Nos Sages enseignent que c’est une Ségoula ancestrale pour la Parnassa (réussite matérielle) de lire, le mardi où tombe la Paracha « Béchala’h », le texte dans la Torah qui parle de la Manne. Il faut ainsi lire le 16ème chapitre du livre de Chémot, du 4ème au 36ème verset : deux fois en hébreu + 1 fois en araméen.
Bechalah: Prière de la Manne, pour la prospérité matérielle (vidéo)
Cette année, c’est mardi 4 février 2025 !
L’équipe Torah-Box vous offre les textes de la Ségoula à imprimer, lire et partager :
1. Texte en hébreu : https://torahbox.com/CD4S
2. Texte en phonétique : https://torahbox.com/HW9C
3. Faire un don : https://torahbox.com/62XU
Après la lecture, priez D.ieu qu’il vous accorde les besoins matériels nécessaires à votre vie l faut ainsi lire le 16ème chapitre du livre de Chémot, du 4ème au 36ème verset : deux fois en hébreu + 1 fois en araméen.
Avant la lecture dire le passage suivant: Que ce soit Ta volonté Hachem, Mon D-ieu et D-ieu de nos ancêtres, que Tu fournisses la subsistance à tout ton peuple de la maison d’Israël, y compris ma subsistance et celle des membres de ma famille. Et que je l’obtienne avec facilité et non dans la peine, de façon honorable et non avilissante, de la même manière que Tu a nourri nos ancêtres dans le désert, terre aride, par la Manne, afin que nous puissions Te servir et étudier Ta Torah.
Le sixième jour, ils accommoderont ce qu’ils auront apporté et il y aura le double de ce qu’ils ramasseront chaque jour.» Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d’Israël: « Au soir vous saurez que l’Eternel nous a fait sortir du pays d’Egypte; et au matin, vous verrez la gloire du Seigneur, parce qu’il aura entendu vos murmures contre l’Eternel. Et nous que sommes-nous, pour que vous ayez fait murmurer contre nous ?»
Moïse dit: « Dieu vous donnera, ce soir, de la viande pour manger, et demain, du pain pour vous rassasier, accueillant ainsi les murmures que vous faites murmurer contre lui; et nous, que sommes-nous? Ce n’est pas contre nous que sont vos murmures, mais contre l’Eternel!» Moïse dit à Aaron: « Dis à toute la communauté des enfants d’Israël: Approchez-vous de l’Eternel, car il a entendu vos murmures.»
Comme Aaron parlait à toute la communauté des enfants d’Israël, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la majesté divine apparut dans le nuage. L’Eternel parla à Moïse en disant: « J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël. Parle-leur en disant: Vers le soir vous mangerez de la viande, au matin vous vous rassasierez de pain; et vous reconnaîtrez que je suis l’Eternel votre Dieu.»
Ce fut le soir que les cailles arrivèrent et couvrirent le camp; et le matin, il y avait une couche de rosée autour du camp. La couche de rosée monta sur la surface du désert et voici quelque chose de fin, découvert, fin comme le givre sur la terre. Les enfants d’Israël regardèrent et se dirent les uns aux autres: «Qu’est ceci’!» car ils ne savaient ce que c’était. Et Moise leur dit: « C’est là le pain que l’Eternel vous donne pour nourriture. Voici la chose qu’a prescrite l’Eternel: Recueillez-en chacun selon ses besoins: un ômer par tête; selon le nombre de vos personnes, chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente.»
Ainsi firent les enfants Israël: ils ramassèrent, l’un prenant plus, l’autre peu. II Puis ils mesurèrent à l’ômer. Or, celui qui avait ramassé plus n’en avait pas de trop, celui qui avait ramassé peu, n’en manquait pas: chacun avait recueilli à proportion de ses besoins. Moïse leur dit: “que nul n’en réserve pour le lendemain.” Ils n’écoutèrent point Moïse, et les hommes en laissèrent pour le lendemain et il y fourmilla des vers et elle se gâta. Et Moïse s’irrita contre eux. Ils en ramassèrent chaque matin, chacun selon sa consommation; puis le soleil chauffait, et elle fondait.
Il advint, au sixième jour, qu’ils recueillirent pain double: deux ômer pour chacun: tous les phylarques de la communauté vinrent et l’annoncèrent à Moïse. Il leur dit: « C’est ce qu’a dit le Seigneur: Demain est le Chabbat solennel. le Chabbat saint pour l’Eternel! Ce que vous avez à cuire, faites-le cuire; à faire bouillir, faites-le bouillir et tout le surplus, mettez-le en garde pour demain,»
Ils le réservèrent jusqu’au matin, comme l’avait ordonné Moïse; et il ne se gâta point. et il ne s’y mit point de vers. Moïse dit: « Mangez-le aujourd’hui. car c’est aujourd’hui Chabbat en l’honneur de l’Eternel ; aujourd’hui vous n’en trouverez pas aux champs. Six jours vous en recueillerez; et le septième jour, Chabbat, il n’yen aura pas. »
Il advint, le septième jour, que quelques-uns du peuple allèrent pour récolter, mais ils ne trouvèrent rien. L’Eternel dit à Moïse: « Jusqu’à quand vous refuserez-vous à garder mes préceptes et mes enseignements? Voyez! l’Eternel vous a gratifiés du Chabbat! c’est pourquoi il vous donne, le sixième jour, le pain de deux jours. Restez chacun à sa place. que personne ne quitte sa place le septième jour. »
Et le peuple chôma le septième jour. La maison d’Israël appela son nom: “Manne.” C’était comme une graine de coriandre blanche, et sa saveur comme un gâteau au miel. Moïse dit : « Voici la chose qu’a ordonnée le Seigneur: un ômer plein de cette Manne sera en dépôt pour vos générations, afin qu’elles voient le pain dont je vous ai nourris dans le désert, lorsque je vous ai fait sortir du pays d’Egypte.» Moïse dit à Aaron: « Prends une coupe, et y dépose un plein ômer de Manne, place-la devant l’Eternel, en dépôt pour vos générations.»
