Tabou : « Interdit d’ordre moral ou religieux frappant des actions, des objets, des lieux. L’enfreindre est sacrilège et exposerait à une sanction lourde des hommes ou des dieux. » Voilà pour la définition du dictionnaire.

Tabou, c’est aussi le titre du nouveau magazine de Bernard de La Villardière proposé sur M6. Un gros pavé dans la mare du conformisme et de la bien-pensance.

Pour ce premier numéro : « L’islam en France : la République en échec. »

Deux heures de reportage pour (tenter de) faire le tour de cette épineuse question, du port du voile au bidonnage de l’État sur les fameux « quartiers dédiés » de nos prisons, en passant par la compromission des élus et le financement détourné des lieux de culte.

« Dossier Tabou » enfreint donc la règle du silence… et s’expose à la sanction. On accuse La Villardière de « faire du sensationnalisme ». À quoi il répond : « Quand on n’osera plus aborder de front les problématiques un peu vives et qui posent problème, notre pays ne sera plus tout à fait une démocratie. » (20 Minutes). Mais ce qu’il révèle dérange, et fortement. Car « ce qu’on constate à travers ce document c’est qu’il n’y a pas d’islam en France, ni même d’islam de France, mais il y a des islams importés de l’étranger qui se livrent, encore une fois, à des guerres d’influence sur notre territoire ».

Ce reportage, Replay à voir ici depuis sa diffusion, enflamme les réseaux sociaux. Stéphane Gatignon, le maire de Sevran (ex-PC passé chez EELV) dont la ville tient une place importante dans l’émission, court maintenant les studios de radio et de télé pour dénoncer « la manipulation ».

Mais les faits sont indéniables. Quand on compte en France 1 radicalisé parti faire le djihad pour 52.000 habitants, c’est 1 sur 3.400 dans sa ville. Un maire qui prête les salles du service municipal de la jeunesse pour y donner des cours de Coran ou qui signe, à dix jours des municipales, un bail avec une école privée salafiste (où les petites filles sont voilées) et l’installe dans des locaux de la ville pour un loyer de 300 euros par mois.

Mise en cause également, la mairie de Paris qui, sous couvert d’un Institut des cultures d’islam, a de fait financé un lieu de culte. Moment édifiant où la nouvelle directrice du lieu, la sénatrice PS Bariza Khiari, déclare benoîtement : « C’est une seconde mosquée de Paris. » Trouvant porte close à la salle de prière, en effet revendue pour une somme symbolique à la mosquée de Paris, elle avoue  : « Il faudrait leur demander la clé. On n’est plus chez nous, là ! » Et bien que le hall et les salles d’exposition soient en principe des lieux publics, le représentant de la mosquée expulse La Villardière et son équipe !

Dans un jeu politique pervers, l’imam du XVIIIe arrondissement admet ainsi en souriant avoir « fait élire Daniel Vaillant », le député PS, grâce aux voix des musulmans de la Goutte-d’or.

Enfin, les dernières séquences du reportage en disent long sur le bidonnage du ministère de l’Intérieur quant aux fameux « quartiers dédiés » dans nos prisons, là où l’on prétend vouloir « déradicaliser » les terroristes en herbe. On découvre que, dans ces lieux qui coûtent fort cher au contribuable, « on interdit l’accès aux médias, parce qu’on ne veut pas créer la polémique et pour que le public ne se rende pas compte de l’impuissance de l’État ou de son amateurisme », dit Bernard de La Villardière.

Confirmation, au téléphone, de la dame du ministère : « C’est méga expérimental. »

Méga, en effet. D’abord, il n’est question que de « désengagement », et seulement auprès de volontaires ! Quant au « désengageur », un brave imam qui parle de « bêtises » (sic) pour désigner les actes terroristes, il confesse avoir 200 détenus à visiter, et ne pouvoir consacrer à chacun que… 10 minutes par mois ! Isolés des détenus de droit commun, les candidats au désengagement peuvent discuter entre eux. Résultat : « Ils se structurent, nomment des émirs, et disent qu’ils s’endurcissent. »

Ecrivain

Bernard de La Villardière interview : On nous accuse de faire le jeu du FN, c’est complètement idiot ! #dossiertabou

http://www.bvoltaire.fr/bernarddelavillardiere/on-accuse-de-faire-jeu-fn-cest-completement-idiot,285782?mc_cid=bcb3c1ff19&mc_eid=6efb6ad589

Sur 20MN Favien Randamme propose le dossier Tabouche qui dénonce le dossier tabou !

