Le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson fait face à des problèmes énormes liés aux pétroliers détournés par l’Iran et au Brexit

Boris Johnson, 55 ans, succède à Jeremy Hunt lors du vote du parti conservateur pour succéder à Theresa May au poste de Premier ministre. Deux fois maire de Londres et ancien secrétaire aux Affaires étrangères, Johnson a été un défenseur inconditionnel de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Son opposition du Parlement à son accord sur le Brexit a constitué le Wterloo de Theresa May. Bien qu’il soit souvent décrit comme imprévisible, certains commentateurs politiques comparent son entrée au 10 Downing Street à la prise de contrôle par Winston Churchill (rien de moins!) du poste de premier ministre, lors de la Seconde Guerre mondiale.

Sur sa table de travail se trouvent des questions dangereusement incertaines : le Brexit et la protection des pétroliers face à l’Iran. Dans sa campagne pour les élections, Johnson s’était engagé à essayer de renégocier les conditions favorables à la sortie du pays de l’Union européenne, mais si la diplomatie échouait, le Royaume-Uni quitterait l’UE sans accord le 31 octobre, date limite que Bruxelles refuse de prolonger. Sans accord, le processus de « divorce » laisserait la Grande-Bretagne privée, du jour au lendemain, du marché unique et des accords commerciaux de l’union douanière, pour flotter dorénavant dans des eaux inconnues.

Le nouveau Premier ministre britannique commence par l’une des crises économiques les plus déstabilisatrices de l’histoire britannique. De nombreux députés, y compris des conservateurs, ont déclaré qu’ils feraient tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher tout accord, si le prochain Premier ministre tentait de suivre cette voie.

Dans son discours de victoire, Johnson a exprimé sa confiance en ses capacités et en l’équipe qu’il choisit pour surmonter toutes ces difficultés et vaincre le Parti travailliste dirigé par Jeremy Corbyn aux prochaines élections. Pour la première fois en dix ans, le parti travailliste a une chance de prendre le pouvoir, face au désarroi du parti conservateur au pouvoir.

La capture par l’Iran de Stena Impero, sous pavillon britannique, le 19 juillet, en représailles de la saisie, par les Marines britanniques, du Grace 1 iranien, le supertanker se dirigeant vers la Syrie, crée une impasse dangereuse entre Téhéran et Londres. Les appels à une force maritime européenne de Hunt n’ont bénéficié que d’un soutien tiède. Les efforts seront intensifiés pour protéger la marine marchande britannique dans le Golfe, peut-être tardivement, mais sans les États-Unis en tête, le Royaume-Uni ne peut pas gérer seul la question de la sécurité maritime dans le Golfe. Johnson bénéficie d’un avantage à Washington dans l’éloge personnelle que lui prodigue le président Donald Trump.

Le nouveau Premier ministre britannique a manifesté de l’amitié et a réalisé plusieurs visites en Israël, donc un volontariat de jeunesse en Kibboutz. En tant que maire de Londres, il s’est opposé à la campagne BDS.

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New UK PM Boris Johnson faces towering Brexit and Iran tanker issues

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Bonaparte

Que D. protège TRUMP alors que les nuages s’amoncellent de plus en plus au MO .

Un raid sur Téhéran avec l’appuie d’avions furtifs serait le préambule à une guerre contre l’Iran qui ne cesse de menacer et narguer les EU et Israël .

Ce jour là l’Iran connaitra l’apocalypse .

A quand l’étincelle ?