Ainsi que l’Eternel l’avait prescrit à Moïse, Aaron la déposa devant l’arche du Témoignage, comme dépôt. Les enfants d’Israël mangèrent la Manne quarante ans, jusqu’à leur arrivée en pays habité; celle Manne, ils en mangèrent jusqu’à leur arrivée aux confins du pays de Canaan. Quant à l’ômer, c’est le dixième de l’épha.
Après la lecture dire le passage suivant: Tu es Hachem, Qui seul a créé le ciel et la terre et tout ce qui s’y trouve, les mers et tout ce qu’elle contiennent. Et Tu assure la subsistance de tout être vivant. Et c’est Toi qui fit toujours des miracles et des merveilles pour nos ancêtres et Qui leur prodigua aussi dans le désert un pain céleste venu du ciel et fit sortir de l’eau du rocher pour les abreuver. Tu a pourvu à tous leurs besoins et préservé leurs habits de l’usure. Ainsi par Ta grande bonté et Ta miséricorde infini, nourri nous, assure notre subsistance, subvient à nos besoins et à ceux de tout le peuple d’Israël avec abondance et prodigalité, directement de Ta main et sans difficulté ni souffrance.
JForum.fr avec www.torah-box.com/news/torah-box-vous/segoula-pour-la-parnassa-parachat-hamanne_2757.html
Chers Amis,
Le mois de shevat est là, les amandiers et les autres arbres fruitiers ne vont pas tarder à se couvrir de feuilles et de fleurs, le printemps sera là d’ici peu et l’heure d’été aussi… |
PARASHATH BESHALAH 5785 – SHABBAT SHIRA (1)
Cette sidra est importante sur divers plans. Nous nous trouvons en pleine sortie d’Egypte, juste avant la traversée de la mer Rouge, juste avant que les flots ne se referment sur l’armée de Pharaon, et, pendant que Myriam, si pleine de foi, n’entonne le cantique que chanteront tous les bné Israël à la résurrection des morts.
Cependant, je voudrais, ici, faire une pause et dresser un portrait : celui de NAHSHON fils d’Aminadav. Nahshon appartenait à la tribu de Juda (Yéhouda) dont il fut le « Prince ». Il fut le fils d’Aminadav arrière-petit-fils de Juda fils de Jacob. La fille d’Aminadav, Elishéva, fut la femme d’Aharon HaCohen et, Nahshon, frère d’Elishéva, fut une superbe figure du Judaïsme : en effet, le peuple est arrivé sur les rives de la mer Rouge, et, il est saisi d’effroi en voyant arriver au galop les troupes de Pharaon. Nahshon, sans hésiter, se jeta dans les flots de la Mer Rouge qui se fendirent en douze couloirs pour permettre à toute la multitude de passer rapidement, chaque tribu disposant de son propre couloir. Rappelons qu’immédiatement après le plongeon de Nahshon, le sol sécha instantanément, permettant au peuple de marcher normalement. Au contraire, dès que l’armée de Pharaon se présenta sur la rive de la mer Rouge, les flots se refermèrent sur les cavaliers et leurs 600 chars les engloutissant sur le champ.
Il est important de rappeler, à ce propos, que de récentes fouilles ont permis de mettre à jour un nombre impressionnant de chars et de roues à l’endroit même – décrit par la Torah – où les soldats égyptiens voulaient poursuivre le peuple juif.
Les questions qui se posent sont de savoir :
1) pourquoi Moïse n’a-t-il pas tendu son bâton sur les flots de la mer pour que celle-ci se déchire ? et,
2) pourquoi même lorsque Moïse étendit ses bras, la mer ne se fendit pas immédiatement ?
Les réponses sont les suivantes :
POUR CE QUI CONCERNE LE BATON : D. a interdit à Moïse de se servir du bâton afin que le peuple qui venait d’assister aux dix plaies ne puisse confondre entre les plaies et les miracles ni que le peuple puisse « confondre » et dire que Moïse avait fait ce prodige. Le Maharal explique la chose différemment : la mer Rouge, sachant que Moïse possédait un bâton sur lequel était gravé le Tétragramme n’accepta de se fendre que lorsque D. Lui-Même lui ordonna d’exécuter et lui avait intimé de faire à cette date, lors de la Création du Monde.
POUR CE QUI CONCERNE LE LAPS DE TEMPS mis entre le fait que Moïse ait étendu ses bras et la déchirure de la mer : Afin que le peuple se rende compte de la puissance de D. Cependant, l’acte de Nahshon a, en quelque sorte, un peu précipité les évènements.
Les trois versets du chapitre XIV 19,20 et 21 sont ceux qui sont à la base du nom divin en 72 lettres.
Lorsque les flots se séparèrent en douze corridors, la mer formait des cloisons transparentes pour que chacun puisse voir les autres tribus avancer en même temps. Ce prodige et bien d’autres se produisirent en même temps : le sol était sec et pas même humide alors que la mer venait de se retirer. La foi en l’Eternel atteignit un sommet et l’exaltation était elle aussi à son comble. C’est alors que d’une part entonna ce que nous appelons le « Cantique de la Mer Rouge » et que Myriam saisissant son tambourin entraîna les femmes en chantant la Gloire divine qui précipita l’armée pharaonique dans les profondeurs de la mer.
A suivre….
JForum.fr avec Caroline Elishéva REBOUH
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