Dans le Figaro on peut lire

Des internautes condamnent une tribune à l’islamophobie

Les lancements de Bernard de la Villardière («une barbe à la façon des islamistes»), l’orientation du reportage… Parmi les 2,4 millions de téléspectateurs (12,2% de PDA), certains d’entre eux n’ont pas manqué de manifester sinon leur consternation, au moins leur incompréhension de certaines séquences. Stigmatisation, islamophobie, alimentation de la haine… Les critiques ont été pléthoriques sur Twitter.

Une intervenante du reportage se sent «trahie»

Humoriste et musulmane, Samia Orosemane a accepté de participer au reportage de Dossier Tabou. Plus encore qu’une interview, la jeune femme voilée a ouvert les portes de son domicile et a reçu le journaliste Bernard de la Villardière avec les membres de sa famille, pour évoquer le sujet de l’Islam en France.

Mais après diffusion, Samia Orosemane se dit «peinée» par le résultat. Dans un statut Facebook publié sur son compte, l’humoriste parle d’une «équipe sympathique et agréable» mais décrit une «catastrophe» en évoquant ce documentaire qui met en exergue «la stigmatisation des musulmans». L’humoriste qui a accepté d’ouvrir sa porte à Bernard de la Villardière se dit «trahie et leurrée».

Le maire de Sevran «regrette» d’y avoir participé, le Front national surfe sur le sujet

«Bernard de La Villardière, c’est racoleur, on connaît…»

Stéphane Gatignon, maire de Sevran

Avant la diffusion de ce reportage, le maire de Sevran, Stéphane Gatignon avait anticipé le résultat de ce documentaire. Sur RMC, l’homme politique a expliqué qu’il ne souhaitait, au début, pas s’exprimer dans cette émission. Et ce, en raison de la présence du journaliste-vedette de la chaîne: «Très franchement au début je ne voulais pas participer à cette émission. Parce que c’est Bernard de La Villardière, c’est racoleur, on connaît…». S’il a finalement donné son accord pour être interviewé et filmé, c’est pour tenter de défendre sa position et les efforts de sa ville: «L’interview a duré une heure et demi. On a joué au chat et à la souris: il voulait entendre des trucs et moi je ne lui répondais pas ce qu’il voulait entendre. Je sais qu’il en restera 40 secondes ou une minute dans l’émission, c’est pour ça que je n’aime pas faire ces interviews et que je préfère parler en direct. Je regrette d’y avoir participé mais en même temps je me sentais contraint.» a expliqué le maire de cette ville, située en Seine-Saint-Denis.

Déçu par le reportage avant même sa diffusion, Stéphane Gatignon déplore la façon dont sa ville est dépeint: «Daesh est en train de réussir son coup de faire imploser notre société et de créer une rupture. Je n’ai pas vu le reportage, mais je pense que ce reportage va dans ce sens. On est en plein dans la stigmatisation de Sevran.»

Sur Twitter, le Front national a profité de la diffusion de ce magazine pour remettre en question le maire de Sevran. Marion Maréchal Le Pen, David Rachline, Florian Philippot et Steeve Brisbois étaient devant M6 pour cette émission consacrée à l’islam et ont unanimement critiqué le travail du maire en réclamant sa démission.

Bernard de la Villardière dans une altercation, une séquence indispensable?

«[C’était] pour montrer qu’il y a encore des zones de non-droit en France»

Bernard de la Villardière

L’une des séquences les plus marquantes de ce reportage est probablement l’altercation entre Bernard de la Villardière et des habitants de Sevran, lors d’un entretien avec un Imam. Cette scène, qui apparaît également dans la bande-annonce de l’émission, était-elle indispensable à la compréhension du sujet? Dans OFNI, sur W9, le journaliste de M6 a justifié l’exploitation de cette séquence: «[C’était] pour montrer qu’il y a encore des zones de non-droit en France, des zones dans lesquelles il est difficile encore de travailler. En fait, j’ai eu des explications ensuite, par des policiers qui connaissent Sevran ou qui y ont travaillé, et qui m’ont dit que j’avais eu affaire à des dealers de drogue. Chaque minute qu’on passait sur place, ils perdaient des centaines d’euros et qu’il fallait qu’on dégage.»

