UN MEMBRE DE L’ARMÉE FRANÇAISE ASSASSINÉ DANS LE NORD DE L’IRAK?
Le 2 novembre, l’Etat islamique a affirmé que ses cellules avaient tué un membre des services français et trois membres de la force kurde Peshmerga lors d’affrontements près de la ville de Palkaneh, près de la ville kurdo-turkmène de Tuz Khurmatu, dans le nord de l’Irak.
L’agence de propagande Amaq du groupe terroriste n’a fourni aucun détail sur cet incident. Cependant, la veille, des sources irakiennes ont rapporté que l’armée irakienne avait bombardé plusieurs zones autour de Tuz Khurmatu après avoir détecté des mouvements des unités de l’Etat islamique.
La France n’a pas commenté les revendications de Daesh jusqu’à présent. Cependant, si cela est confirmé, ce serait le deuxième membre des services français tué lors d’opérations anti-Daesh en Syrie et en Irak.
Le 23 septembre 2017, la France a annoncé qu’un parachutiste du 13e Régiment de dragons parachutistes (renseignements au sol) avait été tué au combat près de la frontière syro-irakienne. Cependant, des photos publiées par Daesh ont révélé que le parachutiste français avait été tué lorsque son véhicule avait été touché par un missile guidé anti-char (ATGM) autour de la ville syrienne de Raqqa.
La France a commencé ses opérations militaires contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie en septembre 2014 dans le cadre de la coalition dirigée par les États-Unis. En plus de mener des frappes aériennes contre le groupe terroriste, l’armée française a déployé plusieurs centaines de militaires et un lot de pièces d’artillerie pour participer aux opérations de la coalition irakienne. Plus tard, un mouvement similaire s’est déployé en Syrie.
JForum avec agences.