Prenez un ou des otages. Faites du chantage avec, pour faire plier votre ennemi. Laissez bien mijoter plusieurs jours, attendez que la pression monte dans le camp adverse, pour qu’il plie au maximum et soit capable d’y mettre un bon prix.
C’est la technique du Hamas, de l’Algérie et de tous les faibles, qui s’en prennent justement au faibles, et comptent sur la faiblesse d’âme des personnes civilisées.
Par définition les otages sont innocents, c’est ce qu’il y a de plus cruel, et plus l’otage est en état de faiblesse, plus notre humanité est sensible, et plus le prix sera fort. Il en est de Boualem Sensal, comme des otages israéliens. Plus ils sont innocents comme Kfir et Ariel Bibas, plus le cœur de ceux qui ont une humanité quelconque sera déchiré, ce qui n’est pas le cas des barbares qui ont recours à cette méthode. Le pire pour la France, c’est qu’elle est dirigée par des ignorants prétentieux.
«Honte internationale», «infamie»… La condamnation de Boualem Sansal en Algérie révolte la classe politique française
L’écrivain franco-algérien a été condamné à une peine de cinq ans de prison et à une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) ce jeudi 27 mars 2025. Une décision largement dénoncée par la classe politique française.
L’indignation est quasi unanime après la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison et à une amende de 500 000 dinars ce jeudi 27 mars. L’homme de lettres, dont la France réclame la libération depuis plusieurs mois, était jugé pour atteinte à l’unité nationale, outrage à corps constitué (l’armée), atteinte à l’économie nationale et détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité nationale.
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Alors que son parti a brillé par son absence mardi à Paris, lors de la manifestation organisée par le comité de soutien de l’écrivain, Mathilde Panot a tout de même réclamé « sa libération immédiate » ce matin. Pour rappel, La France insoumise s’est abstenue début mars lors du vote d’une proposition de résolution européenne « appelant à la libération immédiate et inconditionnelle » de Boualem Sansal. Malgré l’abstention de la gauche, la proposition de résolution européenne a été adoptée et devrait bientôt être votée en séance.
« Victime depuis 130 jours déjà de l’arbitraire, la parodie de justice continue », s’est de son côté insurgé Gabriel Attal. « Avec cette condamnation, le régime d’Alger veut faire taire Boualem Sansal pour toujours », estime-t-il, notamment au vu du cancer dont souffre l’écrivain de 80 ans. « Une honte internationale », a fustigé le président de la région Sud, Renaud Muselier, proche du parti présidentiel Renaissance. David Lisnard a lui parlé d’« infamie » et sévèrement critiqué « un régime qui, parallèlement, refuse d’assumer et d’emprisonner ses ressortissants vraiment délinquants en France », en référence aux tensions entre Paris et Alger, qui ne se limitent pas à cette affaire…
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