Le Figaro

La Croix, L’Express et les autres : journalistes ou militants ? Dossier tabou

La Croix, connu pour son caractère confessionnel, invitait récemment ses lecteurs catholiques tentés par le Front National à « réfléchir ».

« Pour stopper le FN, notre travail de journaliste, c’est la pédagogie, c’est attaquer le programme sur le fond » » disait Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express, lors d’un entretien accordé au « Petit Journal » sur Canal+. Intime de Carla Bruni-Sarkozy, l’homme à l’écharpe rouge se fait une très étrange idée de la profession de journaliste. Pour lui, un journaliste semble devoir tout mettre en œuvre pour lutter contre une formation politique.

Naïvement, je croyais que ce rôle était dévolu aux hommes et aux femmes engagés en politique ou, à la rigueur, aux éditorialistes assumant un positionnement idéologique. Si je m’en tiens à la définition qu’il donne du journalisme, le temps de parole de ce monsieur et de ses confrères devrait être décompté de celui des formations politiques opposées au Front national lors de la campagne présidentielle… Un job pour le CSA, non ?

Christophe Barbier est loin d’être une exception. Le journal La Croix, connu pour son caractère confessionnel, invitait récemment ses lecteurs catholiques tentés par le Front national à « réfléchir ».

Puisque les catholiques sympathisants de ce parti politique sont probablement stupides, La Croix a décidé de les rééduquer en mobilisant d’importants moyens. Ainsi, à la date 7 octobre prochain, les 74.000 abonnés du journal catho-centro-mou du genou recevront un livret d’une centaine de pages critiquant le Front national.

Courageuse, la rédaction n’assume que du bout des lèvres son militantisme, expliquant que le document ne sera pas un « tract ». Professoral jusqu’au bout des ongles, le rédacteur en chef de La Croix affirme : « On ne comprend pas nous-mêmes pourquoi le phénomène touche aujourd’hui autant de chrétiens. Alors, on a cherché à comprendre plutôt que de dénoncer. » Un discours qui emprunte à l’antifa sa répulsion des idées souverainistes enracinées et au psychologue la volonté de transformer en troubles du comportement des idées non conformes à la doxa dominante dans les salles de rédaction.

Faits pour s’entendre, les bobos de bénitiers et les expatriés du réel continueront longtemps à propager leurs vertus chrétiennes devenues folles… Cela ne serait pas dérangeant si tous les partis étaient traités de la sorte. Malheureusement, seul le Front national, et ceux qui lui sont proches, suscitent une telle hystérie pédagogique bien-pensante.

Pis : les journalistes honnêtes comme Bernard de La Villardière sont accusés de faire campagne pour le Front national ! En cause, un reportage objectif sur l’islamisation de la France et la mainmise des radicaux sur des pans entiers du territoire national. On y apprend, notamment, que la loi de 1905 n’est pas respectée. En effet, « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » à l’exception du culte musulman… Un détail qui ne doit pas plus intéresser les journalistes de La Croix que Christophe Barbier, trop occupés à combattre ceux qui tentent de prémunir les Français contre ces dangers.

