Israël jouera le match pour la troisième place dimanche contre le perdant de la deuxième demi-finale entre l’Italie et la Corée du Sud.
Anderson Duarte a marqué le seul but du match en seconde période pour décrocher le billet de l’Uruguay pour le match de championnat alors qu’Israël jouera le match pour la troisième place dimanche contre le perdant de la deuxième demi-finale entre l’Italie et la Corée du Sud.
La dernière fois que les deux nations ont disputé plusieurs matches amicaux internationaux au fil des ans, mais la dernière fois qu’elles se sont affrontées lors d’un match officiel de la FIFA, c’était lors de la Coupe du monde 1970 au Mexique, lorsque l’équipe israélienne s’était inclinée 2-0.
« C’est dommage de jouer sur une telle pelouse en demi-finale du Mondialeto »
l’équipe nationale israélienne s’est indignée et a affirmé que le gazon était difficile et a fait encaisser le but en Argentine : « C’est le pire gazon sur lequel nous ayons joué, en Ligue A nous avons vu mieux emplacements que cela »
Le terrain en herbe était plein de petites clairières et de fosses qui faisaient rebondir le ballon et les joueurs de l’équipe israélienne, qui basent leur jeu sur le déplacement du ballon et les passes d’un pied à l’autre, ont affirmé que l’herbe les rendait difficiles à jouer. face à l’équipe uruguayenne.
Honte » (GETTY) | Photo: Sport 5
Les réactions officielles
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Malgré la défaite, le président Isaac Herzog a remercié l’équipe d’avoir ému tout le pays grâce à sa performance tout au long du tournoi. « Les joueurs de l’incroyable équipe, qui sont tous le bel Israël – vous la mentalité gagnante israélienne talentueuse, diversifiée et cohésive. Vous nous avez donné une leçon de volonté, de détermination, de courage et, plus important encore – en réalisant des rêves. Vous avez élargi nos cœurs. Nous sommes fiers de vous ! »
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a félicité l’équipe pour son succès lors d’un appel avec l’entraîneur-chef Ofir Haim. « Tout d’abord, d’immenses félicitations. Vous avez fait honneur à l’État d’Israël. Et chacun d’entre vous devrait être béni pour cela et je tiens à vous féliciter et à vous renforcer pour le prochain match. Ne vous y trompez pas, vous avez fait quelque chose ici qui est n’a tout simplement pas été fait dans le football israélien. Bon travail ! »
Netanyahu a ajouté qu’il était impatient d’accueillir l’équipe en Israël après le tournoi.
Israël avait étonné le monde du football
Au cours des deux dernières semaines, l’équipe de football d’Israël a ravi les Juifs d’Amérique du Sud avec un parcours historique à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA en Argentine.
Les milliers de locaux qui se sont présentés avec des drapeaux israéliens ont vu l’équipe des moins de 20 ans, lors de sa toute première apparition dans le tournoi, revenir à plusieurs reprises par derrière pour vaincre des pays très bien classés tels que le Japon et le Brésil .
Mais lors de la demi-finale de jeudi, Israël devrait affronter l’Uruguay, laissant de nombreux fans juifs uruguayens chez eux et dans le monde avec une décision difficile.
« Je ne peux pas choisir, c’est la question la plus difficile de ma vie », a déclaré Gustavo Ram, un Uruguayen vivant en Israël et le frère de l’ancien joueur de tennis professionnel uruguayen-israélien Andy Ram. « Je ne sais pas comment je vais réagir. J’ai des enfants israéliens donc je ne veux pas crier pour les buts uruguayens devant eux.
Le fan inconditionnel de football a épousé un Israélienne après avoir immigré il y a 30 ans.
« J’ai des racines très fortes dans les deux pays, je ne sais pas », a-t-il ajouté. « C’est dur, vraiment dur. »
Communautés juives latino-américaines fortement pro-israéliennes
Un fort sentiment pro-israélien est courant dans les grandes communautés juives d’Amérique latine dans des pays comme l’Uruguay, l’Argentine et le Brésil. Les écoles juives sont fortement sionistes et beaucoup proposent des programmes permettant aux étudiants de voyager et d’étudier en Israël.
