Avec la crise de la Corona:
Un quart de million de familles ont rejoint le cycle de la pauvreté
Le rapport sur la pauvreté « Let » décrit l’impact de la crise de Corona sur la situation économique de centaines de milliers d’Israéliens, en particulier des couches les plus faibles. Environ un demi-million de nouvelles familles sont en détresse financière. La proportion de familles pauvres est passée à près d’un tiers.
« Crise économique et sociale profonde. » les archives
( Photo: Nadav Abs )
Près d’un demi-million de nouvelles familles en détresse financière suite à la crise du corona – selon le rapport sur la pauvreté alternative 2020, publié par l’organisation « donne » ce matin (mercredi). « Le rapport est difficile, douloureux, l’un des pires que j’ai lu », a déclaré le président Reuven Rivlin après avoir lu le rapport qui lui a été soumis.
Le rapport se concentre sur l’impact dévastateur de la crise Sanitaire et présente un tableau alarmant des tristes conséquences de la pandémie sur les centaines de milliers de foyers en Israël. Selon les données qu’il contient, 422 000 nouveaux ménages sont en détresse financière suite à l’épidémie corona, par rapport à 24,1% avant la crise (soit une augmentation de 14,5 points de pourcentage).
« Le rapport montre comment la crise du Coronavirus est passée d’une crise sanitaire à une crise économique et sociale large et profonde« , a ajouté le président. La confiance du public dans les institutions étatiques et le gouvernement israélien et sa capacité à faire face à la crise et à relever les défis, parallèlement à une dépendance croissante envers les organisations à but non lucratif, les organisations du tiers secteur et la philanthropie, qui doivent occuper la place de l’État. La responsabilité est sur nous, nous regardons actuellement la réalité et nous devons apporter le changement. «
« Le rapport couvre la société avant même le corona et malheureusement, si nous ne voyons pas les raisons d’une situation où la société se détériore de plus en plus vers un état où une partie du public est au bord ou en dessous du seuil de pauvreté – nous échouerons en tant que société », C’est ainsi que nous sommes dans une situation où de nombreuses familles vivent en dessous du seuil de pauvreté. «
Le président Rivlin à propos des conclusions: « Les populations vulnérables souffrent le plus »
( Photo: Mark Neiman, GPO )
Le taux de pauvreté en Israël a grimpé cette année, passant d’un cinquième des familles (20,1%, 582 000) à près d’un tiers (29,3%, 850 000). Autrement dit, 268 000 familles ont rejoint le cycle de la pauvreté. Dans le même temps, la classe moyenne a rétréci et environ un tiers d’entre elle a chuté d’au moins un niveau dans la hiérarchie économique.
En outre, 50,7% de la population générale ont signalé de graves dommages économiques suite à la crise, tandis que 19,6% seulement ont indiqué de graves dommages pour la santé.
Le rapport dresse un tableau des dommages mortels aux plus démunis. 62% des bénéficiaires de l’aide indiquent que leur situation économique a été gravement ou très largement endommagée à la suite de la crise, 55,6% des personnes soutenues disent que pendant le coronavirus, la dette s’est ajoutée, soit près du double de la population générale (29,8%). À un taux de 70%, environ un quart de la population (24%) avait besoin d’aide et ne l’a pas reçue.
Seule une famille sur quatre en Israël (23%) rapporte une bonne situation économique ou mieux encore pendant la crise, contre 45% avant l’éclatement de la crise. Le taux de ménages déclarant une détresse économique grave a triplé.
Le président doit reconnaître : « La flambée des taux de pauvreté confirme les prévisions les plus pessimistes du début de la crise. Le coronavirus a poussé des dizaines de milliers de nouvelles familles dans les difficultés économiques et la pauvreté. Le gouvernement a créé les conditions pour cela. »
En outre, les données se concentrant sur la population âgée du pays indiquent que 86% des personnes âgées soutenues par l’aide ont connu un sentiment de solitude pendant la crise. 21,6% des personnes âgées accompagnées craignaient de mourir à domicile pendant la crise du Coronavirus et personne n’en était au courant.
Le rapport souligne l’expansion du phénomène de l’insécurité alimentaire – c’est-à-dire une pénurie constante de nourriture. 656 000 (22,6%) familles vivent dans l’insécurité alimentaire en Israël, dont 286 000 (9,9%) sont des familles en insécurité alimentaire grave. Par rapport à 513 000 ( 17,8%) familles qui vivaient en insécurité alimentaire et 252 000 (8,8%) qui vivaient en insécurité alimentaire sévère avant l’éclosion du coronavirus, 143000 nouvelles familles sont entrées dans un état d’insécurité alimentaire, 34000 autres familles vivent maintenant dans une insécurité alimentaire sévère.
Le rapport montre également que les inégalités dans le domaine de l’éducation se sont aggravées lors de la crise de Corona.73,9% des bénéficiaires de l’aide ont indiqué ne pas disposer d’ordinateurs pour l’apprentissage à distance et 70% des familles soutenues n’ont pas la possibilité d’acheter des fournitures scolaires de base.
79,1% du public pense que le gouvernement est responsable de l’augmentation de la pauvreté, mais seulement 21,3% du public pense qu’il s’attaque effectivement au problème. 63,4% pensent que les soins du gouvernement pendant la crise du coronavirus répondent aux besoins des populations pauvres.
« La flambée des taux de pauvreté confirme les prévisions économiques les plus pessimistes du début de la crise », a déclaré la fondatrice et présidente de Lett Jill Darmon. «Le corona a bouleversé le fragile équilibre économique et poussé des dizaines de milliers de nouvelles familles dans la misère économique et la pauvreté, mais c’est l’État qui a en fait créé les conditions de cette fragilité, en refusant auparavant d’investir de manière significative dans ces familles pour renforcer la résilience sociale.
Le PDG Eran Weintraub a ajouté: «Nous sommes dans la pire crise économique de l’histoire du pays, de laquelle la société israélienne mettra des années à se remettre. L’hémorragie parmi les populations pauvres doit être arrêtée, ainsi que la détérioration des conditions de vie de centaines de milliers d’Israéliens, d’un état de crise temporaire suite à la perte d’un emploi à une vie de pauvreté, dont il est difficile voire impossible de se remettre. «Si le gouvernement ne parvient pas à investir des dizaines de milliards de dollars au profit des populations les plus vulnérables, l’effondrement sera inévitable et nous risquons de voir s’effondrer la résilience sociale et de longues années de récession profonde et de lacunes infranchissables.
Le fondateur et président de l’Institut ERI qui a mené l’étude, Gilad Tenai, a déclaré que «l’étude a été réalisée sur l’une des plus graves crises économiques que nous ayons connues. Nous avons donc élargi notre regard au-delà de la pauvreté, pour attaquer les véritables dimensions de la détresse. La grande préoccupation est que les difficultés économiques causées par une crise temporaire voit la situation des familles dégénérer dans la pauvreté et plus tard dans la pauvreté chronique. Le danger est également tangible pour les familles qui se trouvaient dans une situation économique raisonnable avant la crise. L’étude caractérise les familles qui sont en détresse et dont la situation risque de se détériorer davantage. «
Adapté de l’hébreu : Marc Brzustowski
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C’est la cohésion de la société Israélienne
Qui est en danger.
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La covidémence et les confinements auront donc amené aux funestes conséquences prévues dès le mois de mars par ceux qui s’opposaient au confinement, mesure moyennâgeuse.