Bld Voltaire

 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

6 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
marman68

Regardez dans les citées comment les jeunes musulmans réagissent, et le pire c’est qu’après ils viennent nous dire que c’est nous qui sommes raciste, que c’est nous qui ne sommes pas tolérents
Voyez l’émission nommée SANS TABOU pour ceux qui veulent plus de précisions, informez-vous pour constater comment les jeunes musulmans réagissent et ça le plus souvent avec plus de violence, que vous ne l’imaginez, alors est ce que ce ne sont pas eux qui sont plus racistes que nous, je suis et reste persuadé que OUI, ils veulent du changements mais quand on veut parler avec eux ils ne savent répondre que par la violence et des menaces….
Et en leurs parlant injurieusement comme EUX ils le font, j’ai envie de leurs dire: Ayez un peu moins de couilles, et un peu plus de cervelles, vos couilles sont peut-être géantes mais votre cervelles EST PLUS PETITE QU’UNE CHIURE DE MOUCHE ; avec les juifs aucun problèmes, avec les catho, aucun problème, avec les protestants aucun problèmes, avec les autres religions, aucun problèmes, il n’y’a QUE les musulmans pour créer autant de problèmes en France, car ils veulent IMPOSER LEUR RELIGION, ET EN FAIRE UNE RELIGION D’ÉTAT, et j’accuse une majorité d’imam de leurs monter la tête contre les Autorités Française, quel sont les jeunes musulmans qui sont capables de parler sans faire de menaces, ou d’insultes, à mon avis pas beaucoup, et ça énormément de reportages le prouve, et puis il ne suffit pas d’allumer la télé pour le prouver, il suffit simplement de sortir de chez soi

guedj

Rien n’est tabou !
Vous avez eu parfaitement eu raison de développer le ressenti de ce reportage dont on savait, par avance, qu’il allait mettre le feu aux réseaux sociaux et ailleurs. C’est vrai que Bernard de la Villardièe n’est pas un exemple de pédagogie ,dans son approche des problèmes de société. Le sensationnel, le  » facile  » diront certains, est un peu sa marque de fabrique, mais il faut reconnaître que dans ce reportage, parfois confus, il n’a pas manqué de courage et d’esprit de décision pour plonger, comme il ‘a fait, dans des endroits hostiles et même dangereux, comme à Sevran. Ce reportage a , quand même, fait la révélation de quelques comportements politisues, très ambigüs, pour le moins, hypocrites et électoralistes. Il a confirmé le grand malaise qui s’est installé, en France, pour la coexistence, avec un islam opaque et revanchard . Bien entendu, le thème de l’islamisme radical est, de moins en moins, tabou. Mais ce documentaire relate une réalité qui grossit, de jour en jour, et rapppelle qu’il n’est pas nécessaire de jeter un voile sur tout ce qui nous dérange et nous inquiète.
Marc Guedj

germon

OUI, cela fait plus de 40 ans que les gouvts. ont fait le lit du FN et depuis 15 ans que les partis dits « de gauche » ont incorporé et utilisé l’antisémitisme. à voir la fète de l’Huma suintant la haine d’Israel, les rues Barghouti dans des communes communistes. Oui, je suis islamophobe, il suffit d’ouvrir votre dico pour apprendre que le terme PHOBIE veut dire PEUR mais nos pisseurs de copies, dixit Balzac ne connaissent plus le français abrutis qu’ils sont par la propagande Internet.

MAX

J’ai trouvé très courageux le reportage de Bernard de La Villardière sur l’Islam.
Enfin, il a dévoilé tous les « petits arrangements » avec les Musulmans pour s’attirer leurs bonnes grâces…et leurs votes!
Pour faire très court, et compte tenu des déclarations du président de l’UOIF, qu’attend le gouvernement pour dissoudre cette organisation anti-française et propagatrice de la haine anti-Occident?

martin54

comme disait guy béar; celui qui dit la vérité doit être éxécuté!

André

 » Bernard de La Villardière interview : On nous accuse de faire le jeu du FN, c’est complètement idiot !  »

Ah ! faire le jeu du FN… Cela fait maintenant plus de 30 ans que la gauche utilise cet unique et grossier argument pour faire taire tout le monde.
N’ayant évidemment rien à opposer au réel et plutôt que de l’accepter pour trouver des solution sérieuses, ce qui est impensable pour la gauche idéologique, elle continue à nous sermonner avec ce grotesque reproche plutôt que de reconnaitre que c’est elle, la gauche, qui fait monter inexorablement le FN sur cette question précise de l’immigration maghrébo-musulmane dont l’immense majorité du peuple français en a plus qu’assez, électeurs de gauche inclus. Raison pour laquelle la gauche politique ne passera pas le premier tour de l’élection présidentielle…