Beaucoup de ces communautés cultivent également un amour fervent pour le sport. Les principaux centres de la vie communautaire juive dans ces pays sont souvent les clubs sportifs locaux, qui font également office de centres communautaires et ont des espaces nommés d’après des politiciens israéliens.
Mais Javier Jacubovsky, directeur exécutif du club Hebraica Macabi à Montevideo, a déclaré que les Uruguayens sont également « très fiers et nationalistes ».
« Il est également vrai que c’est un sentiment différent avec Israël, différent d’avoir n’importe quel autre pays devant », a-t-il déclaré. « Mais nous voulons toujours que l’Uruguay gagne. »
Daniel Baikovicius, un homme d’affaires et nageur uruguayen qui a représenté son pays aux Jeux Maccabiah de l’année dernière en Israël, a noté que la victoire signifierait plus pour Israël, qui n’a jamais participé qu’à une seule autre Coupe du monde : l’édition générale du tournoi, en 1970. L’Uruguay, toujours classé parmi les meilleurs footballeurs au monde, a été deux fois finaliste de la Coupe du monde U-20 et a remporté la Coupe du monde générale à deux reprises, mais pas depuis 1950.
« Pour être honnête, la vérité est que je veux que l’Uruguay gagne. D’un autre côté, je comprends que ce serait unique pour Israël d’atteindre la finale d’un championnat mondial de football. L’Uruguay a déjà plus d’expérience, plus de victoires dans le football… pour Israël, c’est plus spécial », a déclaré Baikovicius.
Le succès spectaculaire de l’équipe a inspiré les fans à la maison, et l’Agence télégraphique juive a appris que le ministre israélien de la culture et des sports, le député Miki Zohar, assistera au match de jeudi à La Plata. Plusieurs supporters israéliens arrivent également par avion, dont l’ancienne star du football israélien Haim Revivo, dont le fils Roy fait partie de l’équipe nationale des moins de 20 ans.
Aviner Fishhof, consul d’Israël en Uruguay, a eu une réponse diplomatique à la question de savoir qui va gagner.
« Nous sommes très excités, l’équipe israélienne est allée si loin dans ce tournoi. Je suis sûr que nous aurons un très bon match », a-t-il déclaré. « Que la meilleure équipe gagne. »
Jana Beris, une journaliste d’origine uruguayenne qui vit maintenant à Modiin, en Israël, a fait preuve de la même diplomatie: elle a dit qu’elle voulait un match nul, ce qui est impossible à ce stade du tournoi.
« Ce que je veux le plus, c’est voir chaque équipe chanter les hymnes… tous les deux, ensemble, sur le terrain ! Que demander de plus ? » elle a écrit sur son site Web Seminario Hebreo Jai . Elle a intitulé la pièce « L’émotion de voir les deux bleus clairs » sur le terrain – une référence au fait que les deux équipes portent des maillots de la même couleur, en bleu clair et blanc.
La communauté juive d’Uruguay
L’Uruguay compte environ 15 000 Juifs, selon le Congrès juif latino-américain, sur une population totale de 3,4 millions. C’était le premier pays d’Amérique du Sud à reconnaître officiellement l’État d’Israël et abritait la première ambassade d’Israël en Amérique latine, créée en 1948.
Jeudi enflammera une atmosphère de fête dans les communautés juives d’Uruguay et des pays voisins. Mais de nombreux Juifs uruguayens, dont Roby Schindler, le président de l’institution juive centrale de l’Uruguay (le Comité Central Israelita de Uruguay), se rendent également au match depuis Montevideo.
« C’est juste un match de football, c’est une fête. J’espère que cela servira à unir les gens et non à les séparer », a déclaré Schindler.
Mais il a ajouté : « Je veux que l’Uruguay soit champion du monde, et je veux aussi qu’Israël remporte la troisième place. »