Trois ans avant sa mort, David Ben Gourion accorde une interview à un journaliste israélien apparemment agnostique, qui cherche à comprendre en quoi la terre d’Israël est une promesse accordée par D-ieu au peuple juif. 

Ben Gourion un agnostique ? Sa réponse sur la création d’Israël fait taire ceux qui l’affirment. Sans se démonter, « le vieux », comme on le surnommait affectueusement à l’époque, tente d’expliquer la relation unique d’un peuple avec sa terre qui ne s’est pas démentie malgré les vicissitudes de l’histoire.

Le journaliste insiste cependant : (Nous sommes là car) « nous avons foi en nous mêmes pas en D-ieu » répète-t-il à l’ancien Premier ministre. Ben Gourion qui semble perdre patience lui rétorque alors : « parler de la sorte c’est nier l’existence de D-ieu. Et il n’y a rien dans ce monde sans D-ieu !

Un document rare qui vient de ressortir des archives et qui met en relief l’attachement de Ben Gourion aux textes bibliques, à l’histoire du peuple juif et plus inattendu…à la promesse divine faite au peuple juif.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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trender

Un très grand monsieur, mais surtout orienté par le monde ashkenaze….désolé…Dans la bouche de David Ben Gourion..comme les créateurs de la série, « Salah, voici la Terre d’Israël » diffusé sur la télévision israélienne l’a montré , et qui expliquent que : « Dans la version israélienne du «creuset», les Juifs sefardim et orientaux furent encouragé à se conformer à l’idéal sioniste ashkénaze occidental, principalement via les écoles publiques et l’armée. Leurs enfants étudièrent, au sein de l’enseignement séculier, le patrimoine culturel et les personnages historiques ashkénazes, c’est tout!

Dans les écoles religieuses d’état, ils seront contraints de pratiquer un judaïsme aux sons de la cloche ashkénaze. Nul n’est besoin de rappeler l’attitude d’apartheid du monde orthodoxe qui jusqu’à ce jour agit en toute impunité à l’encontre du monde Séfaradi et Mizrahi. Les propos sans appel de David Ben Gourion, alors Premier ministre d’Israël, témoigne de cette farouche volonté du monde ashkénaze dans les premières années de l’Etat: « Ces Juifs du Maroc n’avaient pas d’éducation. Leurs coutumes sont celles des Arabes … La culture du Maroc que je n’aimerais pas avoir ici … Nous ne voulons pas que les Israéliens deviennent des Arabes. »…celui qui aurait pu être un dirigeant charismatique et aimé de tous, avait malheureusement des préjugés…qui ont affecté ma jeunesse en faisant de nous les séfarades des citoyens de seconde zone….dans les années 50….

basri

Je n’étais pas là pour Moïse, mais pour David Ben Gourion, je suis et serais toujours là. Fidèle, reconnaissante envers Dieu de nous l’avoir envoyé, et confondue d’admiration devant ce héros.

Thierry Michaud-Nérard

Lire : David Ben Gourion Mémoires : Israël avant Israël Éditeur : GRASSET (1974)
Résumé :
Ces Mémoires commencent à la fin du siècle dernier en Europe de l’Est, là où nait David Ben Gourion.
Celui-ci se voue dès son plus jeune âge au sionisme. Il décide de ne parler qu’hébreu et de s’installer en Palestine, alors province oubliée de l’Empire ottoman. Après avoir travaillé la terre en Galilée, il devient militant socialiste et ses camarades l’envoient étudier le droit à Constantinople. Au cours de la Première Guerre mondiale, les autorités turques l’expulsent avec son ami Ben Zvi, qui deviendra président de l’État d’Israël.
Réfugié aux États-Unis, Ben Gourion et Ben Zvi organisent après la Déclaration Balfour (1917), des bataillons de volontaires juifs qui combattront en Palestine aux côtés des troupes anglaises du général Allenby. Dans la Palestine sous mandat britannique, Ben Gourion devient secrétaire général de la centrale syndicale Histadrout ; il poursuit également ses activités socialistes et sionistes aussi bien le pays qu’à l’étranger, affrontant la crise économique comme les émeutes arabes.
Vers 1930, le conflit palestinien se trouve posé en termes contemporains – la Société des Nations et la Grande-Bretagne puissance mandataire, hésitent entre les revendications juives et les revendications arabes. Dans le même temps, la position de Ben Gourion s’est affirmée. Ayant constitué une coalition dont son parti forme l’ossature (et qui s’est maintenue jusqu’à nos jours), il suscite l’enthousiasme des foules lors des élections au Congrès sioniste de 1933.
L’année même où Hitler prend le pouvoir en Allemagne, Ben Gourion mène une campagne électorale épuisante à travers l’Europe. Dominant avec ses amis l’Organisation sioniste, il assume à Jérusalem des responsabilités de premier plan (il les assumera pendant trente ans, entouré des mêmes amis) au moment où s’ouvre la crise internationale qui conduira directement à la Seconde Guerre mondiale.
Des Mémoires passionnantes certes – sans lesquelles on ne pourra connaître l’histoire de la création de l’État d’Israël, des luttes entre les différents partis pour l’accession au pouvoir – mais aussi un document humain étonnant et émouvant. Ben Gourion n’est jamais mieux décrit que dans ses propres lettres à sa famille qui reflètent tout à tour ses joies et ses désillusions dans cette entreprise à laquelle il consacre sa vie.

Momoun

Oui MR Ben Gourion a eu un rôle non négligeable dans la création de l’état
d’Istael mais il avait un côté autocratique et n’oubliez pas que Begin a évité une guerre civile en ne ripostant pas à l’attaque de l’Athalena.

Elie de Paris

Certes, il aura son livre, dans les Hagiographes, lors de la Conclusion, quand l’Eternel aura créé de nouveaux Cieux… Et une nouvelle Torah.
Très émouvant.