Canada: comment Trudeau a trahi les Juifs et Israël

Le Canada de Trudeau : une trahison envers les Juifs et le monde libre

Avec sa récente annonce de son intention de démissionner une fois que le Parti libéral aura choisi un successeur, la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau marque la fin d’une époque honteuse.

Par Zina Rakhamilova 

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau | Photo : Sean Kilpatrick/La Presse Canadienne via AP

La période que traverse le peuple juif canadien est l’une des plus difficiles depuis l’Holocauste, et le gouvernement Trudeau en porte une grande responsabilité. La démission du premier ministre canadien Justin Trudeau , qui a annoncé récemment qu’il comptait se retirer une fois que le Parti libéral aura choisi un successeur, marque la fin d’une époque honteuse.

Des problèmes comme l’inflation et l’immigration ont rendu le Canada de plus en plus invivable sous la direction de ce gouvernement. Les médias et les personnalités publiques ont qualifié Trudeau de « pire premier ministre de l’histoire du Canada ». En effet, des millions de Canadiens ont hâte de tourner la page sur ce sombre chapitre.

Pour les juifs canadiens en particulier, sa démission offre une lueur d’espoir – une chance de faire face à la souche virulente de l’antisémitisme qui a pris racine au Canada de Justin Trudeau. Ce gouvernement a capitulé devant les extrémistes et a permis au Canada de devenir un endroit où les islamistes radicaux se sentent en sécurité pour scander ouvertement des discours pro-terroristes. Tous les deux jours, les juifs canadiens doivent regarder des antisémites arborer des pancartes « Heil Hitler » ou brûler des drapeaux israéliens et canadiens. Nous entendons constamment des slogans haineux dans nos rues comme « Mort à Israël. Mort au Canada », « Il n’y a qu’une seule solution » et même « Longue vie au 7 octobre ». Des groupes associés à des organisations terroristes, comme le Front populaire de libération de la Palestine et le régime islamique en Iran, ont agi en toute impunité, propageant un discours pro-terroriste sans crainte de conséquences.

Des participants à un rassemblement pro-israélien au Canada drapés des drapeaux des deux pays (AFP)

Depuis que le Hamas s’est infiltré en Israël le 7 octobre 2023, massacrant impitoyablement 1 200 Israéliens et prenant plus de 250 otages, la vie des Israéliens et des Juifs de la diaspora est un véritable cauchemar.

Le Canada, qui était autrefois un modèle de clarté morale sur la scène internationale, a tourné le dos à Israël. Le gouvernement Trudeau a approuvé des résolutions anti-israéliennes biaisées à l’ONU, a soutenu la campagne de diffamation de la CIJ et l’UNRWA malgré ses liens avec le Hamas, et a fait pression pour un cessez-le-feu qui protège le groupe terroriste à Gaza. Sur le plan national, le gouvernement n’a pas réussi à faire face à la montée spectaculaire de l’antisémitisme. Ce changement constitue une trahison de la politique étrangère du Canada, autrefois fondée sur des principes.

Depuis le 7 octobre, l’antisémitisme au Canada a augmenté de 670 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation choquante comprend des incidents violents tels que des fusillades visant des institutions juives et des incendies criminels dans des écoles, des synagogues et d’autres centres communautaires. Bien que les Juifs ne représentent que 1,4 % de la population canadienne, ils sont la cible de 70 % de tous les crimes haineux religieux.

Les émeutes du 22 novembre à Montréal illustrent de façon frappante la profondeur de l’antisémitisme qui sévit au Canada. Lors de la 70e assemblée parlementaire annuelle de l’OTAN, des émeutiers liés à Désinvestissement pour la Palestine et à la Convergence des luttes anticapitalistes ont semé la pagaille dans la ville. Ils ont fait exploser des fumigènes, jeté des barrières métalliques dans les rues, brisé les vitrines des commerces et du centre de congrès qui accueillait les délégués de l’OTAN et même incendié des voitures. Parmi leurs actes, ils ont brûlé une effigie du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Alors que Montréal était en proie au chaos, le premier ministre Trudeau était à Toronto, assistant à un concert de Taylor Swift, dansant et distribuant des bracelets d’amitié.

La communauté dans laquelle j’ai grandi, Toronto, a été confrontée à un harcèlement incessant de la part d’activistes pro-Hamas qui se rassemblaient devant les synagogues pour intimider les fidèles. Des écoles juives ont été incendiées, ce qui a rendu dangereux le simple fait d’envoyer des enfants à l’école. Ayant déjà vécu au Canada et une grande partie de ma famille y vivant encore, je suis profondément préoccupée par l’avenir de la communauté juive canadienne. Les crimes haineux antisémites sont devenus monnaie courante et le gouvernement semble soit aveugle au problème, soit paralysé par lui, soit indifférent.

L’incapacité de Justin Trudeau à protéger les Juifs canadiens pendant cette période critique constitue non seulement une trahison envers la communauté juive, mais aussi un manque de leadership qui résonne bien au-delà des frontières du Canada. En laissant l’extrémisme prospérer et l’antisémitisme se développer sans contrôle, Trudeau a sapé les fondements moraux qui définissaient autrefois le rôle du Canada sur la scène internationale.

La clarté morale du Canada est importante, non seulement pour la sécurité et la dignité de ses citoyens juifs ou des Israéliens attaqués, mais aussi pour le monde libre tout entier. Lorsqu’un pays comme le Canada ferme les yeux sur la haine et le terrorisme, il encourage les extrémistes partout dans le monde et affaiblit la lutte mondiale pour la démocratie et les droits de la personne. Le Canada doit se réapproprier ses principes, en commençant par un nouveau chapitre défini par le courage, l’intégrité et une position inflexible contre la haine sous toutes ses formes. Le monde nous regarde, et les Juifs canadiens, comme bien d’autres, méritent mieux.

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