Comment l’antisémitisme a « fracturé la nation »
La montée de l’antisémitisme en France : un défi pour la République
La France se trouve aujourd’hui face à une résurgence inquiétante de l’antisémitisme, phénomène qui bouleverse les équilibres politiques traditionnels. C’est ce que révèlent les témoignages de Marilou Brossier et Samuel Althan, militants engagés contre cette forme de haine.
Selon ces observateurs, l’antisémitisme a connu une évolution inattendue ces dernières années. Autrefois associé principalement à l’extrême droite, il trouve désormais un terreau fertile au sein de certains mouvements de gauche. Cette mutation s’explique en partie par l’alliance de factions de gauche avec des courants radicaux, notamment islamistes et décoloniaux.
Ce glissement idéologique a provoqué une fracture au sein de la société française. D’un côté, une partie de la gauche adopte un discours victimaire centré sur la cause palestinienne. De l’autre, une majorité de Français reste attachée aux valeurs républicaines traditionnelles, dont la laïcité.
Face à cette situation, le président Emmanuel Macron est accusé d’inaction. Sa politique du « en même temps » est perçue comme une forme de faiblesse, laissant le champ libre aux extrêmes. Ce vide politique bénéficie notamment au Rassemblement National, qui se pose en défenseur des valeurs républicaines délaissées par le pouvoir en place.
Les conséquences de cette montée de l’antisémitisme sont concrètes et alarmantes. Samuel Althan témoigne de la peur grandissante au sein de la communauté juive, contrainte à une forme d’autocensure. Les écoles, lieux de transmission des valeurs républicaines, sont particulièrement touchées par ce climat délétère.
Pour enrayer ce phénomène, Brossier et Althan appellent à une réponse politique courageuse. Ils préconisent notamment une lutte plus efficace contre l’influence des réseaux extrémistes, tels que les Frères musulmans, et un soutien renforcé aux enseignants.
La dynamique politique française actuelle reflète une polarisation croissante autour de la question israélo-palestinienne et de l’antisémitisme. La France Insoumise (LFI) a effectivement su tirer profit de sa position pro-palestinienne, attirant non seulement de nombreux électeurs musulmans sensibilisés par le conflit à Gaza, mais aussi un électorat sensible aux idées décoloniales et « woke ». Cette stratégie a permis à LFI de consolider une base électorale significative.
Parallèlement, le Rassemblement National (RN) s’est positionné comme défenseur des valeurs républicaines et pro-Israël, soutenant ouvertement les actions d’Israël et, par extension, la communauté juive française. Ce positionnement lui a permis de séduire un électorat différent, préoccupé par la préservation des valeurs traditionnelles de la République.
Cette polarisation pose un défi majeur pour l’avenir politique de la France. Les partis de gauche, conscients du potentiel électoral que représente une position anti-sioniste, pourraient être tentés de maintenir, voire de renforcer cette orientation. Ce calcul politique risque malheureusement d’alimenter un climat propice à l’antisémitisme, même si ce n’est pas l’intention première.
Cette situation soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre les considérations électorales et la responsabilité morale des partis politiques. Elle met également en lumière la nécessité d’un débat national approfondi sur ces questions, afin de préserver la cohésion sociale et les valeurs fondamentales de la République française.
La lutte contre l’antisémitisme apparaît comme un enjeu crucial pour l’avenir de la République française. Elle nécessite un engagement ferme des politiques pour défendre les valeurs fondamentales du pays et restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Jforum.fr
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Je vous prie de m’excuser, mais à mon âge les longues démonstrations philosophiques me fatiguent, aussi je donne ici tout simplement mon ressenti de cœur sur ce sujet :
Ce sont les gouvernements actuels et passés d’Israël en Palestine qui suscitent en France, non un antisémitisme mais un antisionisme – que même Herzl soutiendrait lui-même – personne, au sein de la Gauche communiste, socialiste ou radicale n’a tenu des propos antisémites à ce sue je sache.
Par ailleurs, je constate que tous les antisémites historiques notoires soutiennent aujourd’hui la politique inhumaine menée par Netanyahou et consorts envers les Palestiniens depuis 1948..
Merci de moduler vos propos envers la France historique !
L’inventeur du théorème de Boniface, visqueux produit de l’islamo pétainisme, avait dès 2001émis la thèse que 12 millions contre 500.000, électoralement, y a pas photo.
Ou alors ils sont prêts à sacrifier la république et la liberté, du moment qu’ils touchent les juifs. Au cas où ça n’est pas encore clair, les Frères musulmans ont envahis le monde musulman en France et en Europe, alors une amélioration serait plutôt illusoire.
Mais bien sûr que l´anti-sémitisme est le point cardinal tout d´abord de la gauche quelle qu´elle soit, ensuite des verts bien-pensants, des woke qui se trouvent partout, des cathos qui obéissent à leur maitre papal etc…c´est un cancer qui ronge et qui est ne prononcer que des bénédictions…sous-estimé ( comme vous l´ecrivez vous-même) Je ne pense absolument pas que le RN soit anti-sémite! Il faut savoir avancer avec l´histoire et arrêter de dénigrer ou tout de moins d´écrire des choses qui ne sont pas vraies!Dieu reste le Juge de tout mot dit ou écrit, alors soyons vigilants aux idées que nous partageons!
Il faut prendre en considération le fait que la présence de Juifs en France va fortement baisser dans les années à venir, et bien sûr l’effondrement politique et économique du pays ne fera qu’accélérer, voire précipiter, leur départ.
Actuellement, le RN n’est philosémite que par calcul politique, parce qu’il s’oppose au parti LFI, pro-arabe et ouvertement antisémite.
Le problème est qu’actuellement le verdict des urnes est inopérant, puisqu’avec seulement 7 millions de voix, l’Union de la Gauche a réussi à faire élire 146 députés, tandis que le RN n’a obtenu que 88 sièges pour plus de 8,7 millions de voix. l’Assemblée Nationale actuelle n’est donc pas représentative de la » Nation », et cette élection est fortement suspecte de fraudes, d’autant que curieusement aussi le parti au pouvoir tire bien son épingle du jeu.
Ceci permet de penser que seule la guerre civile, inévitable, tranchera cette question de l’antisémitisme en France. Ce pays est déjà dans le chaos politique et économique et cela ne peut pas être réglé par de nouvelles élections, même si le Président démissionne. Une nouvelle élection présidentielle ne sera pas la solution. Mais dans tous les cas, il faudra que LFI trouve un autre cheval de bataille, car avec le départ des Juifs, signe que ce pays s’effondre, la France risque de devenir, comme l’Algérie actuelle, un pays antisémite d’État mais sans Juifs sur son territoire.