Comment apprendre à gérer sa colère et ses coups de sang ?
Alexandra Edip
Si la colère peut être parfois utile, quand on veut se protéger d’une agression, par exemple, dans des contextes moins graves, cette dernière est disproportionnée, car les événements ne sont jamais aussi graves que ce que l’on s’imagine. Elle est souvent causée par une accumulation de petites choses, que ce soit des moments de vie, la fatigue, la tristesse, ou encore la frustration. Mais il existe quelques techniques pour la canaliser et affronter les situations avec plus de sérénité, ce qui sera moins épuisant pour vous.
Observez les signes avant-coureurs
La colère monte lentement. C’est pourquoi il vous faudra observer les petits signes envoyés par votre cerveau, avant qu’il ne soit trop tard. L’envie de ne rien faire, tout laisser tomber, les mains qui tremblent, râlez ou avoir du mal à vous concentrer, sont autant de signes avant-coureurs. Prêter attention à ces petites choses vous permettra de mieux appréhender les coups de sang.
Évitez certaines situations
Pour ne pas se mettre en colère, évitez au maximum les situations qui vous mettent dans cet état. Que ce soit une personne, un lieu ou quoi que ce soit d’autres, fuyez. On appelle ça la stratégie d’évitement. Et si vous n’avez pas le choix, confiez-vous à une personne de confiance, concernant vos sentiments et cette sensation de colère. Cela vous aidera à vous changer les idées et à prendre de la distance. La colère ne fait qu’apporter des soucis et angoisses, voilà pourquoi il est conseillé de l’éviter au maximum. En somme, on vide le vase avant qu’il ne déborde.
Un travail d’analyse
Il faut la décortiquer
Pour gérer sa colère, il faut avant tout la comprendre et l’analyser. Pour cela, réfléchissez à ce qui s’est passé avant que vous ne vous retrouviez dans cet état. Ainsi, vous pourrez vous rendre compte de la manière dont les événements se sont enchaînés, jusqu’à ce que vous vous énerviez. En général, la colère est liée à d’autres choses, que votre corps et votre cerveau ressortent de cette manière, pour libérer vos émotions.
Avant que ça ne parte
Pour ne plus subir sa colère, il faut la gérer en amont. Si vous sentez que cette dernière commence à monter, il vous faudra agir avant que cela n’empire. Vous pouvez taper les coussins du canapé, ou crier un bon coup. Sinon, le sport est très recommandé dans cette situation. Il vous occupe l’esprit et libère votre surplus d’énergie, le tout en vous procurant des endorphines.
Tenir un journal de bord
Pour comprendre ses pensées et son ressenti, il faut travailler dessus. Le but n’est pas de les chasser, mais de les analyser calmement. On les observe en faisant comme si elles étaient extérieures à soi. Pour ce faire, un journal de bord peut vous aider. En les mettant par écrit, pour différencier les réels sentiments, ou ceux produits pas la colère, nos proches ou par la société. En les écrivant, on les sort de soi et donc, il est plus simple de s’en débarrasser. Cela peut aussi vous aider à faire passer la crise et le pic de colère.
Si votre colère est axée sur quelqu’un en particulier, vous pouvez lui écrire un message un texte dans lequel vous vous exprimez sans l’envoyer.
Alexandra Edip source
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Ce texte est Bon mais insuffisant. J’étais une grande colérique.. Je me mettais en colère, puis à un moment donné, la colère me dominait, et je devais aller jusqu’au bout avec elle. J’ai compris bien tard, que ces colères, pour lesquelles j’étais jugée, et bien sûr incomprise, provenaient de traumatismes d’enfance, qui n’avaient jamais été mis en lumière, et qui me poursuivaient des décennies plus tard.. par ricochets.. Ces traumatismes ne sont pas nécessairement des traumatismes charnels.. Il peut s’agir d’accidents, de rejets, de moqueries, ou autres.. Ces traumatismes peuvent entraîner des mensonges en nous, qui peuvent, à la longue, nous détruire.. Tels : Tu es un(e) incapable, Tu ne feras jamais rien de bien.. Tu n’as pas ta place en ce monde.. Voire beaucoup plus violents : Comme par exemple : Une maman qui emmène ses deux enfants en commissions.. Le petit Louis de 6 ans doit garder sa petite sœur, Sarah, sur le trottoir, pendant que sa maman entre vite au magasin retirer sa commande.. Louis, qui tient son ballon, le lâche par inadvertance, et Sarah court après sur la route pour le ramasser.. Une voiture arrive, Sarah est mortellement blessée.. Comment va réagir Louis ?? ** J’ai tué ma petite sœur ! **. Et l’on aura beau lui dire la contraire, Louis va grandir avec ce mensonge en lui.. Ce mensonge le détruira petit à petit.. Ce n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres. Peu m’ont vraiment aimée dans mes colères. Seul Dieu l’a fait.. Et je peux le comprendre.. Qui s’encombrerait d’une personne agressive ??. Comprenez que derrière toute agressivité se cache une souffrance, et parfois même, une Immense détresse.. Dieu est intervenu dans ma vie, il y a introduit de la Vérité à la place des mensonges acceptés dans mon entendement de petite fille.. Il m’a redonné une valeur qui est la mienne, qui est AUSSI la vôtre, malgré les horreurs que l’on vous a fait subir. Heureusement, je n’ai pas reçu que de mauvaises informations sur ma personne, mais des hommes et des femmes Merveilleux(ses), m’ont conduite, peu à peu, hors du puits nauséabond dans lequel j’étais enlisée..
J’aime cette phrase dont je ne connais pas l’ auteur(e) : * Qui peut comprendre un Appel d’ Amour, quand il se manifeste par un comportement agressif !!! *