Le contrôle de l’axe de Philadelphie est la seule clé pour mettre fin à la guerre (analyse)

Il est clair pour quiconque connaît les données que cette guerre prolongée ne prendra pas fin sans que Tsahal et l’État d’Israël n’obtiennent le contrôle total de l’axe de Philadelphie.

Les causes

La bande de Gaza est encerclée par Tsahal de tous côtés: forces terrestres au nord et à l’est, mer à l’ouest par la marine israélienne.

Les habitants de la bande de Gaza ont encore une ouverture sans la présence de Tsahal: c’est la frontière de la bande de Gaza avec l’Égypte.

La frontière, longue d’environ 14 km, est contrôlée par l’armée égyptienne.

C’était une erreur stratégique et la responsabilité du Premier ministre Ariel Sharon et du gouvernement israélien qui a laissé la sécurité de l’État d’Israël entre les mains d’une entité arabe après le désengagement.

À mon avis, les facteurs déterminants au sein de l’armée égyptienne ont fait de la transition une affaire économique.

C’est pourquoi le Hamas et Cie sont devenus de plus en plus forts.

De là, des milliers d’hommes du Hamas et du Jihad sont partis et sont revenus s’entraîner en Iran.

De là, à travers des dizaines de tunnels et, à mon avis, également en surface, des dizaines de milliers d’armes, des roquettes Grad, des roquettes RPG, des moyens de production d’armes militaires et beaucoup d’argent ont été introduits clandestinement.

Je recommande de ne pas croire les responsables du renseignement et du Shin Bet qui prétendent qu’ils ne connaissaient pas l’ampleur de l’activité de contrebande à la frontière.

Je recommande de ne pas croire l’échelon politique et les chefs de Tsahal qui ne connaissaient pas l’ampleur de l’activité de contrebande et les dangers de ce renforcement du Hamas.

Alors pourquoi n’ont-ils absolument rien fait pour reprendre l’axe de Philadelphie ?

Cette question qui a causé tous les tirs, les pertes, les blessés et les dégâts depuis le désengagement et à la fin du processus de la guerre du 7 octobre, doit faire l’objet d’une enquête.

À mon avis, c’était la politique de confinement partagée par le gouvernement et l’armée israélienne.

Il y a aussi le souci de l’État d’Israël et de Tsahal de lancer une activité offensive.

Maintenant pour les conclusions :

Acceptons-le comme un fait incontournable: si nous ne voulons pas revenir dans quelques années à la situation du 6 octobre et peut-être à une situation plus grave…

1, alors cette guerre ne doit pas être arrêtée sans prendre le contrôle total de tout l’axe de Philadelphie et sans détruire tous les tunnels qui y existent.

2. N’acceptons pas le contrôle d’une quelconque autre entité, ni d’une armée arabe, ni d’une force de l’ONU, ni de l’Union européenne.

Il faut savoir que la tentation économique de la contrebande est très grande et que les milliers de passeurs là-bas ne se remettent pas facilement de cette source de revenus.

JForum.fr avec Nziv

השליטה על ציר פילדלפי היא המפתח היחיד לסיום המלחמה

 

Crédit : Analyste  Eli Bar On – spécialisé dans l’économie, la technologie, chef de l’équipe de défense active et de contre-feu de l’Institut du terrorisme de l’Université Reichman et recherche sur les performances.      Crédit photo : porte-parole de Tsahal et réseaux sociaux

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Asher Cohen

Cet article reprend ce que je n’ai pas arrêté de souligner dans mes posts sur ce site. Netanyahou a commis une bévue grave en lançant l’offensive terrestre au nord de gaza sans prendre d’emblée le contrôle de l’axe de Philadelphie, et donc des sources d’approvisionnement de l’ennemi, dès octobre dernier. Il est difficile de comprendre pourquoi, mais l’on m’a reproché de blâmer facilement le chef du gouvernement.