FILE PHOTO: Vials with Pfizer-BioNTech and Moderna coronavirus disease (COVID-19) vaccine labels are seen in this illustration picture taken March 19, 2021. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

Une étude de Science plaide pour une troisième injection de vaccin anti-COVID

Alors que le nombre de cas semble augmenter en France et que l’on attend les annonces du Président de la République mardi soir, une étude publiée dans Science indique que les vaccins perdent plus de la moitié de leur efficacité après 8 mois.

La quantité d’anticorps chez les patients infectés au SARS-CoV-2 est terriblement variable au fil du temps et selon les personnes.

Jusqu’à présent, la vaccination semblait être l’arme la plus efficace pour lutter contre la Covid-19. Une nouvelle publication américaine suggère que la protection des vaccins chute de manière radicale, et ce seulement quelques mois après la vaccination. De quels vaccins s’agit-il exactement ? Parle-t-on de risque de contamination ou de risque d’hospitalisation ou de décès ?

Une étude publiée dans la prestigieuse revue Science menée chez près de 800.000 Américains montre que l’efficacité des vaccins contre la contamination par le SARSCoV2 a diminué de moitié en huit mois. En France, alors que le risque de contamination paraît de plus en plus lointain, la troisième dose est pour le moment boudée par les personnes éligibles. Il se pourrait bien que ces nouvelles informations viennent changer la donne.

L’arsenal vaccinal autorisé aux États-Unis est composé de deux vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech et Moderna) et d’un vaccin à vecteur viral (Janssen). Ceux-ci ont sans aucun doute grandement participé à la maîtrise de l’épidémie depuis leur lancement. Néanmoins, depuis le mois de juillet 2021, les États-Unis doivent faire face à une recrudescence des cas, en majeure partie liée au variant Delta.

Une diminution de la protection contre la contamination…

Afin de mieux comprendre l’évolution de l’efficacité des différents vaccins dans le temps, les auteurs ont mené une étude sur plus de 800.000 anciens combattants américains du 1er février 2021 au 1er octobre 2021, une période englobant l’émergence du variant Delta. Précisément 780.225 individus, dont 498.148 totalement vaccinés, ont été inclus dans l’étude.

Dans un premier temps, les auteurs se sont intéressés au risque de contamination. Les résultats confirment que les personnes vaccinées ont moins de chance d’être infectées par le virus que les personnes non vaccinées. Cependant, il a été observé que l’efficacité des trois vaccins diminue après seulement quelques mois, même après ajustement en fonction de l’âge, du sexe ou des comorbidités. Entre le mois de mars 2021 et le mois d’octobre 2021, l’efficacité des vaccins contre la contamination est passée :

  • de 86,4 % à 13,1 % pour le vaccin Janssen ;
  • de 89,2 % à 58 % pour le vaccin Moderna ;
  • de 86,9 % à 43,3 % pour le vaccin Pfizer-BioNTech.

… mais pas de diminution de la protection contre le risque de décès !

Dans un second temps, les auteurs se sont intéressés au risque de décès lié au SARS-CoV-2. Contrairement au risque de contamination, les trois vaccins continuent de protéger contre le risque de décès plusieurs mois après la vaccination. En effet, ce risque était plus important dans le groupe des non-vaccinés que dans le groupe des vaccinés. De plus, au mois de juillet 2021, au plus fort de la vague Delta, la protection contre le risque de décès demeurait importante :

  • 81,7 % tous vaccins confondus pour les moins de 65 ans ;
  • 71,6 % tous vaccins confondus pour les plus de 65 ans.

Bien que les trois vaccins continuent de protéger les personnes contre le risque de décès, la protection contre le risque de contamination diminue fortement en seulement quelques mois, en particulier pour le vaccin Janssen. Cela signifie que, même si le virus ne fait pas plus de morts, il continue de circuler : cela laisse la porte ouverte à l’émergence de nouveaux variants. Des variants potentiellement plus contagieux, plus dangereux, et plus résistants aux vaccins existants.

Ces données viennent étayer les éléments déjà existants en faveur d’une 3e dose pour réactiver le système immunitaire, en particulier chez les personnes les plus à risque de faire une forme grave de la maladie.

Source : Futura Sciences

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jankel

Un vaccin grippal tient tout juste 12 mois …cela ne choque personne depuis 40 ans…..
Les TDC qui se prétendent journalistes SCIENTIFIQUES font rigoler; quant aux cinglés (mêmes des Médecins (nazis ou bolcheviques, rappelez-vous) il font s’inquiéter les Patients qui se demandent à quelle Science il vont être (mal)traités.