Accueil des enfants kidnappés : Un plan de travail détaillé pour assurer le bien-être des victimes
Le ministère de la Protection sociale se mobilise pour préparer les professionnels à accueillir les enfants kidnappés de retour dans leur environnement familial. Un plan de travail complet a été distribué aux responsables des services sociaux des autorités locales ainsi qu’aux professionnels du ministère, visant à garantir un processus d’accueil sûr et adapté.
Les directives du plan mettent l’accent sur plusieurs points cruciaux. Tout d’abord, il est souligné qu’aucun contact physique ne doit être établi sans autorisation préalable. Lors de la réunion avec l’enfant, il est recommandé de privilégier la présence de personnes familières plutôt que des personnalités publiques, évitant ainsi toute forme de stress supplémentaire. De plus, les professionnels sont encouragés à entamer des discussions ouvertes sur les expériences difficiles vécues pendant la captivité, favorisant ainsi un processus de guérison.
Un aspect notable du plan est l’affectation d’un soldat à chaque enfant ou famille de retour. Les soldats sont instruits de proposer des gestes d’affection tels que donner un coup de main ou un câlin, mais tout doit être une offre, respectant le consentement de l’enfant et rétablissant ainsi son sentiment de contrôle. Les soldats sont également formés pour répondre de manière spécifique aux questions des enfants, en évitant de divulguer des informations sensibles.
La phase de préparation implique la cartographie des figures significatives liées au processus d’absorption, y compris les animaux de compagnie importants pour l’enfant. L’intégration précoce de ces éléments dans le processus d’accueil est préconisée pour faciliter l’adaptation des enfants kidnappés à leur environnement.
Le guide fournit des instructions détaillées sur les personnes autorisées à rencontrer l’enfant, mettant l’accent sur l’importance de s’assurer qu’une figure familière significative soit présente. Les rencontres avec les médias sont interdites le premier jour, et il est recommandé d’éviter un flot de visites de personnes moins proches et de célébrités, préservant ainsi la sphère privée des enfants.
Un point crucial du plan est l’encouragement à aborder ouvertement les expériences difficiles. Des questions spécifiques telles que « Je voulais avoir de vos nouvelles sur les jours où vous n’étiez pas là » et « Racontez-moi ce qui vous est arrivé » sont suggérées pour faciliter la communication. Même avec des enfants au stade pré-verbal, il est souligné qu’il est essentiel de maintenir le dialogue de manière concise, directe, et rassurante.
Un guide spécial destiné aux familles souligne la possibilité que les enfants aient du mal à se consacrer à des personnes qui étaient auparavant proches d’eux en raison du traumatisme vécu. Ce phénomène naturel doit être compris et géré avec patience, rétablissant progressivement la confiance à travers des processus appropriés.
Le plan a été diffusé par Eti Kisos, vice-président principal du ministère, et élaboré par l’Institut Haruv sous la direction du professeur Carmit Katz, spécialiste du traitement des enfants maltraités. Le ministre des Affaires sociales, Yaakov Margi, a souligné l’engagement du ministère à fournir un soutien complet aux personnes enlevées, garantissant une assistance juridique et émotionnelle tout au long de leur rétablissement.
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