En Syrie, des combattants de l’Etat islamique aux civils, le Captagon, amphétamines aux effets singuliers, fait des ravages. Très prisée dans le Gofle, la drogue sert désormais à financer la guerre.

Le Captagon, une amphétamine utilisée par les combattants en Syrie, est devenue l'une des armes secrètes de Daech.

La foi ne suffit pas toujours pour décerveler les combattants de Daesh, la drogue est une nécessité pour ces combattants sans morale, et pour faire d’eux des humanoïdes à la solde d’une idéologie barbare.

On cherchait la raison de leur absence de raison, voilà une part d’explication, la foi faisant le reste.

La douleur, la peur, la fatigue, elle fait tout oublier. Le Captagon, une petite pilule blanche à base d’amphétamine, est devenue en quelques mois le meilleur ami des combattants du groupe Etat islamique, en Syrie. Les djihadistes de Daech ne sont pour autant pas les seuls à avoir adopté cette « pilule miracle » désormais très prisée dans les pays du Golfe, les membres d’Al-Nosra et les soldats de l’Armée syrienne libre (ASL) en consomment ainsi également sur le front syrien.

Tout comme les soldats nazis, qui se dopaient à la méthamphétamine pour rester concentrés, les soldats du groupe Etat islamique profitent des effet singuliers de cette drogue. Interrogé par Arte, un trafiquant détaille les multiples effets du Captagon : « Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer, tu marches droit devant toi, tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et augmenter leurs performances sexuelles. » Une pratique pas vraiment en accord avec les règles de l’islam, mais peu importe, puisqu' »aujourd’hui tout le monde s’en fiche de la religion », souligne le trafiquant.

« La plupart d’entre eux rigolaient alors qu’on les bourrait de coups »

Interrogé par Reuters, et relayé par L’Obs, un officier de la brigade des stupéfiants de Homs détaille lui l’attitude de prisonniers sous l’emprise de Captagon, pour le moins surprenante : « On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d’entre eux rigolaient alors qu’on les bourrait de coups. »

Pour Khaled, une jeune de 19 ans, accro à cette drogue, les effets ne s’arrêtent pas là : « Tu oublies les gens, tu hallucines, tout va mieux, tu as énormément d’idées, tu réfléchis mieux. C’est comme si les gens n’existaient pas », explique-t-il au National

Preuve de son efficacité, le Captagon aurait même été utilisé dans le monde du sport, en France. Selon le journaliste Pierre Ballester, qui cite le médecin du XV de France Jacques Mombet dans son livre « Rugby à charges », les joueurs français auraient consommé ce produit, ou d’autres, avant tous les matchs. Bernard Laporte a d’ailleurs admis que cela se faisait à son époque.

 

Un usage détourné, et un business juteux

Avant de devenir une drogue très prisée dans le Golfe et en Arabie Saoudite, où 55 millions de pilules sont saisies tous les ans, le Captagon, créé dans les années 1960, était prescrit pour soigner l’hyperactivité, la narcolepsie et la dépression. Sur la liste des substances psychotropes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1986, il est désormais interdit dans la plupart des pays dont la France, où il est classé comme « produit stupéfiant » par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).

Grande popularité dans le Golfe oblige, le Captagon est devenu un moyen de financer la guerre à moindre risques. Produite désormais en grande partie en Syrie, où le chaos et la position de carrefour du pays dans la région constituent des conditions idéales, la drogue peut rapporter gros, très vite, explique Reuters. Il ne faut ainsi que « quelques milliers de dollars » pour produire 200.000 pilules, qui rapporteront 1,2 millions de dollars une fois mis sur le marché syrien, où le comprimé coûte entre 5 et 20 dollars.

Les ravages du Captagon ne se concentrent d’ailleurs pas uniquement sur le front syrien. Sa consommation se serait ainsi accrue après la révolution auprès des civils, qui cherchent à fuir les pressions psychologiques et économiques, raconte à Reuters George, un psychiatre syrien.

Un business très lucratif

Le captagon n’a pas toujours été une drogue. Créé en 1963, il était autrefois prescrit pour lutter contre les troubles de la concentration, la dépression et la narcolepsie. Quelques années plus tard, en 1986, la pilule est finalement placée sur la liste des substances psychotropes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est désormais interdit dans la plupart des pays, dont la France.

Aujourd’hui, le captagon est également devenu un moyen de financer la guerre. La Syrie est même devenue la plaque tournante du captagon, selon le site d’informations L’Obs. Au total, plus de 50 millions de pilules auraient été vendues en 2014. Son trafic est un business très lucratif. Selon Radwan Mortada, spécialiste des mouvements djihadistes : « Les milices en Syrie en consomment une partie mais elles l’exportent aussi vers l’étranger, notamment vers les pays du Golfe. Les gains leur permettent de financer l’achat de leurs armes et leurs opérations militaires », explique-t-il au site internet. Un trafic d’autant plus rentable qu’il ne suffit que de « de quelques milliers de dollars » pour produire 200 000 pilules de captagon. Or une telle quantité de drogue « rapporte 1,2 million de dollars une fois arrivée à destination », souligne Radwan Mortada.

 

SOURCES DIVERSES: MetroNewsLe Point.fr – JForum.fr –

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Armand

@ » puisque aujourd’hui tout le monde s’en fiche de la religion  »

Mais qui a dit que l’Islam est une religion ?

Nous le savions depuis longtemps , chez les muzz une drogue remplace une autre depuis qu’ils ont invente le mot  » assassin  »

Armand

Enfin de futures Prix Nobel muzz grace a cette pillule miracle ?

Les cerveaux vont ils se remettre a fonctionner apres 1800 ans de crimes , de viols , de mensonges etc… etc… uniquement parcequ’ils lisaient un petit livre vert , drogue du pauvre de cette epoque ?

Armand

Sorry

il y a 1800 ans ils ne nous faisaient pas encore chier . Disons 1300 ans , c’est deja trop .