majeur avec notre marine, qui existent depuis le 19ème siècle, ‘The Gun Boat Diplomacy’. (la diplomatie du destroyer) Nous naviguons dans ces zones pour préserver notre liberté de navigation », a expliqué un officier supérieur de la marine à Ynet.
«Il faut faire comprendre que vous êtes présent, il n’y a pas d’altercation violente, mais nous avons assisté à des manoeuvres menaçantes entre les Turcs et les Russes, par exemple, et le bavardage radio, qui est généralement poli, peut aussi parfois se montrer impoli … Dans la région, on assiste à de nombreuses luttes de pouvoir, qui visent à montrer qui est le boss. «
Presque tous les pays qui envoient leurs navires dans la cour arrière de la Méditerranée, près d’Israël, utilisent la diplomatie maritime pour transmettre des messages, parfois agressifs, à d’autres pays. La méthode: intimidations pour imposer sa loi aux navires en mer; ils s’agit de tirer à proximité d’autres navires ou d’exercer un chantage sur leur itinéraire.
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