«  Pas le même Joe Biden  »: un sténographe de la Maison Blanche dit que «  l’acuité mentale  » de l’ancien vice-président s’est détériorée

 

Joe Biden, candidat démocrate à la présidence, s'exprime à Wilmington, Delaware
Getty Images

L’ancien sténographe de Joe Biden à la Maison Blanche a déclaré que la capacité de parole en public du vice-président s’était considérablement détériorée depuis son départ, au point qu’il « n’était pas le même Joe Biden ».

« C’est une différence complète par rapport à ce qu’il était en 2017 », a déclaré Mike McCormick, qui a travaillé comme sténographe à la Maison Blanche pendant 15 ans et avec Biden de 2011 à 2017, au  Washington Free Beacon  dans une interview. « Il a perdu une part de ses acquis et il ne semble pas avoir la même acuité mentale qu’il y a quatre ans. »

« Il n’a pas l’énergie, il n’a pas le rythme de son discours », a déclaré McCormick. « C’est un type différent. »

Le livre récent de McCormick,  Joe Biden Unauthorized,  raconte le temps qu’il a passé avec Biden et jette un regard critique sur l’ancien vice-président, y compris le moment où il a déclaré que Biden avait été «humilié» par le Président Russe Vladimir Poutine en 2011.

McCormick – qui voyageait souvent avec Biden et transcrivait ses discours, ses conversations publiques avec des dirigeants étrangers et ses briefings médiatiques off-the-record (hors micro) pour le compte officiel de la Maison Blanche – a déclaré que le vice-président avait un talent pour se connecter avec le public lorsqu’il était en fonction et s’écartait presque toujours du scénario de ses discours pré-écrits. L’endurance physique et la santé cognitive de Biden ont été observées de près, en prévision des élections de 2020, en raison d’une série d’apparitions dans lesquelles le candidat de 77 ans a semblé  perdre le  fil de ses pensées, a  eu  du mal à terminer une phrase ou  oublié où il se trouvait.

« (A l’époque), il concluait juste par une grosse blague et remuait de la hanche. Et remarquez, il ne fait plus ça », dit-il. « Il a lu ce [discours du Comité national démocrate] textuellement … ce n’est plus Joe Biden. »

La campagne Biden n’a pas répondu à une demande de commentaire.

McCormick a déclaré que Biden semble également se «perdre» lors des entretiens, un problème qui, selon lui, semble plus prononcé depuis qu’il a quitté la Maison Blanche.

Dans des interviews récentes, Biden semble avoir lu directement à partir d’un prompteur lorsqu’il répondait à des questions, y compris en répétant des instructions de son personnel, telles que «FIN DE CITATION» et « MESSAGE important».

Il a également fait des déclarations bizarres, dire à un public en ligne que quand il était un patient à l’hôpital Walter Reed, les infirmières  devaient  « me souffler dans les narines pour me faire réagir. »

Le président Trump l’a surnommé «Sleepy Joe», et la campagne Trump a publié une  publicité vidéo le  mois dernier suggérant qu’il souffre d’un déclin cognitif.

Alors que McCormick dit que Biden était un orateur parmi les plus éloquents à la Maison Blanche, sa tendance à divaguer lui causait parfois des problèmes avec des challengers étrangers.

Lors de la première visite de Biden auprès du Premier ministre de l’époque, Vladimir Poutine en mars 2011, McCormick a déclaré que l’ancien dirigeant du KGB avait « humilié publiquement » le vice-président en coupant son microphone lors de leur conférence de presse – un incident qui, selon McCormick, n’a jamais fait l’objet d’une couverture médiatique à propos de ce voyage.

Les membres du personnel de Biden à l’époque « avaient fait un gros problème sur la façon dont Poutine a vraiment dominé la conversation [avec] Obama » lors d’une réunion précédente, a déclaré McCormick. Ils ont indiqué que Biden, avec ses décennies d’expérience en politique étrangère au Sénat, n’allait pas laisser Poutine prendre le dessus.

Mais pendant la partie publique de la réunion à Moscou – alors que Biden se lançait dans un soliloque sur ses visites en Russie pendant la guerre froide – son microphone a été brusquement coupé au milieu de sa phrase, l’éclairage de la presse a été éteint et les collaborateurs de Poutine ont fait sortir les médias hors de la pièce, dit McCormick.

«Le message [de Poutine] était sans équivoque: je suis en charge de la salle, je suis en charge de mon pays et je suis en charge de la réinitialisation ou pas de la conversation », a écrit McCormick dans son livre. « Comme vous pouvez l’imaginer, les membres du personnel du vice-président étaient furieux contre les Russes. J’ai été chargé de faire la transcription pour refléter comment le vice-président avait été interrompu au milieu de sa phrase. »

Le compte rendu officiel  de la réunion de la Maison Blanche comprend l’interruption soudaine : « VICE-PRÉSIDENT BIDEN: Il y a une raison, Monsieur le Premier Ministre. Monsieur le Premier Ministre, je suis déjà venu là il y a longtemps. La première fois que j’étais ici – la deuxième lorsque j’étais ici, j’avais rencontré le président Brejnev. Nous essayions de faire passer (SALT II — FIN) « 

« En fait, il s’est brutalement fait claquer la porte au nez par Poutine. Je veux dire, je ne sais pas comment le décrire autrement », a déclaré McCormick au  Free Beacon. « Pour moi, c’était comme de dire « voici notre grand expert en politique étrangère » et, juste à ce moment-là, il vient de se faire piéger. Et Vladimir Poutine n’avait tout simplement aucune crainte ni aucun respect pour lui. »

freebeacon.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

L’avertissement est sévère, provenant d’un homme de son équipe de l’ombre, chargé des retranscriptions et donc fin observateur de ses moindres faits et gestes. Cela revient à dire que Biden serait emporté comme un fétu de paille, dans le moindre contexte international, face à un poids lourd comme Poutine, ou fréquemment perdu, même dans un environnement plus familier. Il laisse entendre que Biden est atteint d’une dégénérescence cognitive type Alzheimer. 

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Rosa SAHSAN

Et ce pauvre vieillard malade ose menacer Natanyahou et Israël.
ROSA

Elie de Paris

Il faut bien que vieillesse se passe.
Mais les fils de nylon qui l’agitent sont bien discrets…
En fait, on ne les voit pas.
C’est rudement bien fait, non ?